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Ombres

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Chapitre 2 : les disques de Luciole

 

Dominique Dalcan m'a apporté un univers musical pour lier mes textes ! Résultat, c'est lui qui a arrangé et composé les trois quarts de mon album.

 

 

"Le fil" de Camille

Après avoir découvert Camille avec son premier album "Le sac des filles", ma meilleure amie et moi allons finalement la voir en concert le 16 décembre 2005, à Rennes. Depuis le temps qu'on attendait ça ! Concert impressionnant. Mais ça ne s'arrête pas là...

Le lendemain, autre concert, celui de Saul Williams.

Et là, juste à côté de moi dans la fosse, devinez sur qui je tombe ? Camille !

Gonflée a bloc, je tente un "Je t'ai vu hier, j'ai beaucoup aimé ton concert". Suit une conversation mémorable où j'en profite pour la remercier d'avoir été accessible. Ce à quoi elle me répond que c'est moi qui l'ai rendu accessible, en n'étant pas en demande de quelque chose. Classe. Autant dire que ce moment a été un ascenseur émotionnel de ma vie !

Mais ce n'est pas fini ! Plus de six mois après, alors que je monte à Paris pour défendre mon projet d'album, je retourne voir Saul Williams en concert. Cette fois, Camille est en face de moi, sur scène. Là encore, au culot, je file vers les loges et explique à l'homme devant la porte que je la connais, Camille. Propos soutenus par Camille qui me reconnaît et me fait entrer. De là, je lui explique que je suis sur le point de signer un contrat pour un premier album. Touchée, elle me met en contact avec Marie-Anne, son éditrice. Une sacrée rencontre, puisque cette dernière est devenue mon éditrice (et aussi ma bonne fée) !

Et puis, pour terminer et boucler la boucle de mon histoire avec Camille, il faut que je vous dise qu'en décembre 2008, c'est Camille qui a assisté à l'un de mes concerts !

Pas mal, non ?

"Music Hall" de Dominique Dalcan

C'est un "disque souvenir". Je me revois écouter ce best-of, le jour même de mon rendez-vous avec lui.

Dominique Dalcan m'a contacté sur myspace. Il avait entendu parlé de moi message ressemblait à quelque chose comme ça "ton flow et ma musique, ça pourrait le faire". Et là, je me suis dit qu'il fallait que je dise oui et que j'essaie ! Je lui ai d'abord ramené un petit texte auquel je ne tenais pas trop ("Une rencontre"), pour voir. Et là, il se passait un truc : mon texte prenait une autre dimension. Quelle claque ! Ensuite, je lui en ai apporté un autre, puis un autre, et on avançait !

Dominique Dalcan m'a apporté un univers musical pour lier mes textes ! Résultat, c'est lui qui a composé trois quarts de mon album et l'a réalisé et arrangé dans sa totalité. Aujourd'hui, il est toujours là, puisque c'est lui qui adapte l'album à la scène.

Les albums de Souleymane Diamanka, Rouda et Grand Corps Malade

J'ai choisi ces trois albums, mais surtout ces trois artistes, parce qu'en plus de les aimer, je les ai tous rencontrés sur scène. Comme moi, ils ont commencé par le slam puis ont travaillé un projet d'album. On a beau être différents, on s'est tous rencontrés par notre pratique et notre passion pour le slam.

Le premier disque de Grand Corps Malade a été un tel phénomène qu'il a rendu le slam populaire !

Je me rappelle de ma rencontre avec lui, à l'automne 2006, au Bataclan. Il m'avait invitée à venir sur scène, ce jour-là.

Rouda, c'est celui que j'ai le plus écouté. C'est une figure de grand frère pour moi. Quand il a sorti son premier album, en octobre 2007, j'ai assisté à un maximum de ses concerts, pour le soutenir. Ces textes autobiographiques sont à la fois touchants, piquants, voire humoristiques.

Souleymane a sorti son premier album, un an après GCM (avril 2007) et un peu avant Rouda. Je l'admire, car il y a quelque chose qui se dégage de ses mots et de ses textes très travaillés. Pour moi, il ressemble un peu comme un grand sage africain, avec ses textes philosophiques. Son timbre de voix très grave, berce et me fait entrer dans une autre dimension.

"Best of : De Gainsbourg à Gainsbarre"

Pour moi, ce best-of est synonyme du cocon familial et de mon papa !

Parce que ce double album-là sur la photo, c'est l'exemplaire de mon père. C'est celui que j'écoute depuis que je suis toute petite et à travers lequel j'ai découvert Gainsbourg. Je me rappelle que, petite fille, je chantais naïvement "Les sucettes" ou "La décadence" sans comprendre ce que ça voulait dire. Et puis, à l'adolescence, révélation : je comprenais enfin toutes les paroles !

Aujourd'hui, je suis imprégnée de ce disque. Il fait partie de mon histoire ! D'ailleurs mon titre "Grain de sable" est étroitement lié au "New York USA" de Gainsbourg par ce "parler-chanter". Il est toujours un peu avec moi, et ce jusque dans mon iPod ! Dedans, même si je mets souvent mes dernières acquisitions, il y a toujours du Gainsbourg. Parce qu'à tout moment, je peux avoir envie de l'écouter.

Ce n'est pas anodin, si aujourd'hui, je reprends "La chanson de Prévert" de Gainsbourg ou encore "Les feuilles mortes" de Prévert. Pour moi, ça a un sens. Tout comme ça a un sens pour moi, d'aller, la semaine de la sortie de mon album, voir l'expo Gainsbourg à la Cité de la Musique avec mon père !

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