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Adieu, Annie Girardot...

Adieu, Annie Girardot...

La grande actrice française nous a quittés ce lundi 28 février 2011, laissant un immense vide au sein du cinéma français qu'il l'a tant aimé.

La grande actrice française nous a quittés ce lundi 28 février 2011, laissant un immense vide au sein du cinéma français qu'il l'a tant aimé.

La célèbre actrice Annie Girardot est décédée "paisiblement", comme l'a annoncée la petite-fille de la star, Lola Vogel, à l'AFP. Elle s'est éteinte ce lundi 28 février 2011, au matin, à l'hôpital de Lariboisière dans le Xe arrondissement de Paris à l'âge de 79 ans.

Annie avait dit au revoir à sa mémoire et à ses souvenirs de comédienne respectée...

Et vivait avec la maladie d'Alzheimer, une vie qu'elle n'a pas hésité à dévoiler dans un documentaire touchant diffusé sur TF1 en septembre 2008, baptisé "Annie Girardot, Ainsi va la vie" (et programmé mardi 1er mars 2011 à 22h55).

L'actrice avait eu l'honneur de recevoir le César de la meilleure actrice pour son rôle dans "Docteur Françoise Gailland", mais également le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour "Les Misérables" de Claude Lelouch et "La Pianiste" de Michael Haneke, ainsi que deux Molières en 2002...

En 1954, déjà, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux prix, et est engagée peu après à la Comédie-Française.

Elle a notamment fait mouche auprès de Jean Cocteau, qui déclare voir en elle "le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre", et ce grâce à son interprétation de "La Machine à écrire" (1956), dans lequel elle donne la réplique à Robert Hirsch.

Annie Girardot est sans conteste l'actrice française la plus populaire des années 70, qui a su perdurer dans le cœur des passionnés de cinéma.

Annie a ainsi travaillé avec les plus grands comme en témoigne sa filmographie impressionnante.

Elle a entre autres donné la réplique à Jean Gabin dans Le rouge est mis (1957), ainsi que dans Maigret tend un piège (en photo plus haut - 1958).

Dans le fameux Rocco et ses frères de Luchino Visconti, c'est avec Alain Delon et Roger Hanin qu'elle tient la tête d'affiche.

Et ce n'est pas tout, en 1967 elle tourne Vivre pour Vivre de Claude Lelouch avec Yves Montand, pour ensuite faire son incursion dans un tout autre registre avec le film La Zizanie de Claude Zidi et l'inoubliable Louis de Funès.

Elle tourna également avec Marcello Mastroianni dans Le grand embouteillage de Luigi Comencini.

 

En somme, que du beau monde pour une femme de tempérament qui a su marquer son temps.

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