Rechercher
Menu

J'ai testé un cours d'électricité pour apprenties bricoleuses

J'ai testé un cours d'électricité pour apprenties bricoleuses

Installer un lustre, une prise ou un interrupteur quand on a deux mains gauches et qu'on n'a jamais eu la moyenne en physique-chimie, c'est possible. Il suffit de prendre un cours d'électricité spécial filles. Oui, ça existe. La preuve, je l'ai fait (et je vous raconte).

L'adresse de mon cours ?

Lilibricole, 2 rue Jean Macé, 75011 Paris.

Planning des cours et inscriptions sur : www.lilibricole.com

Pas très glamour, les gants d'électricien... mais nécessaires

Outils, formules... ça fait un peu peur mais faut bien connaître les bases

Prises, douilles, interrupteurs : démonstration sur la borne d'apprentissage

Mon ampoule, ma victoire.

Vous allez me dire, se lever un samedi de bonne heure pour suivre un cours d'électricité, ça rappelle quand même méchamment le collège.

Sauf que ce cours-là doit me permettre de brancher, enfin, ma suspension design et de réparer toute seule comme une grande la prise de ma chambre. Motivant, non ? Première bonne nouvelle, dans l'atelier, toutes les participantes ont l'air aussi débutantes que moi. Et le café est encore fumant (notez qu'on n'avait pas le café au collège). En plus, le prof, Luis, n'a pas l'air trop sévère. Cool !

Les choses sérieuses

Le prof nous met tout de suite dans le bain : "l'électricité, c'est dangereux". Je veux bien le croire, c'est bien pour ça que je n'ai jamais touché à un fil électrique de ma vie. Bon ben alors, c'est fini, on s'en va ? Non, on met des gants. "Des gants d'électricien" nous explique Luis, "en plastique isolant et hauts de 30 cm minimum". Autre précaution indispensable : on coupe le courant et on avertit toute la maisonnée qu'on se lance dans les travaux, histoire que chéri ne rallume pas le disjoncteur sans savoir, au mauvais moment.

Les révisions

Etape incontournable, Luis nous explique patiemment les bases : les outils, les volts, les ampères, les P=UI, la phase, la terre et le neutre, qui est toujours le fil bleu... Ouf, c'est pas l'éclate mais c'est indispensable. Sans compter que - première victoire -

je sais enfin à quoi sert mon compteur. Je sais même comment il fonctionne. La révélation !

La pratique

Cas d'école choisi à l'unanimité : dans mon nouvel appartement, j'ai trois fils qui pendent au plafond. Pas d'ampoule, pas de suspension... je n'ai que mes yeux pour pleurer.

Première étape nous dit Luis : séparer les fils grâce à un domino. Pour vous qui n'avez pas suivi le cours, le domino, c'est un petit bidule noir à trous, dans lequel on glisse les fils séparément avant de les visser.

Deuxième étape, une fois le domino installé, on visse les fils de la même manière dans la douille de la suspension.

Troisième étape ? Ben non, c'est fini, y a plus qu'à visser l'ampoule. "En fait, c'est simple!" lancent deux apprenties bricoleuses en même temps. "Et dire qu'un électricien voulait me prendre je ne sais combien d'euros pour faire ça" ronchonne une troisième.

Comme quoi, on a bien fait de venir. Même un samedi matin.

La (vraie) pratique

A mon tour de jouer du tournevis. J'ai bien écouté, j'ai même pris quelques notes, façon bonne élève. Mais au moment de dénuder les fils, je découvre que ce n'est pas si simple : sur combien de centimètres je dénude et le fil de terre, je le mets où ? Huit questions et six laborieux branchements plus tard, eurêka !, mon ampoule est allumée. Ca m'a pris un bon quart d'heure mais je suis fière comme un pacha.

Luis nous encourage à coups de "avec un peu de pratique à la maison, ça vient vite". Surtout que - encore une bonne nouvelle - pour changer ma prise HS ou installer des interrupteurs plus déco, c'est la même méthode.

J'ai juste une dernière question avant de rentrer bricoler : une fois à la maison, Luis, il assure aussi l'infoline ?

Sur le même sujet

Réagissez
Sans Pseudo, vous apparaitrez en Anonyme
*Veuillez ajouter un commentaire.