Vous perdez des heures à nettoyer : cette règle japonaise garde la cuisine propre presque toute seule
Entre les boîtes de chocolats, la vaisselle de réveillon et les appareils sortis "juste pour les fêtes", la cuisine devient vite un champ de bataille. On passe son temps à essuyer, ranger, recommencer, avec l’impression que le bazar revient plus vite que les bonnes résolutions.
Au Japon, beaucoup traitent le problème autrement : plutôt que d’augmenter les séances de ménage, ils organisent la pièce pour qu’elle se dérange moins toute seule. Cette règle japonaise du Ma en cuisine, associée au principe Ichi-ba, promet une cuisine qui reste nette presque sans y penser.
Le Ma : l’espace vide qui travaille à votre place
Le Ma, c’est l’art d’organiser le vide entre les objets. Dans la cuisine, cela veut dire laisser volontairement des zones libres sur le plan de travail, dans les tiroirs et sur les étagères. Quand chaque centimètre n’est plus occupé, les gestes se simplifient : moins d’objets à contourner, moins de choses à déplacer pour passer l’éponge, une impression immédiate de calme.
Inspirées du minimalisme japonais, certaines méthodes de désencombrement comme le DanShaRi conseillent de ne pas remplir ses placards à plus d’environ 70 % et de garder du vide dans chaque tiroir. Ce "trop-plein évité" change tout en hiver : même après un dîner copieux, les surfaces respirent encore et un rapide coup de chiffon suffit à retrouver une cuisine présentable.
Ichi-ba : un seul emplacement par objet, et le rangement devient réflexe
Le principe d’Ichi-ba est tout aussi simple : un seul emplacement logique pour chaque objet, au plus près de son usage. La louche vit près des casseroles, la spatule près du four, la passoire à côté de l’évier ; les torchons ne quittent plus leur crochet. Quand tout a une place évidente, on ne se demande plus "où ranger ça ?" : on repose sans réfléchir, et le désordre chronique disparaît.
Dans beaucoup de cuisines japonaises, cela se traduit par des meubles bas avec tiroirs coulissants et paniers, plus faciles à ouvrir qu’une armoire haute surchargée. Quelques accessoires suffisent : paniers coulissants pour la vaisselle, boîtes transparentes pour les ingrédients, tiroirs compartimentés pour les ustensiles, crochets près de l’évier ou du four. L’idée est de pouvoir attraper, utiliser puis reposer chaque objet en un ou deux gestes, pas davantage.
Installer la règle japonaise du Ma dans sa cuisine
Pour appliquer Ma et Ichi-ba sans tout retourner, mieux vaut avancer zone par zone. On commence par le tour de l’évier ou de la plaque : on enlève tout ce qui ne sert pas chaque jour, on écarte les doublons et les gadgets oubliés depuis la rentrée. On décide ensuite quels rares objets ont le droit de rester visibles et on leur fixe une place unique. Une règle aide à garder le cap : pour chaque nouvel accessoire qui entre, un ancien sort.
Côté équipement, des créations japonaises comme l’égouttoir enroulable Yamazaki Home illustrent bien cette logique. En acier avec revêtement anti-rouille, il supporte jusqu’à 4 kg de vaisselle, mesure environ 58 cm sur 26 cm, se déroule au-dessus de l’évier puis disparaît dans un placard. Dans des avis rapportés par Peaches, une cliente raconte : "J'adore le gain de place offert par cet égouttoir au-dessus de l'évier dans ma petite cuisine. Et il est bien plus élégant qu'un égouttoir classique." Une autre ajoute : "Il se range facilement et ne prend presque pas de place quand on ne l'utilise pas." De quoi laisser le plan de travail libre, prêt pour les prochains plats d’hiver sans lancer un grand ménage à chaque fois.