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Jeune demoiselle recherche un job mortel

Jeune demoiselle recherche un job mortel

Je tiens un tableau Excel dans lequel je note toutes les entreprises auxquelles j'ai envoyé une candidature, si elle était spontanée ou pas, si j'ai eu une réponse, si j'ai eu la personne au téléphone ou par mail. C'est un peu contraignant mais ça m'évite de faire des boulettes qui ne feraient pas très sérieuse, genre envoyer deux fois le même mail à la même personne, ou ne pas me souvenir d'une dame qui me dit qu'elle m'a appelée la veille...

Sur une trentaine de candidatures que j'ai envoyées, j'ai passé deux entretiens pour l'instant. Un pour lequel je n'ai pas encore la réponse, et un où j'ai été refusée.

Quand j'ai reçu la réponse par mail, il n'y avait pas d'explication.

Je n'ai pas hésité à prendre mon téléphone pour demander à la personne qui m'avait reçue ses motivations, tout simplement pour bien comprendre et ne pas refaire les mêmes éventuelles erreurs.

Mon interlocutrice m'a félicitée pour ma démarche et m'a expliqué que j'étais sur ce poste en concurrence avec un homme de 6 ans d'expérience, auquel ils avaient préféré faire appel étant données les responsabilités. C'est un vrai soulagement d'avoir des explications et d'avoir un avis extérieur comme celui-là : et c'est en forgeant qu'on devient forgeron paraît-il....

Deuxième étape : je passe un coup de fil au service des stages de mon ancienne école, pour savoir s'ils ont entendu parler d'un poste libre parmi les différentes entreprises avec lesquelles ils collaborent. Un ancien de ma promo a aussi eu la bonne idée de créer un blog sur lequel on se fait part de nos expériences professionnelles, de notre activité du moment ou des mouvements dans l'entreprise.

Ce midi, je déjeune avec des anciennes collègues rencontrées lors de mon premier stage.

En dehors du fait que je les apprécie vraiment toutes les deux, c'est aussi un moyen "d'entretenir mon réseau " comme on nous disait à l'école, et de ne pas perdre de vue les contacts noués : le bouche à oreilles fonctionne très bien dans ces métiers, il faut sans arrêt rappeler aux gens qu'on existe ! La première semaine de janvier, j'ai d'ailleurs envoyé des cartes de voeux à toutes les personnes que j'ai rencontrées dans le cadre de mon école ou de mes stages.

Entretien à l'autre bout de Paris, à 1h40 de transport porte-à-porte...

Pas idéal étant donné que si je décrochais le travail, je n'aurais de toute façon pas les moyens de déménager, mais avec le temps je suis bien obligée de faire des concessions.

Le boulot idéal, c'est comme le mec idéal, ça n'existe pas !

Pour finir la journée, j'organise un petit apéro avec des copines. Dans les premiers temps, j'avais tendance à ne plus voir grand monde. Je me rends compte maintenant que c'est essentiel de garder une vie sociale... Je ne veux pas me plaindre, il y a des gens qui galèrent depuis plus longtemps que moi, mais les journées sont longues et le moral n'est pas toujours au rendez-vous dans ce genre de situations.

Et puis on a quelque chose à fêter... Mon entretien s'est super bien passé ! Je croise les doigts, et j'espère avoir une bonne nouvelle à vous annoncer très bientôt !

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