Ce secret contre les cafards en novembre 2025 s’appuie sur la menthe, le laurier, la lavande et l’eucalyptus pour un intérieur serein

Avec l’arrivée du froid, des foyers français signalent des intrusions discrètes. Une méthode simple et naturelle circule, étonnamment efficace.

Les températures baissent, les fenêtres se referment, et les cuisines tournent à plein régime. Dans ce contexte très automnal, les cafards s’invitent parfois dans les logements, attirés par la chaleur et l’humidité des pièces d’eau. Le phénomène se remarque autant en appartement qu’en maison, du studio parisien aux pavillons de province. Et la gêne ne tarde jamais.

Beaucoup dégainent alors sprays, gels et pièges adhésifs. Sauf que ces produits s’attaquent rarement à la cause et fatiguent vite le portefeuille. L’air intérieur en pâtit, surtout quand on aéré moins longtemps en fin d’automne. Une autre voie existe, plus apaisée.

Cafards dans la maison, ce qui les attire à l’automne

À partir de la fin octobre, les logements chauffés offrent aux cafards un refuge idéal. Ils se glissent par les fentes, les passages de tuyaux, les bas de porte, puis se cachent derrière les gros appareils. Ils se nourrissent de presque tout: miettes, traces de graisse, résidus humides dans l’évier. La nuit, leur activité s’intensifie et trahit l’ampleur du problème.

Leur cycle est rapide, et leurs œufs restent bien à l’abri dans les recoins, sous l’évier ou au fond des placards. Et pourtant… un logement propre et trié leur complique fortement la tâche. Limiter les sources d’eau, ranger la nourriture dans des boîtes hermétiques, essuyer les plans de travail après la cuisson, tout compte. C’est la base d’une stratégie vraiment durable.

Anti-cafards chimiques, ce qui cloche quand on les utilise

Les aérosols, les pièges collants ou les gels sont devenus des réflexes. Ils soulagent parfois sur le moment, mais leur effet se délite vite quand l’infestation trouve toujours matière à se nourrir. Les cafards développent en plus une forme de tolérance à certains insecticides vendus en grande surface, ce qui rend les campagnes répétées moins convaincantes à la longue. Et le renouvellement régulier finit par coûter cher.

Autre point sensible, l’air intérieur: l’usage répété de produits chimiques alourdit l’atmosphère d’un logement peu ventilé. C’est encore plus problématique en présence d’animaux ou d’enfants. Les huiles essentielles n’échappent pas aux précautions, à doser avec attention, surtout si des enfants sont présent. Résultat, beaucoup de foyers cherchent une solution plus douce, qui protège sans contraindre le quotidien.

Menthe poivrée, laurier, lavande, eucalyptus, les plantes qui font barrière

Bonne nouvelle pour l’intérieur familial, certaines plantes courantes tiennent ces insectes à distance grâce à leur parfum puissant pour l’odorat des nuisibles. La menthe poivrée, le laurier, la lavande et l’eucalyptus dégagent des composés naturels qui incommodent les cafards et limitent leurs déplacements. Le principe est simple : saturer les zones de passage d’une odeur qu’ils détestent.

Ces plantes existent en bouquets séchés, en feuilles pour le laurier, ou en huiles essentielles à déposer sur un support absorbant. Elles plaisent aussi par leur côté décoratif, posé dans une coupelle discrète dans un placard, sous l’évier ou derrière un frigo. On respire mieux, on garde la main sur la situation, sans sprayer à tout va.

Mode d’emploi naturel pour la maison, où les placer et quand renouveler

Pour tirer le meilleur de ces alliées végétales, quelques ingrédients suffisent et s’installent en quelques minutes.

• 1 bouquet de menthe poivrée fraîche (ou une dizaine de gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée sur un coton)
• 5 à 6 feuilles de laurier séché
• 2 branches de lavande séchée ou quelques gouttes d'huile essentielle de lavande
• Quelques feuilles d'eucalyptus ou 10 gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus

Disposez-les près des points d’entrée supposés: derrière les appareils ménagers, sous l’évier, dans les tiroirs, au ras des plinthes. Pour les huiles essentielles, évitez tout contact avec les surfaces en contact alimentaire et privilégiez un coton, un galet poreux ou une coupelle. Renouvelez les feuilles séchées toutes les trois semaines pour conserver l’effet, c’est simple et peu coûteux. Et si l’odeur vous paraît trop présente, réduisez les quantités.

Une astuce fonctionne bien au fil des semaines, surtout en novembre et pendant la Toussaint: alternez les plantes pour maintenir la gêne olfactive chez les insectes sans saturer l’air du logement. Ce petit rituel, couplé à une hygiène stricte des surfaces et à la gestion des déchets, forme un bouclier discret mais efficace. On limite la nourriture disponible, on bloque l’invasion, on retrouve une cuisine sereine. Et on vit mieux.