Bois de chauffage : voici les régions où le stère atteint 117 € en 2025, avec la Bretagne en tête et un écart inédit avec l’est
Les températures baissent et les commandes s’accélèrent. Selon les régions, la note change… parfois plus qu’on ne l’imagine.
Chaque année, la France bascule dans sa période de chauffe du 15 octobre au 15 avril. Dans le nord et les zones de montagne, beaucoup ont déjà rallumé. Les autorités rappellent qu’on remet le chauffage quand la température intérieure passe sous les 19 °C plusieurs jours d’affilée. Ça paraît anodin, et pourtant, ce petit seuil fait vite varier le budget.
Avant d’enclencher le thermostat, on vérifie l’installation et on regarde ce qu’il reste dans l’abri. Ceux qui misent sur le bois de chauffage scrutent les livraisons. Les autres surveillent les promos sur les sacs de pellets. Car, cet hiver 2025, les écarts de prix s’accentuent. Et ce n’est pas partout au même niveau.
7,5 millions de foyers et un budget qui grimpe : pourquoi le bois garde l’avantage
Le bois séduit toujours plus de ménages. Selon l’ADEME, 7,5 millions de foyers l’utilisent comme mode principal ou d’appoint. Ce choix s’explique par un fait simple: même avec une légère hausse récente, le prix du bois reste en dessous de l’électricité ou du fioul pour se chauffer.
La tendance à la hausse s’explique. Les professionnels évoquent des coûts d’exploitation, de transport et de matériel en augmentation. Résultat, la facture grimpe petit à petit. Et pourtant, le bois conserve un atout: maîtrisé, il permet de lisser ses dépenses sur la saison, voire de s’approvisionner au bon moment pour éviter les pics.
Ces régions où le stère monte à 117 € en 2025 : la Bretagne en tête, l’est plus clément
Selon JF Bois Énergie, le prix moyen d’un stère varie entre 92 et 117 euros cette saison. En haut du panier, la Bretagne s’impose avec un stère facturé en moyenne 117 euros. Viennent ensuite la Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Pays de la Loire et l’Île-de-France, où la tension sur les prix se fait sentir.
À l’inverse, la Bourgogne-Franche-Comté reste la plus accessible, autour de 92 euros le stère, suivie par le Grand Est. Rien d’illogique: ces territoires disposent de ressources forestières locales plus abondantes et de trajets plus courts, ce qui allège mécaniquement la note. Et quand la livraison pèse moins, le stère aussi.
- Où c’est le plus cher: Bretagne (117 €), puis Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de la Loire, Île-de-France.
 - Où c’est le plus abordable: Bourgogne-Franche-Comté (92 €), puis Grand Est.
 
Ces écarts changent tout pour l’hiver 2025. Entre 92 et 117 euros, l’écart à l’échelle d’une palette devient vite significatif. Sur une saison complète, on parle d’une différence qui se compte en centaines d’euros.
Ce timing et ces choix de bois qui font baisser la facture
Le tarif ne dépend pas que de la carte. Le type d’essence pèse lourd. Chêne et hêtre, plus performants à la combustion, coûtent plus que le platane ou le châtaignier. Autre point clé: l’humidité. Un bois sec, prêt à brûler, s’achète plus cher qu’un bois encore humide, à faire sécher chez soi.
Le conditionnement joue aussi. Le bois livré en vrac reste moins onéreux que les palettes bien empilées, plus pratiques mais plus coûteuses. Et côté budget, le moment de l’achat fait la différence. Pour payer moins, l’idéal est d’anticiper hors saison, quand la demande se tasse.
Concrètement, ceux qui maintiennent un stock s’en sortent mieux. Acheter avant l’hiver, puis laisser sécher une partie du bois, permet d’améliorer le rendement au moment d’allumer. Et pour les adeptes des poêles à granulés, garder un œil sur les promotions de sacs de pellets peut éviter les surcoûts du plein hiver.
Un dernier réflexe utile en 2025: comparer sur un même secteur, à la fois le prix au stère et le taux d’humidité annoncé. Dans bien des cas, vous pouvez aussi miser sur un stère livré en vrac pour payez moins cher. Ce petit ajustement, ajouté au bon timing, fait souvent la différence au cœur de la période de chauffe.