Voici la salade d'automne aux betteraves rôties et feta qui intrigue en novembre 2025, simple à préparer et irrésistible avec ses noix
Mis à jour le 1 décembre 2025
Une entrée de saison, colorée et réconfortante, qui mêle croquant, douceur et crémeux sans compliquer la vie.
La saison froide a ses rituels. En France, les tables reprennent des couleurs grâce aux racines savoureuses, aux fromages au lait de brebis et aux fruits à coque. La betterave, trop souvent cantonnée au bocal, revient sur le devant de l’assiette quand on la passe au four. Elle caramélise légèrement, gagne en profondeur, et se prête à une entrée chic sans y passer la soirée.
Avec l’arrivée de novembre, la palette automnale s’impose naturellement. On pense aux grandes salades tièdes, généreuses mais nettes, qui misent sur l’équilibre. L’idée est simple, presque évidente à lire, et pourtant on s’en souvient longtemps. Et là, on a envie d’y retourner.
Les betteraves rôties et la feta, ce duo qui change l'entrée d'automne
Ce plat parle de contrastes. Les betteraves rôties offrent une douceur légèrement sucrée, la feta apporte le salé et l’onctuosité, les noix signent la touche croquante. On reste sur une base courte, lisible, pensée pour l’automne, quand les marchés regorgent de racines fermes et colorées. La table se réchauffe, sans lourdeur, avec une salade tiède qui ne demande qu’un bon pain et un verre de rouge léger.
Pour rester dans l’esprit français, on choisit des betteraves locales quand c’est possible, on privilégie une feta au vrai goût de lait, et on s’appuie sur une vinaigre balsamique douce pour faire le lien. L’assiette gagne en relief, en nuance, et laisse la place aux textures. On mange d’abord avec les yeux, puis on se laisse surprendre par l’équilibre.
Ingrédients et quantités, la base précise pour réussir la salade
La recette tient sur quelques produits, bien pesés, qui font la différence au moment du dressage. Rien de superflu, tout est utile.
- 600 g de betteraves crues, rouges ou mêlées
- 200 g de feta
- 80 g de cerneaux de noix
- 1 petit bouquet de persil plat ou de coriandre
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
- Fleur de sel, poivre du moulin
On vise la couleur autant que le goût. Un mélange de variétés marche très bien, notamment si l’on mêle rouge profond et jaune. Les herbes ciselées, jetées juste avant de servir, rafraîchissent l’ensemble sans le dominer. Et non, pas besoin d’ail ni d’épices pour que ça chante.
Cuisson au four et noix torréfiées, la méthode qui fait la différence
Le four préchauffe à 200°C. On brosse les betteraves sous l’eau, on retire les extrémités, puis on les coupe en quartiers réguliers pour une cuisson homogène. Les morceaux vont sur une plaque recouverte de papier cuisson. On arrose avec 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, on sale à la fleur de sel, on mélange pour enrober. Direction four pendant 35 minutes, en remuant à mi-parcours pour favoriser le fondant et cette petite caramélisation qui change tout.
Pendant ce temps, les cerneaux de noix dorent rapidement à la poêle, à sec, trois ou quatre minutes, jusqu’à ce qu’un parfum torréfié se dégage. Le secret de cette salade : respecter la cuisson des betteraves. Elles doivent rester moelleuses au cœur, jamais sèches.
Sortie du four, la betterave tiédit quelques minutes. On la dépose dans un plat, on émiette la feta crémeuse en gros morceaux pour qu’elle reste visible, on ajoute les noix croquantes. La vinaigrette se prépare à part avec la dernière cuillère d’huile d’olive et le balsamique, poivre fraîchement moulu, juste une pincée de sel pour ajuster. On verse délicatement, on parsème d’herbes. C’est prêt à deguster à température ambiante.
Variantes et conservation, ces détails qui transforment un soir de semaine
L’assiette peut devenir un plat complet. Des lentilles beluga tièdes apportent de la mâche et des protéines, le boulgour joue la carte céréale, et une tranche de pain de campagne grillé suffit pour saucer les sucs. Pour une touche fruitée, on ajoute quelques dés de pomme ou de poire, qui accentuent l’équilibre sucré-salé sans alourdir.
Envie de changer de croquant sans trahir l’esprit? Les noisettes, les pistaches ou les graines de courge remplacent les noix selon l’humeur. Un peu de roquette ou de radis noir en lamelles donne un coup de fouet poivré. Pour le peps final, un zeste de citron finement râpé réveille tout en douceur.
Côté organisation, la conservation reste simple. Les betteraves rôties se gardent 2 jours au réfrigérateur, dans une boîte hermétique. On assemble au dernier moment pour préserver le croquant des noix et la fraîcheur des herbes. Un retour à température ambiante avant service redonne aux arômes leur pleine amplitude.
Enfin, soigner le dressage change la perception. Un grand plat plat met en valeur les couleurs, quelques pluches d’herbes au dernier instant renforcent la fraîcheur, et la feta en morceaux irréguliers rend l’ensemble vivant. On obtient une salade d'automne conviviale, nette, qui réchauffe les soirées de novembre sans alourdir le menu.