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Zapette - Star Ac' : de la télé à la réalité

Zapette - Star Ac' : de la télé à la réalité

L'arrivée de "l'Academy" dans la capitale n'a pas déchaîné les foules. Je le sais, j'y étais ! Quelques dizaines de badauds, une poignée de sifflets, on était loin de l'ambiance des grands soirs... Récit.

 

Morceaux choisis des réactions de la rue Charlot. Attention, phrases cultes.

(Ndlr : oui, je sais, il y a beaucoup de voix masculines... On ne se refait pas !)

 

 

 

 

 

Vendredi 19 septembre, 20 h 50.

Entre la lecture du dernier Amélie Nothomb, bloquée page 27 depuis 6 jours, et la reprise de la Star Ac', mon cœur balance. Je tente une brève incursion dans le pavé écrit tout petit, mais dès les premières notes du générique, je craque. Car il faut bien l'avouer : je suis une fan de la première heure ! Etre affalée dans les bras de mon homme, déblatérer sur les délires chorégraphiques de Kamel et m'extasier sur le sourire ravageur d'un bellâtre, c'est ça mon truc.

Premier coup de cœur pour Joanna, magnifique sur une reprise du classique de Sam Brown, "Stop". Et lorsque je vois quelques minutes plus tard les 5 premiers académyciens embarquer en direction de la rue Charlot, nouveau QG de la troupe, mon sang de journaliste de l'extrême ne fait qu'un tour.

J'enfile bottes et manteau et me lance sur la piste des "nouvelles étoiles" du Marais.

En avançant dans la pénombre des petites ruelles de Paris, un film se lance dans ma tête. J'imagine une foule en délire, des groupies évanouies, des riverains bobos pétoire à la main... Nenni ! Quelques techniciens, des CRS endormis et une poignée de curieux pas vraiment prêts à jeter leurs caleçons aux élèves, forment l'assistance.

La rue s'agite légèrement à l'arrivée des academyciens, les bras se tendent, portable à la main, pour immortaliser l'instant.

 

Certains téméraires lancent de timides huées. La porte de l'hôtel particulier s'entrouvre une poignée de secondes. J'ai à peine le temps d'apercevoir quelques silhouettes mais le zigoto à la carrure de rugbyman devant moi est décidément trop large pour mon mètre 58...

Démoralisée, je regrette ma télé, mon canapé et mes smoothies banane-fraise, seul espoir de réconfort à cet instant de la soirée. Alors que mon moral est au plus bas, je croise le regard bienveillant de Boris, fan sexagénaire de l'émission, venu spécialement de Seine-et-Marne pour assister à cette première à Paris. Il me confie avoir poussé la chansonnette pour les caméras de Canal + et se dit prêt à revenir chaque vendredi. Séduite par son enthousiasme, je me lance dans une discussion passionnée sur Nolwenn, Jenifer, et Jeremy (qui était quand même une bombe, non ?).

Et pendant que je savoure ces instants de fraternité academycienne me revient en tête cette question : revenir la semaine prochaine ? Chiche...

 

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