Ce gâteau au supermarché pointé par un médecin généraliste inquiète en 2025, le Napolitain de LU et ses additifs passés au crible

Un classique du goûter, censé faire plaisir aux enfants, renferme bien plus qu'une simple génoise et du chocolat.

Dans les rayons, les emballages rassurent, les promesses séduisent, et les enfants ont leurs habitudes. A l’automne 2025, entre la reprise de l’école et les journées plus courtes, le goûter redevient un rituel pour de nombreuses familles. Sauf que derrière l’image d’un biscuit moelleux, des produits cachent une réalité bien plus technique.

Une enquête récente de 60 Millions de consommateurs rappelle que les industriels ciblent particulièrement les plus jeunes, avec des recettes complexes. Et un généraliste français, spécialiste de prévention, pointe un gâteau très populaire. Son verdict choque.

Ce que 60 Millions de consommateurs révèle sur les goûters des enfants

Le chiffre percute: 81 % des produits analysés et présentés comme sains sont en réalité des aliments ultratransformés. Un résultat qui montre à quel point les éléments de langage, les visuels et les mentions apaisantes peuvent semer le doute au moment de choisir une collation pour ses enfants. En magasin, beaucoup de références jouent sur l’innocence supposée d’une génoise ou d’un fourrage cacao, alors que la recette raconte autre chose.

En France, cette question revient chaque rentrée. Les parents cherchent un équilibre entre plaisir, praticité et composition. Et là, il faut souvent lire la liste d’ingrédients deux fois.

Le Napolitain de LU dans le viseur du Dr Pascal Goncalves

Médecin généraliste et expert en prévention santé, Pascal Goncalves, auteur de Le bon choix au supermarché (éditions Souccar), a pris un exemple très concret: le Napolitain de LU, marque aujourd’hui détenue par le groupe Mondelez. Ce gâteau star du rayon séduit toujours autant au moment du goûter, mais sa formulation fait tiquer le praticien.

"17 ingrédients ultra-transformés. 17 ! C'est énorme !", a déclaré Pascal Goncalves. Puis il insiste, sans détour: "Ça c'est pas des gâteaux, c'est pas de la pâtisserie, c'est de la chimie." En clair, on s’éloigne largement d’une recette domestique. L’emballage, lui, reste familier et réconfortant.

Additifs et huile de palme, ce que contient vraiment ce gâteau

Le médecin détaille une liste d’additifs fournie, loin de l’image d’un simple biscuit vanille-chocolat. On y trouve un enchaînement d’agents technologiques qui stabilisent, émulsifient, épaississent ou provoquent la levée. À ces éléments s’ajoutent des ingrédients controversés comme l’huile de palme et le sirop de glucose-fructose, très présents dans l’ultratransformation. L’objectif de cette démarche : aider les familles à lire une étiquette sans se tromper.

• Stabilisants: glycérol, sorbitols
• Émulsifiants: E472b, E472a, lécithines de soja, E471
• Épaississant: gomme xanthane
• Conservateur: sorbate de potassium
• Correcteurs d’acidité: acide citrique, citrates de sodium
• Poudres à lever: carbonates d’ammonium, diphosphates, carbonates de sodium

Face à cette accumulation, le ton du médecin se veut clair pour les foyers français. Ces produits ne doivent "absolument pas faire partie du quotidien pour le goûter de vos enfants.", précise Pascal Goncalves. Ca change les courses du mercredi, c’est vrai, mais le message vise surtout la fréquence.

L’alternative plus simple pour le goûter, validée par un médecin

Le généraliste ne se limite pas à l’alerte. Il rappelle une règle de bon sens, à garder en tête quand on remplit le cartable. "Les gâteaux, bien entendu, dans une alimentation saine, c'est plutôt à éviter. Et en dehors des repas, encore plus." Un rappel utile quand les enfants réclament un encas sucré avant leurs activités.

Pour celles et ceux qui n’ont pas le temps de cuisiner, le Dr Goncalves cite une option prête à l’emploi, sans composant controversé. Il recommande les financiers pur beurre de la marque Astruc, une recette courte et lisible. Selon lui, elle ne contient "aucun ingrédient ultra-transformé".

La liste se résume à quelques éléments connus: sucre, beurre, blancs d’œufs, amandes en poudre, farine de blé, sel. Rien de plus. En supermarché, ce type de composition aide à mieux piloter le goûter des enfants, surtout en période d’école où les habitudes se solidifient rapidement.

Pour replacer le débat dans la vie quotidienne, beaucoup de familles alternent aujourd’hui entre un fruit, un yaourt nature, et un petit biscuit plus simple quand l’emploi du temps se bouscule. Le tout reste de vérifier l’étiquette, avec l’idée de privilégier les listes courtes et de limiter les aliments ultratransformés au strict occasionnel.