Soupes industrielles : ce sont les meilleures et pires choix cet hiver, selon 60 Millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs dévoile son classement des soupes industrielles en supermarché. Découvrez quelles marques se démarquent et lesquelles éviter.
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Entre briques, bouteilles et sachets, l’allée des soupes attire quand le froid revient. Et tout de suite une question qui fâche un peu : lesquelles choisir sans se tromper pour la santé, et lesquelles laisser au rayon. L’enquête la plus attendue sur le sujet a tranché, et elle bouscule quelques idées reçues.

Car au fond, toutes les soupes industrielles ne se valent pas. Testées par catégories et passées au crible de critères nutritionnels, certaines références se démarquent, d’autres tombent à plat. Il faut dire que les résultats pointent des manques récurrents en fibres et en vitamines, même si le sel a nettement baissé. Et pourtant, un bio bon marché s’impose en tête, quand des sachets très populaires sont montrés du doigt…

60 Millions de consommateurs classe les soupes industrielles en supermarché

Sur 28 produits évalués, répartis en trois familles (veloutés poireaux et pommes de terre, moulinés de légumes variés, soupes au potiron), le constat est clair : l’apport en fibres des soupes prêtes à l’emploi ne dépasse souvent pas "le gramme de fibres par portion", explique 60 Millions de consommateurs relayé par Peaches. Pour mémoire, les apports recommandés tournent entre 30 et 45 g par jour, un écart qui pèse dès que la soupe devient un réflexe du soir.

Côté vitamines, le verdict est "inégal". Les veloutés poireaux et pommes de terre manquent notamment de vitamine B6, de vitamine E et de bêta carotène. Dans les compositions, on retrouve régulièrement des épaississants et des arômes, parfois des matières grasses ajoutées comme l’huile de tournesol ou la crème, et de l’huile de palme dans deux soupes déshydratées Royco. Sur l’ensemble du panel, des analyses ont détecté "cinq pesticides différents", alors que la majorité des références n’en contenaient pas. Bonne nouvelle quand même sur le sel : aucun produit ne dépasse 2 g par portion, quand l’OMS recommande de ne pas franchir 5 g par jour. Et là encore, tout est dans le détail…

Les meilleures soupes industrielles se démarquent par leur composition

Dans la catégorie des moulinés, un bio se détache nettement : "7 légumes bio du terroir" de Marcel Bio, mis en avant pour sa liste d’ingrédients lisible et son rapport qualité prix. D’un autre côté, certaines recettes affichent une teneur en fibres correcte pour le rayon, comme le Knorr mouliné de légumes variés, ce qui n’est pas si courant. Un détail qui change tout lorsque la soupe sert d’entrée régulière.

Pour aller droit au but, voici les références à privilégier par familles, relevées lors du test :

  • Moulinés de légumes variés : "7 légumes bio du terroir" de Marcel Bio ; "Mouliné du potager bio" de Grandeur Nature ; soupe déshydratée "Légumes du potager" de Knorr.
  • Soupes de potiron : "Potimarron aux éclats de châtaigne toastés" de Bio Cambrésis ; "Comme à la maison : Potiron et pointe de muscade" de Knorr ; "Velouté de potiron, 100 % légumes français" de Liebig.
  • Veloutés poireaux et pommes de terre : "Velouté de poireaux et de pommes de terre" de Liebig ; "Velouté Poireaux Pommes de terre" de Top Budget (Intermarché).

Les pires soupes industrielles pointées et comment mieux choisir

Trois références sont clairement à la traîne. D’abord le Royco "Velouté poireaux", noté 7,5 sur 20, jugé peu intéressant sur le plan nutritionnel, avec trop peu de fibres et un apport vitaminique faible, sans oublier des additifs. Le Royco "Velouté potiron" suit avec 8,5 sur 20, pointé pour sa faible teneur en légumes, la présence d’huile de palme et une composition dominée par des amidons et des arômes, malgré une teneur en sel jugée acceptable. Enfin, la brique Casino "Mouliné légumes variés" obtient 9,5 sur 20, pénalisée par la place importante des pommes de terre, des épaississants et une proportion de fibres très faible. Et là, l’étiquette raconte déjà beaucoup.

Pour faire un meilleur choix au supermarché, l’association conseille de privilégier les recettes bio, qui exposent moins souvent à des résidus de pesticides, et les listes d’ingrédients courtes avec les légumes en tête. Viser au moins 3 g de fibres par portion et un sel qui ne dépasse pas 1,5 g par portion aide à rester dans de bons repères, d’autant qu’aucune soupe testée n’atteint 2 g par bol. Éviter les huiles ajoutées peu intéressantes, surveiller la présence d’additifs, et préférer des recettes simples reste la voie la plus sûre. En réalité, quelques étiquettes bien choisies suffisent à transformer un bol de soupe en allié du quotidien, sans renoncer au plaisir.