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Le cas du sac à main

Le cas du sac à main

Le sac à main serait-il doté d’une vie propre ?

Parfois, c’est à se demander si certaines femmes n’en ont pas fait un compagnon de vie à part entière.

On croise souvent des femmes qui parlent à leur sac à main. Farfouillant à l’intérieur de celui-ci, elles le questionnent, l’invectivent, lui demandent où il a pu mettre leur clés de voiture ou leur rouge à lèvres, pourquoi il cache toujours tout et que par conséquent, par sa faute, elles ne retrouvent jamais rien. Comme si le sac, ce sournois, s’amusait à rendre la vie de la femme encore plus dure qu’elle ne l’est.

En paradoxe avec cette bataille entre la femme et son sac à main, elle observe une relation exclusive avec ce dernier. Il accapare son attention et profite d’avantages que d’autres n’ont pas. Le sac à main par exemple, a le droit d’avoir sa propre place dans le bus, tram ou métro. Peu importe que les transports en commun soient bondés, le sac trône à côté de sa propriétaire, tel un chihuahua ou un petit enfant. Et n’espérez pas de la femme qu’elle ôte celui-ci du siège pour vous laissez vous y asseoir sans entrer dans une guerre sans merci. Il en sera de même au restaurant, au ciné ou en réunion. Les sacs à main ont leur place attitrée sur un fauteuil ou une chaise. La raison ? Pas question de poser notre sac par terre, c’est beaucoup trop sale et ça va l’abîmer… et vu que l’on a sacrifié un smic pour l’obtenir, nous ferons tout pour le protéger !

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