Voici la manie qui trahit les gens les plus intelligents selon la science en novembre 2025 et pourquoi elle améliore la concentration

Mis à jour le 25 novembre 2025
Une habitude minuscule, souvent mal comprise, serait liée à une intelligence plus vive. Les chercheurs s’y intéressent de près. À l’heure des journées plus courtes et des réunions qui s’enchaînent, une question revient chez beaucoup de Français: et si certaines petites manies révélaient une vraie force mentale plutôt qu’un défaut à corriger? Nos gestes répétitifs, qu’on adopte sans même y penser, racontent parfois la façon dont on pense, trie et hiérarchise l’information.
Voici la manie qui trahit les gens les plus intelligents selon la science en novembre 2025 et pourquoi elle améliore la concentration

Une habitude minuscule, souvent mal comprise, serait liée à une intelligence plus vive. Les chercheurs s’y intéressent de près.

À l’heure des journées plus courtes et des réunions qui s’enchaînent, une question revient chez beaucoup de Français: et si certaines petites manies révélaient une vraie force mentale plutôt qu’un défaut à corriger? Nos gestes répétitifs, qu’on adopte sans même y penser, racontent parfois la façon dont on pense, trie et hiérarchise l’information.

Des scientifiques s’attardent sur un comportement en particulier, très répandu au bureau comme à l’école. Il ne paye pas de mine, mais il changerait la donne pour la concentration et l’inventivité. Intriguant, non?

Les petites manies qui trahissent une intelligence agile au coeur de l’automne

On connaît ces gestes qui font sourire l’entourage: mâchouiller un capuchon, faire tournoyer un crayon, marcher de long en large. Longtemps, on les a rangés au rayon des tics nerveux. Sauf que l’observation scientifique pointe autre chose. Ces routines modestes servent souvent de soupape, un moyen de canaliser une énergie cognitive bien présente.

Autrement dit, chez certains esprits vifs, ces automatismes soutiennent la capacité à trier les stimuli, à prioriser, à élaborer des pistes neuves. C’est particulièrement vrai quand le rythme ralentit à l’automne et que l’on se remet à réfléchir calmement. Le quotidien devient alors un terrain d’essai où l’on teste des chemins de pensée moins linéaires.

Parmi ces manies, une se détache nettement. Elle ne fait pas de bruit, elle ne coûte rien, et elle se pratique partout, de la salle de réunion au RER. Elle s’appelle tout simplement gribouillage.

Gribouiller pendant une réunion ou un appel, le détail qui change tout sur la concentration

Gribouiller, c’est tracer des formes sans signification, griffonner des spirales ou des petits carrés pendant que l’on écoute. En France, beaucoup l’associent à de l’inattention. Pourtant, ce geste discret agit comme un ancrage pour garder le fil. En occupant une petite part de ressources, il empêcherait l’esprit de décrocher quand la tâche s’allonge ou devient monotone.

Résultat, l’oreille reste tournée vers l’essentiel, sans se perdre dans des pensées parasites. Ceux qui griffonnent en réunion ne fuient pas forcément le sujet. Ils maintiennent une concentration durable, plus stable, moins sujette aux vagues d’ennui. Et quand il faut prendre la parole, le rappel des idées vient plus naturellement.

C’est aussi un renfort dans les moments de pression. Pendant un appel délicat ou au milieu d’un dossier dense, tenir un stylo et laisser la main bouger apaise l’émotion. On respire mieux, on temporise, on évite les réponses trop hâtives. D’un simple trait, on protège sa clarté mentale.

Mémoire de travail et créativité, ce que la science observe vraiment

Le cerveau n’aime pas l’ennui prolongé. Quand l’attention faiblit, il part vadrouiller. Le griffonnage joue ici le rôle de garde-fou: la main bouge, l’esprit reste à proximité de la tâche. Les régions liées à la mémoire de travail continuent de tourner, ce qui favorise la rétention des infos clés lors d’un exposé, d’un cours ou d’une longue conférence.

Autre effet intéressant, souvent rapporté dans les labos comme au bureau, la créativité. En libérant un peu de pression, en s’affranchissant des codes, ce geste facilite les associations d’idées. Des liens apparaissent entre des notions qui semblaient éloignées. Une piste de solution émerge, puis une seconde, parfois plus simple que prévu. Le vrai bénéfice : garder l’esprit focalisé sans s’épuiser.

On retrouve le même mécanisme chez d’autres habitudes souvent mal jugées, comme la rêverie ou l’inattention constructive. L’esprit vagabonde, mais il travaille autrement. Quant au fameux désordre créatif, il cache parfois un classement très personnel où chaque objet déclenche une idée. Rien d’ésotérique ici, juste une autre manière d’organiser sa matière grise.

Mode d’emploi pour adopter le griffonnage sans se faire reprendre en classe ou au bureau

La clé, c’est la discrétion et l’intention. Le gribouillage sert la tâche principale, il ne la remplace pas. On le réserve aux temps d’écoute, on évite d’envahir la page quand il faut écrire ou décider. Vous pouvez aussi testé chez vous pour trouver le geste qui vous convient.

Quelques contextes où ce rituel aide vraiment au quotidien en France, en ce mois de novembre:

  • Réunions longues ou visioconférences, pour rester attentif sans scroller sur son téléphone
  • Transports, quand on écoute un podcast ou révise des notes entre deux stations
  • Appels sensibles, afin de canaliser le stress et garder une voix posée

Côté matériel, pas besoin d’accessoires sophistiqués. Un carnet, une feuille volante, un stylo qui glisse bien. On mise sur de petites formes répétitives, simples à tracer, qui n’accaparent pas l’œil. Et on prévient si besoin son entourage: gribouiller ne veut pas dire décrocher, c’est un moyen de mieux écouter.

Dernier point, le cadre. À l’école ou en formation, certains enseignants voient d’un bon œil les élèves qui dessinent en écoutant si le comportement reste respectueux. Au bureau, on adopte le même esprit: on garde le contact visuel à des moments clés, on pose des questions, on montre que l’on suit. Objectif assumé, gestes mesurés.

Au fond, ce rituel n’a rien d’excentrique. Il s’inscrit dans une boîte à outils plus large avec la gestion du stress, la marche de mise au point ou de courtes pauses sans écran. Quand le cerveau doit durer, ces appuis subtils font la différence. Et en cette fin d’automne, ils redonnent du souffle aux idées, pile quand la fatigue gagne les agendas chargés.