Rechercher
Menu

La rentrée, un mal pour un bien

La rentrée, un mal pour un bien

Si je fais partie des parents très détendus en période de rentrée, de ceux qui ne préparent rien de particulier, j’ai pu constater que beaucoup de parents vivent mal cette étape.

La séparation, surtout la première lorsqu’il s’agit de laisser son tout petit à la crèche ou chez une nounou, est souvent plus mal vécue par les parents que par les enfants. Chez les mères, le sentiment d’abandon est souvent très fort, notamment après un allaitement où les liens entre la mère et l’enfant sont très étroits et la dépendance de ces deux êtres intimement intriqués peut être très forte. Une amie me confiait récemment qu’elle trouvait qu’il était trop tôt pour laisser sa fille de 4 mois à la crèche alors qu’elle l’allaitait toujours. Ayant le choix de pouvoir retarder cette séparation qui paraissait prématurée, je lui ai conseillé d’attendre de se sentir prête, afin que le jour où elle laisserait vraiment sa fille, cela se fasse en douceur et sans stress, ni pour l’une, ni pour l’autre.

Car on sait bien que les enfants sont de vraies éponges à émotions et qu’ils ressentent nos états d’âme. Une maman, dont la fille est aujourd’hui mère à son tour, m’a avoué que le jour de la rentrée de sa fille il y a 25 ans, elle était venue la chercher à 12h et ne l’avait pas remise de l’année à l’école. Sa fille n’avait pourtant ni pleuré, ni émis le moindre sentiment d’abandon. Le déchirement était simplement trop dur pour la mère.

Sans aller dans ce cas extrême, j’ai vu plusieurs de mes amies pleurer et mal vivre la rentrée.

J’avais été émue quand j’avais laissé ma fille cadette à la nounou après 9 mois d’allaitement, mais je n’ai pas pleuré. Je n’ai jamais pleuré non plus lors des différentes entrées en classe de mes filles. Bien sûr que j’ai un pincement au cœur de les voir grandir aussi vite. Cependant, je me suis toujours retenue de leur transmettre mes craintes, pour ne pas leur gâcher le bonheur qu’elles éprouvaient à découvrir un monde nouveau.

Pour laisser nos enfants s’épanouir, il faut savoir couper le cordon. Un mal pour un bien quand on voit la joie et le bonheur de nos chères têtes blondes ravies de leur journée, qu’elles nous racontent par le menu à leur retour à la maison ! 

Sur le même sujet

Réagissez
Sans Pseudo, vous apparaitrez en Anonyme
*Veuillez ajouter un commentaire.