Voici comment faire refleurir une orchidée Phalaenopsis en hiver 2025, ce réglage de lumière et d’humidité qui change tout

Mis à jour le 7 novembre 2025
Faut-il jeter une orchidée défleurie ? La réponse tient en quelques gestes précis, faciles à appliquer chez soi. Offerte pour dire l’amour ou l’amitié, l’orchidée est entrée dans nos salons au même titre qu’un bouquet. Sauf qu’elle vit bien plus longtemps.
Voici comment faire refleurir une orchidée Phalaenopsis en hiver 2025, ce réglage de lumière et d’humidité qui change tout

Faut-il jeter une orchidée défleurie ? La réponse tient en quelques gestes précis, faciles à appliquer chez soi.

Offerte pour dire l’amour ou l’amitié, l’orchidée est entrée dans nos salons au même titre qu’un bouquet. Sauf qu’elle vit bien plus longtemps. La variété la plus courante, la Phalaenopsis, peut tenir des mois en fleurs puis s’éteindre d’un coup, laissant des tiges nues et quelques feuilles vernies. Beaucoup baissent les bras. Et pourtant, la plante n’a fait que se reposer.

Refaire fleurir une orchidée tient à une équation simple entre coupe des tiges, lumière, humidité et nutriments. Rien d’exotique, juste du bon sens, au bon moment. À l’heure où le chauffage assèche les appartements, quelques ajustements suffisent. La preuve.

Fleurs fanées d’orchidée : le geste précis qui relance la floraison

Après la floraison, on ne jette pas la plante. On à tendance à croire qu’elle est morte, alors qu’elle prépare déjà la suite. Les fleurs d’une Phalaenopsis tiennent généralement plusieurs mois. Une fois tombées, il reste des tiges longues, fixées à un tuteur, et un feuillage persistant bien ferme.

Le bon geste consiste à couper la tige défleurie juste au-dessus d’un nœud. Ce point de coupe stimule l’apparition d’une nouvelle hampe au bout de quelques semaines, parfois quelques mois selon la saison. Si la tige est totalement sèche, on coupe au ras du collet, puis on patiente. La plante peut ensuite émettre une ou plusieurs nouvelles tiges.

Cette taille ciblée évite de fatiguer la plante et relance la floraison sans forcer. L’idée n’est pas d’accélérer, mais d’accompagner le cycle naturel. Vous voyez la tige se rider et jaunir entièrement ? On coupe bas. Sinon, on conserve ce qui reste de vert pour qu’il serve de réserve.

Lumière et température : ce réglage discret qui fait refleurir la Phalaenopsis

La lumière déclenche la floraison. Placez la plante près d’une fenêtre orientée nord ou est pour une luminosité franche mais douce. Évitez la proximité d’une vitre plein sud, surtout l’après-midi, car le soleil direct brûle la plante. L’hiver, un voilage fin devant une baie lumineuse filtre les rayons rasants et uniformise la clarté.

Côté température, les Phalaenopsis installées dans une pièce fraîche, autour de 18 à 20°C, produisent des fleurs aux couleurs plus intenses que celles maintenues au-delà de 23°C. Les boutons y sont souvent plus gros et déjà plus pigmentés. Trop chaud, les teintes pâlissent et le feuillage peut rougir.

En novembre, le soleil baisse et le chauffage se rallume. Surveillez l’emplacement: près d’une fenêtre lumineuse mais loin des radiateurs. Un simple rideau suffit à adoucir la lumière et à éviter les coups de chaud ponctuels derrière les vitrages.

Arrosage, humidité, fertilisation : la routine simple qui prépare les boutons

La Phalaenopsis aime une atmosphère humide, pas un substrat détrempé. Pour l’arrosage, préférez le bassinage du pot dans un bac d’eau tiède pendant environ 15 minutes, puis laissez bien égoutter. Arrosez uniquement quand le mélange a séché et que le pot devient vraiment léger. Utilisez idéalement de l’eau de pluie ou une eau filtrée à température ambiante.

Ne mouillez jamais les boutons ni les fleurs. Vaporisez très légèrement le collet et la surface du substrat entre deux arrosages, sans excès. Pour une hygrométrie stable à la maison, surtout avec les radiateurs, un humidificateur peut sécuriser l’ambiance autour de 50 à 60 % sans tremper la plante.

  • Regrouper plusieurs orchidées ou les placer parmi des plantes vertes crée un microclimat utile; poser les pots sur un plateau garni de billes d’argile recouvert d’eau, avec une grille pour maintenir les pots au sec; vaporiser finement le feuillage entre deux arrosages, en évitant toujours fleurs et boutons.

Le substrat des orchidées contient peu de nutriments. Apportez un engrais pour Orchidées très dilué, toujours après un arrosage. Rythme conseillé: toutes les 2 à 4 semaines d’octobre à février; tous les 10 jours de mars à fin septembre, jamais plus fréquent. Dans les 48 à 72 heures suivant l’engrais, vaporisez légèrement la surface pour réhumidifier le premier centimètre du mélange.

Deux repères simples aident à ne pas sur-arroser: la transparence du pot qui révèle l’état des racines, et le poids du contenant. Vert argenté et pot plume ? Il est temps. Racines bien vertes et pot encore lourd ? On attend.

Rempotage et couleur des fleurs : ces détails qui modifient l’éclat

Rempotez tous les 18 à 24 mois dans un mélange spécial orchidées. Un substrat intégrant au moins 30 % d’écorce de pin maritime convient très bien: il se dégrade lentement, retient l’eau avec mesure et laisse circuler l’air. Un pot transparent percé de multiples trous permet de surveiller les racines et le séchage d’un coup d’œil, quitte à glisser l’ensemble dans un cache-pot décoratif.

La couleur dépend aussi des conditions de culture. Plus la lumière est intense mais filtrée, plus les pigments se densifient. À l’inverse, surexposition et chaleur exagérée font pâlir les pétales. Un vitrage équipé d’un voilage aide à obtenir des coloris soutenus tout en protégeant le feuillage, qui peut sinon tacheter ou virer au rouge en plein soleil.

Gardez ce cap tout l’hiver: lumière diffuse, 18 à 20°C, air suffisamment humide, arrosages espacés mais réguliers, fertilisation douce. La plante repart quand elle est prête. Et quand la tige pointe, on la guide doucement vers le tuteur, sans serrer, pour laisser les futurs fleurs se déployer sans contrainte.