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Musée Amora

Musée Amora

Je suis à Londres et il fait très froid. Accompagnée de mon amie Cécile, je me dirige vers Piccadilly, là où se trouve le musée du sexe Amora London pour me réchauffer corps et cœur.

www.amoralondon.com

 

En visitant leur site Web alléchant, je me suis dit que ce Palais de La découverte façon sexe allait vite devenir le lieu incontournable, the place to be, en somme.

10 livres, 100 francs, 15 euros. Pas donné, mais je ne vais pas chipoter alors que je viens de faire un shopping monstrueux chez Top Shop !

Nous arrivons dans la première salle. Deux écrans se dressent devant nous : l'un avec une femme, l'autre avec un homme. Tiens ! C'est tactile ! Une vidéo démarre au contact de nos doigts. L'homme est accoudé à un bar et adopte différentes attitudes de séduction pour nous inviter à aller l'accoster si nous étions en situation : par exemple s'il vous sourit, c'est bon signe (sans déconner ?).

Rigolo, mais c'est quand qu'on parle de sexe ?

Heureusement, la seconde salle nous offre de quoi nous rincer l'œil... Deux statues (homme et femme toujours) allongées au-dessus desquelles il y a un écran nous promettent de nous apprendre les zones érogènes du corps humain. Un peu bêtement, on touche les statues et surprise, l'écran affiche une vidéo ou l'on apprend comment stimuler la zone que l'on vient de caresser ! Et pas de faux-semblant, on voit tout sans détour !

Étrangement, les parties génitales de nos mannequins sont nettement plus abîmées que le reste de leur corps....

Après avoir appris que le dessous du pied est une zone érogène (si si) on se retrouve face au mur des sexes. Devant nous se dressent fièrement pénis, seins et vagins en plâtre.

Dialogue :

-Tu te souviens de mon ex, Martin ? Et bien la sienne ressemblait e-xa-cte-ment à ça ! -Waouh ! Je comprends pourquoi tu l'as quitté. Et toi les seins, ce seraient lesquels là-dedans ?

Je ne regrette pas d'être venue avec ma copine !

Puis se succèdent les vidéos qui nous apprennent masturbation, sexe buccal, technique de bondage, et autres écrans géants des positions.

Sur fond sonore de gémissement, on s'amuse comme des petites folles et réelle surprise : on apprend des choses !

Des statues coupées en deux nous montrent ou se trouve le point G et la prostate, on traverse le mur de l'orgasme, la salle fétichiste et enfin, la salle des MST avec photos à l'appui, histoire de nous rappeler qu'il ne faut pas rigoler, niveau protection.

C'est déjà fini ? Un tour dans la boutique du musée (une boutique-cadeaux ou sont en vente des sex toys perso, j'adhère), on boit un verre au bar et nous revoilà dans le froid londonien.

Le bilan ? Cet endroit est excellemment conçu, interactif du début à la fin, éducatif, sans tabou mais finalement jamais vulgaire. Le seul hic, c'est qu'on ressort de là avec des idées coquines plein la tête !

Claire Béquart

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