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Titouan Lamazou nous reçoit au Musée de l'Homme

Titouan Lamazou nous reçoit au Musée de l'Homme

Titouan Lamazou, ex-navigateur professionnel, aventurier dans l'âme, mais aussi peintre, a rapporté de ses nombreux voyages portraits et photos de femmes, qui sont autant de regards passionnés, émouvants et touchants, qu'ils exposent au musée de l'Homme... Il nous parle de ces " femmes du monde ".

Femmes du monde, musée de l'Homme, 17, place du Trocadéro, 75016 Paris, prolongée jusqu'au 12 mai

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10 à 17 heures (jusqu'à 18 heures le week-end), Tarifs : 7 ou 5 euros.

"Les femmes répondent toujours avec franchise, sans détour, avec leur cœur et leurs émotions. Les hommes ne savent pas faire ça !"

Le musée de l'Homme se transforme jusqu'au 12 mai en atelier plus grand que nature.

Au milieu de tréteaux et de chevalets en bois clair, la scénographie de Vincent Beaurin évoque l'ambiance de l'atelier de Titouan Lamazou. Il nous reçoit parmi des tables de travail, recouvertes de centaines d'œuvres, de croquis, de peintures, de planches-contacts, de tirages de lecture, de photos peintes et de carnets d'écriture, autant de documents qui rendent l'exposition vivante...

Sur les murs, sont exposées des œuvres plus sacralisées dans leur présentation, allant de la simple esquisse au pastel à d'immenses "photos-tableaux".

Pour réaliser plus de 200 portraits de femmes, Titouan Lamouzou a parcouru pendant 5 ans 50 pays.

Son envie ? "Réaliser un ouvrage consacré au monde en général, à travers des portraits de femmes en particulier. Car pour dépeindre le monde tel qu'il est, il est plus représentatif de le faire grâce à des portraits féminins.""De la ministre à la paysanne, en passant par la prostituée, la destinée des femmes est aujourd'hui beaucoup plus représentative de l'évolution de nos sociétés que celle des hommes, qui les dirigent depuis la nuit des temps. Les femmes répondent toujours avec franchise, sans détour, avec leur cœur et leurs émotions. Les hommes ne savent pas faire ça !", commente l'artiste. "J'ai souhaité m'intéresser à la diversité dans laquelle s'exprime cette même façon universelle d'avoir faim, sommeil ou peur de la mort. Quand j'évoque le Darfour, je parle d'Amina, de son quotidien, de son expérience. J'ai rencontré des gens très courageux, des femmes aux destinées extraordinaires. Même si ce n'est pas toujours facile, ces femmes sont toutes douées pour le bonheur."raconte Titouan Lamazou avec infiniment de pudeur et de respect.

On a envie d'en savoir plus sur ses rencontres, d'écouter des histoires à n'en plus finir, de recueillir des anecdotes.

Timide, il reste discret, nous avouant qu'il ne rapporte pas un souvenir marquant, mais autant de souvenirs que de rencontres...Derrière ce périple, se cache une quête : "retrouvrer la nature même de notre espèce, être nomade, notre mode de vie", termine Titouan Lamazou.

Une exposition d'une grande richesse, pleine de générosité, qui ressemble à l'artiste...

Mélanie Sienne

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