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Au pays de Shourouk

Au pays de Shourouk

Shourouk, créatrice de bijoux aux formes colorées et géométriques, me reçoit dans son atelier situé tout près du centre Pompidou, au beau milieu d'ébauches de bijoux, de cristaux, de sequins, de pierres diverses, de bouts de tissus, de découpages, de piles de boîtes et de magazines, en jean déchiré et l'allure cool.

Shourouk, créatrice de bijoux aux formes colorées et géométriques, me reçoit dans son atelier situé tout près du centre Pompidou, au beau milieu d'ébauches de bijoux, de cristaux, de sequins, de pierres diverses, de bouts de tissus, de découpages, de piles de boîtes et de magazines, en jean déchiré et l'allure cool.

Dans cet univers exubérant, ce fouillis créatif et débordant, elle prépare la collection de l'hiver prochain.

Pourtant, Shourouk n'a jamais appris à faire de bijoux ! Son truc, c'est surtout la broderie : "J'ai d'abord appris la broderie à plat avec ma grand-mère en Tunisie. Ce qui m'intéressait, c'était de faire de la broderie mais en volume. Puis de jouer avec la broderie, de l'exporter sur des choses complètement différentes, des bijoux, des accessoires, pas forcément des vêtements comme le veut la tradition".

"J'étais en vacances en Tunisie et chez nous les vêtements sont brodés comme ça. Un jour dans une boutique, j'ai trouvé différents éléments brodés provenant d'une robe. J'ai tellement adoré ces petits morceaux que j'ai gardé cette pièce comme grigri. Ça a commencé comme ça".

Mais Shourouk a beau avoir appris la broderie avec sa grand-mère tunisienne, elle déteste qu'on lui parle de tradition et de savoir-faire ancestral.

"J'aime bien détourner les broderies. Je ne veux pas que ce soit trop traditionnel. J'aime explorer une technique et m'amuser avec".

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