Ce geste pour faire bouillir l’eau baisse la facture d’électricité en novembre 2025, sans changer vos habitudes et avec un appareil déjà chez vous
Mis à jour le 9 novembre 2025
Un appareil discret, déjà posé sur le plan de travail, peut faire baisser la note quand le froid s’installe.
Quand les températures chutent, les envies d’infusions, de bouillons et de plats réconfortants reviennent à toute vitesse. Dans les cuisines françaises, l’eau chaude devient la base de nombreuses préparations, du café du matin aux soupes du soir. Et pourtant… chaque chauffe alourdit la consommation d’électricité, parfois bien plus qu’on ne l’imagine.
Entre casseroles trop pleines et passages au micro-ondes à répétition, nos routines coûtent cher pour un service rendu souvent perfectible. Une méthode simple, rapide, déjà à portée de main, permet de faire mieux sans renoncer au confort des boissons chaudes. La solution surprend.
Faire bouillir l’eau à la maison, ce réflexe d’automne qui pèse sur la consommation
Derrière chaque bouilloire sifflante ou casserole qui frémit, il y a une dépense énergétique bien réelle. Quand l’automne s’installe, on multiplie les chauffes pour les thés, les soupes, les pâtes express. À la clé, des kilowattheures qui s’accumulent sans bruit et une facture qui suit la cadence.
Un détail change tout: chaque minute passée à chauffer de l’eau compte. Remplir un grand récipient pour deux tasses ou laisser l’eau monter trop longtemps en température fait grimper la note sans bénéfice. On croit gagner du temps, on dépense surtout plus d’énergie.
Ces usages quotidiens qui gonflent la note sans qu’on s’en aperçoive
Dans la vraie vie, on a souvent le réflexe de remplir large, au cas où. On pose une casserole trop grande sur la plaque, on oublie le couvercle, on relance au micro-ondes parce que l’eau a tiédi. Sauf que ces gestes additionnés font exploser la dépense.
Le constat est simple: chauffer plus que nécessaire ou utiliser un récipient mal adapté peut multiplier par deux ou trois l’énergie consommée. À l’heure des soirées cocooning et du fait-maison, ces détails pèsent vite lourd. Et on ne s’en rend pas toujours compte.
Casserole ou micro-ondes – la réalité énergétique qui surprend
On pense souvent que l’important, c’est juste d’obtenir l’ébullition. Mais une casserole sur plaque électrique ou induction diffuse de la chaleur tout autour, pas seulement dans l’eau. Le récipient trop large accélère l’évaporation, et on laisse parfois la flamme ou la plaque tourner pour rien.
Le micro-ondes, lui, fonctionne par à-coups et peine à chauffer de gros volumes de manière homogène, surtout dans des contenants ouverts. Résultat, on rallonge le temps de chauffe, on relance un cycle et on dépense autant de minutes que d’énergie. Rien d’optimal, surtout quand on a soif sur le moment.
La bouilloire électrique et la juste quantité – les bons réflexes pour alléger la facture
La bonne surprise vient d’un appareil qu’on possède souvent déjà. Une bouilloire électrique consomme jusqu’à 30 % moins d’énergie qu’une casserole ou un micro-ondes, à condition d’y verser uniquement la juste quantité d’eau. Grâce à sa résistance plongée directement dans l’eau, l’efficacité est immédiate et la chauffe très rapide.
Chauffer ce qu’il faut, pas plus, change réellement la donne. On s’appuie sur les graduations pour viser une tasse, une théière, une petite casserole à alimenter. Dès que l’ébullition est atteinte, on sert. C’est tout, et c’est suffisant.
- Nettoyer la bouilloire régulièrement en zone calcaire pour garder une chauffe rapide et efficace.
- Couper l’appareil dès que l’eau bout, sans attendre l’arrêt automatique.
- Éviter de rechauffer la même eau plusieurs fois, mieux vaut relancer une petite quantité au besoin.
- Utiliser l’eau chaude restante, comme pour rincer une vaisselle ou lancer une précuisson, au lieu de la jeter.
Dans la cuisine du quotidien, l’outil rend aussi service bien au-delà du thé du matin. Pour une soupe minute, on verse l’eau chaude bouillante sur des légumes mixés, on assaisonne et c’est prêt. Pour des pâtes ou des céréales, on précuit en versant l’eau bouillante dans la casserole avant d’allumer la plaque, ce qui réduit le temps sur la plaque électrique. Pour blanchir des légumes, la bouilloire accélère le bain initial sans gaspillage.
Adopter ces réflexes ne demande pas d’effort, juste un peu d’attention au geste. Et les économies suivent, discrètes mais réelles, à chaque tasse ou chaque casserole préparée. On garde le confort, on réduit la consommation d’électricité, et on gagne du temps au passage.