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J'ai accouché chez moi

J'ai accouché chez moi

Accoucher chez soi : Bernadette, Paola et Julie ont testé et elles nous racontent tout !

Infos pratiques

    Préparation

    Pourquoi avoir choisi d'accoucher chez vous ?

    Bernadette - Moi, quand j'ai été enceinte de ma première fille, j'ai aussitôt pensé "péridurale-hôpital". Sauf que mes amies m'ont vite fait déchanter : on allait me piquer avec "une grosse piqûre qu'on mettait dans le dos, près de la colonne vertébrale". Puis j'ai été convoquée à l'hôpital de Pontoise... Et là, l'odeur, le cadre, j'ai tout de suite compris que ce ne serait pas là. Une idée m'est alors venue "pourquoi pas à la maison ?". Je me suis renseignée et j'ai finalement contacté la seule sage-femme de mon département qui le pratiquait.

    Paola - Le déclic est arrivé pour ma 2ème grossesse. Lors de ma première, mon désir était de faire un accouchement naturel : sans péridurale, en restant le plus possible chez moi. Mais finalement, je n'ai pas pu faire ce que je voulais parce que mon bébé se présentait en siège et que j'étais primipare (premier accouchement, ndlr). Et le milieu hospitalier m'a tellement chamboulé... Pour le deuxième, j'ai donc choisi l'accouchement à domicile et j'ai contacté une sage-femme et une doula (accompagnatrice à la naissance, ndlr).

    Julie - C'est un projet que j'avais pour mon premier bébé mais mon mari n'était pas prêt. Il avait peur et se sentait plus en sécurité à l'hopitâl. Donc ma fille est née en structure et ça s'est bien passé. Mais ce n'était pas satisfaisant. Les sages-femmes n'étaient pas mamans, ma fille était baignée à heure fixe, parfois sans la présence de mon mari. En fait, nous n'étions pas dans l'intimité pour un moment intime.

     

     

    Comment cela s'est passé ?

    Bernadette - Pour mon premier accouchement, ça a été. J'étais accompagnée par ma sage-femme, mon mari et à la fin, un médecin. Pour mon 2ème accouchement, ça a été plus épique. Ma sage-femme n'était pas sûre de rentrer de vacances à temps. Lorsque j'ai ressenti les premieres contractions, j'ai donc essayé de passer le temps. Puis les contractions se sont intensifiées mais calmées à l'arrivée de notre médecin. Comme j'avais faim, nous avons partagé... un couscous. Nous avons beaucoup parlé mais je voyais bien que le médecin fatiguait... tout comme mon mari. Ils se sont alors allongés sur mon matelas et ont commencé à ronfler... Lorsque le travail a commencé, j'ai essayé de les réveiller mais impossible ! Finalement, ma fille est arrivée au milieu de la nuit et notre médecin est reparti tranquillement chez lui.

    Paola - J'ai été suivie par une sage-femme et une doula même si j'étais inscrite en maternité au cas où. Le jour J, au début des contractions, j'ai d'abord appelé ma doula. Lorsqu'elle est venue, elle a appelé la sage-femme. L'accouchement s'est bien passé, c'était très fort. Pour moi, c'est comme un voyage iniatique. On se confronte à soi-même : on se sent à la fois plus vulnérable et plus forte.

    Julie - Cela s'est très très bien passé. J'ai été vraiment suivie. C'était merveilleux, je ressentais tout !

    Conseils pour un accouchement à la maison réussi ?

    "Il faut que ça se passe bien : qu'on soit soutenue par la sage-femme et surtout le papa. Si le papa a peur du sang, c'est plus difficile !" Bernadette

    "Déjà, une envie. Il faut que ça parte d'une décision à deux. Une bonne préparation : c'est un cheminement ! Et être bien avec les personnes qui nous accompagnent, être en accord." Paola

    "Bien choisir sa sage-femme et s'écouter. Je dirais aussi s'entourer de personnes qui l'ont déjà vécu." Julie

    De quoi a-t-on besoin pour accoucher chez soi ?

    On a besoin, selon les cas de : - un matelas ou des coussins- des serviettes de toilette ou tissus- des alèses- une bassine- un chauffage d'appoint- des affaires pour bébé (comme à la maternité)- des affaires pour la maman (comme à la maternité)

    Merci aux mamans qui ont témoigné : Bernadette, 48 ans, auteure indépendante, Paola, 36 ans, mère au foyer et Julie, 33 ans, en congé parental.

    "L'accouchement a été pour moi un cocktail explosif d'émerveillement, de douceur, de douleur et de désespoir aussi." Julie

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