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Mes (fabuleuses) galères à Cuba

Mes (fabuleuses) galères à Cuba

La galère : dans un moment de faiblesse, je me suis laissée embringuée dans un projet de ballade à cheval à Vinales, un petit bled montagneux. QUATRE heures de canasson m'attendaient, alors que je suis traumatisée depuis mes huit ans, date à laquelle mes trois poneys préférés m'ont méchamment jetée à terre, les uns après les autres.

Pourquoi ça valait finalement le coup : une fois là-haut, ce que j'avais devant les yeux était scotchant : mogotes (les collines bizarres), terre rouge, palmiers, canne à sucre, plants d'ananas, de tabac...

Au loin, une grotte mystérieuse, dans le fond de laquelle on finira par trouver une piscine naturelle, érodée au milieu des stalactiques.

La baignade à la lueur de nos briquets est magique. En sortant, nos scooters équins nous attendent pour nous ramener à la maison : pratique, écolo et finalement, rigolo !

La galère : Vinales, c'est beau, mais c'est chaud. Un jour de canicule particulièrement intense, nous décidons de louer un scooter pour aller au bord de la mer, à 25 bornes de là.

Quand vient le moment de rentrer, à la tombée de la nuit, le scoot' ne démarre plus. Ah ah.

Pourquoi ça valait finalement le coup : passer deux heures chez le garagiste du village assise sur le trottoir, avec les gosses du coin qui vous ignorent royalement, ça permet de relativiser. Et surtout de se remémorer la route de l'aller, pour se donner du courage (et éventuellement arrêter de pleurer que c'est horrible, qu'on ne va pas pouvoir rentrer et qu'on va tous mourir !).

Grande discussion...

Vous venez vous baigner ?

Hey chérie ! Y'a un truc qui cloche avec le scooter !

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