Factures qui flambent : ce joint à moins de 3 € chez Action stoppe les courants d’air sans démontage
Le froid s’invite par surprise, un soir de décembre, quand un mince filet d’air passe le long de la fenêtre fermée et refroidit tout le salon. On remet un pull, on pousse un peu le chauffage, puis l’on pense déjà à la prochaine facture. Pourtant, ce scénario n’a rien d’une fatalité et ne demande ni gros travaux ni démontage de menuiserie.
Entre fenêtres anciennes, joints écrasés et variations de température, les ouvertures deviennent vite la porte d’entrée des courants d’air. Résultat : sensation de froid, chaudière qui tourne plus longtemps et déperditions de chaleur qui peuvent faire grimper la facture de chauffage de 10 à 15 %. Comment supprimer un courant d’air fenêtre sans tout changer, simplement en choisissant le bon joint et la bonne méthode ?
Courant d’air fenêtre : quand le joint lâche
Dans la plupart des logements, ce ne sont pas les vitrages qui laissent passer l’air, mais le joint qui entoure l’ouvrant. Avec le temps, il s’est tassé, déchiré ou décollé, créant un interstice où l’air s’engouffre. On le sent au simple passage de la main ou en approchant une bougie le long du cadre : la flamme vacille, preuve que le froid se faufile par là.
Bonne nouvelle, la fenêtre n’est souvent pas à remplacer pour autant. Un joint mousse adhésive ou une bande en silicone auto-adhésive suffit à colmater la fuite sans démontage. Souple, ce type de joint épouse les petits défauts de la feuillure et convient aussi bien aux menuiseries anciennes qu’aux modèles en PVC récents. La seule vraie condition, c’est de choisir la bonne épaisseur pour que l’ouvrant ferme encore sans forcer.
Choisir et poser le bon joint sans démonter
Avant d’acheter, on mesure l’espace à combler entre l’ouvrant et le dormant, sur la zone où l’on sent passer l’air. Trop fin, le joint laisse filer le froid ; trop épais, la fenêtre ne se ferme plus correctement. Certains packs, comme ces joints de porte en silicone vendus environ 2,49 € chez Action pour deux bandes de 3 mètres, permettent d’équiper plusieurs ouvertures pour quelques euros seulement.
La méthode reste simple. On commence par retirer l’ancien joint, souvent effrité, avec une lame plate ou un petit tournevis, en évitant de rayer le bois ou le PVC. Puis l’on dépoussière soigneusement, un coup d’éponge humide, un chiffon sec, un peu d’alcool ménager si besoin, et on attend que la feuillure soit bien sèche. Il suffit alors de dérouler la bande, enlever le film protecteur, coller sans tirer, couper à la bonne longueur et appuyer, pour une fenêtre calfeutrée en une dizaine de minutes.
Supprimer les courants d’air fenêtres : confort et degrés gagnés
Une fois le nouveau joint posé, la différence se sent vite : plus de filets d’air au niveau des montants, une température plus stable et une chaudière qui souffle enfin. Ces petites infiltrations, invisibles à l’œil nu, augmentent les déperditions de chaleur et peuvent alourdir la facture de chauffage de 10 à 15 %. En calfeutrant correctement les fenêtres, on limite aussi le bruit qui passe, la poussière et parfois même les petites bêtes qui s’invitent sous les ouvrants.
Pour garder ce confort, un rapide coup d’œil aux joints à chaque changement de saison suffit : si la mousse est écrasée ou décollée, on remplace la bande, surtout sur les ouvrants les plus sollicités. Les effets se renforcent en combinant d’autres gestes simples, comme fermer des rideaux épais dès la tombée du jour, glisser un boudin sous la porte ou poser un tapis sur un carrelage froid, de quoi gagner jusqu’à 3°C sans toucher au thermostat.