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Rencontre avec Emmanuel Bernardoux, un artiste visuel

Rencontre avec Emmanuel Bernardoux, un artiste visuel

Dessin, peinture, musique, photos... Emmanuel Bernardoux a l'art dans le sang. Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours ressenti l'envie de créer et d'explorer le monde à sa manière. Rencontre avec un artiste touche-à-tout.

"L'art permet d'aller au fond de soi et d'en extraire des choses qu'on ne peut pas dire avec des mots".

Cette fois, pas de doute, Emmanuel Bernardoux est un artiste au sens strict du terme. C'est donc assez naturellement qu'en 2004, il abandonne son boulot de graphiste à Paris et décide de vivre de sa passion : la peinture. Il part alors s'installer à La Rochelle.

Pas facile de se faire remarquer dans ce domaine mais l'homme s'accroche et commence à exposer ses toiles, dans plusieurs villes de France (Blois, Le Mans, Paris, La Rochelle...) puis internationales (New York, Anvers).

"Le truc pour y arriver, c'est de pratiquer".

Alors Emmanuel pratique ! Et pour éviter la feuille blanche, le peintre a sa technique : il se lance. Sans avoir forcément d'idées bien construites en tête, il dessine, gribouille, reproduit des formes et les travaille ensuite. "Il faut que ça vienne du ventre".

Mais l'artiste n'est pas tout le temps fier du résultat. "Je détruis pas mal de mes œuvres. Je ne garde que ce qui me semble cohérent. Il faut vraiment que ça s'inscrive dans un projet - dont je ne connais pas encore la fin."

 

Un tournant artistique majeur...

Emmanuel Bernardoux a avant tout besoin de ressentir "l'énergie" pour commencer à peindre. Il y a quelques années, ses toiles étaient orientées vers de grandes causes (Afrique, ...) avec des codes prédéfinis, des chiffres, une typographie marquée.

Aujourd'hui, les codes ont disparu et le peintre capte d'autres sens. "Actuellement, mon travail est à la fois beaucoup plus dessiné et beaucoup plus organique. Je peins des sexes, des vagins... Il y a plus de blanc sur mes toiles..."

L'homme ? Mi-chien, mi-dieu !

"En anglais, le mot chien se dit "dog". Et, j'ai remarqué que mis à l'envers, cela donnait "God", autrement dit, Dieu. Or, autant, le chien à un côté instinctif, autant la référence à dieu fait penser à la philosophie, à l'aspiration humaine. L'être humain se situe entre ces deux extrêmes. Il ne faut pas gommer l'une de ces parties et en même temps, il faut essayer de rester dans un équilibre permanent. Sinon, on tombe vite dans l'extrémisme".

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