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Baby-blues ou dépression post-partum : comment savoir ?

Baby-blues ou dépression post-partum : comment savoir ?

Si je suis ultra-sensible, lunatique et que je viens d'accoucher, vous pensez immédiatement que j'ai le Baby-blues, non ? Je fais le point pour vous.

J'ai le blues... ou pas !

La première chose à savoir c'est que le Baby-blues n'arrive pas systématiquement. Pas d'inquiétude donc si on se sent tout de suite en harmonie avec son bébé.Deuxio, si cela arrive, sachez que c'est une émotion légitime. C'est une période qui nous permet de nous adapter : notre corps ne redevient qu'un, bébé doit trouver sa place dans le cœur et la tête de la maman, le couple doit s'y faire.

C'est quoi les symptômes du Baby-blues ?

Définition : réaction émotionnelle et physiologique pouvant entraîner... Bon, version courte ça donne : déboussolée, puis très heureuse ou très triste, fatiguée, déçue... C'est un peu "une montagne russe des sentiments" !En général, cela fonctionne par vague dans la journée et c'est parfois déclenché par un abus télévisuel de "Petite maison dans la prairie" ou l'arrivée inattendue d'invités.

Et si...c'était une dépression post-partum ?

Au-delà de deux semaines après l'accouchement, si le mal-être est permanent, qu'on ressent des choses qui nous affolent, qu'on perd le sommeil ou que tout semble insurmontable, mieux vaut en parler.Une "dépression post-partum" liée à l'accouchement pourrait pointer le bout de son nez. Il faut alors enclencher la parole, se confier à son compagnon, une infirmière ou une sage-femme. Surtout, ne prenez pas tout sur vous en essayant de refouler vos émotions !Plus tôt cette dépression est prise en charge, mieux elle se traite.

Si je fais partie de l'entourage, qu'est-ce que je fais ?

En quelques mots : soyez présents mais pas envahissants. La maman a besoin d'une présence bienveillante, pas qu'on la dépossède en faisant tout à sa place.On peut simplement regarder si ça se passe bien ou laisser entendre que parfois ça peut aussi ne pas aller. On évite de juger la maman, on essaie d'être perméable à ses difficultés.Quant au papa, il doit aussi être présent même si pour lui aussi, la période est difficile.

C'est collectif même si ça ne se passe que pour la maman.

A lire

Le moins langue de bois : "L'après-accouchement : tout ce qui vous attend vraiment" de Catherine Sandner, éditions Hachette

L'avis du psy : "Dis maman, pourquoi tu pleures ?" de Jacques Dayan, éditions Odile Jacob

Le plus médical : "Devenir mère, histoire secrète de la maternité" de Jean- Marie Delassus, éditions Dunod

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