Ce marron d’Inde ramassé en novembre 2025 dans les parcs français met fin aux mites à la maison, mais attention à l’erreur qui l’accompagne
Un simple fruit ramassé au pied d’un arbre en ville ou au parc suffit, dit-on, à mettre les placards à l’abri.
Chaque fin d’automne, les Français redécouvrent un geste hérité des grands-parents pour préserver les pulls en laine, les manteaux et les draps rangés à la saison froide. Ce remède ne sent presque rien, ne coûte rien, ne pollue pas et s’invite discrètement dans les tiroirs. Son atout principal tient dans un fruit brillant que l’on confond souvent avec un aliment de fête, à tort.
Car oui, ce fruit ne se mange pas et il peut même rendre malade s’il est avalé. En revanche, quand on le place au bon endroit, au bon moment, il éloigne un intrus bien connu des penderies en France. La suite va intéresser les placards.
Le marron d’Inde, ce détail d’automne qui éloigne les mites sans produit chimique
Impossible d’ignorer sa silhouette sur les trottoirs en cette saison: le marron d’Inde tombe en quantité à la fin d’automne, sous les marronniers alignés dans nos allées. Sa surface lisse et brune le fait confondre avec la châtaigne, mais l’erreur serait lourde. On ne le croque jamais, car il est toxique pour l’humain comme pour les animaux domestiques.
Utilisé depuis des générations, ce fruit sert de barrière naturelle contre les mites. On le glisse directement dans les armoires ou les boîtes de rangement. Son odeur, quasi imperceptible pour nous, s’avère incommodante pour ces insectes qui s’attaquent aux fibres textiles.
Le moment idéal pour le ramasser correspond à la période où il est encore bien luisant. Autour du 7 novembre, les marrons sont tombés, faciles à collecter et en bon état. Une courte balade matinale suffit pour réunir un petit stock d’anti-mites naturels, à condition de choisir des fruits propres, non fissurés.
Ne pas le manger, bien le reconnaître, et le préparer sans risque
Le marron d’Inde n’est pas une châtaigne comestible. On le distingue par son enveloppe épaisse et ses gros picots espacés, et surtout par sa coque interne très lisse. On le garde pour la maison, et uniquement pour ça. Pour une utilisation sereine, on le brosse délicatement afin de retirer la terre, puis on l’essuie afin d’éviter l’humidité, car l’humidité attire tout ce qu’on veut éviter.
Ensuite, on le laisse sécher à l’air, à l’abri d’une pièce tempérée. Si vous souhaitez patienter quelques jours, conservez-le au frais et au sec, dans un contenant ouvert. Ce soin de base suffit à préserver sa surface lustrée et son efficacité potentielle contre les mites.
À la maison, on prend une précaution simple pour les enfants et les animaux curieux: placer les fruits en hauteur, dans des pochons ou des boîtes respirantes, sans accès direct à la bouche.
Où les placer et quand les remplacer pour protéger laine, cachemire et draps
La règle d’usage reste facile à mémoriser. On place 2 à 3 fruits par étagère dans les pièces à protéger, et on surveille leur état. L’action répulsive peut durer plusieurs semaines. Dès que la surface ternit, se fendille ou se dessèche, on renouvelle. Comptez un remplacement toutes les 6 à 8 semaines pour garder vos armoires protégé.
- Glisser 2 à 3 fruits par niveau dans les placards, les commodes et les tiroirs à linge, y compris au fond des valises et dans les coffres de rangement.
Pas besoin de calibres particuliers, l’essentiel étant d’éviter les fruits moisis ou noirs, dont l’effet peut s’annuler. Disperser quelques marrons en bas et en haut des placards crée une sorte de rideau invisible, suffisant quand l’infestation n’est qu’un risque latent.
Pour un petit coup de pouce parfumé, certains ajoutent un sachet de lavande séchée ou quelques copeaux de cèdre. Cela ne remplace pas le fruit, mais complète agréablement l’ambiance du dressing, sans saturer l’odeur.
Quand la situation se complique, les alternatives qui font la différence
Si vous remarquez déjà des trous dans la laine ou des papillons adultes, il faut agir vite. Le ménage de fond s’impose, avec tri, lavage à température adaptée aux fibres et séchage complet. Les textiles sensibles passent en cycle doux, mais longtemps, pour éliminer œufs et larves. Les pièges spécifiques en magasin peuvent aider à suivre l’activité et à casser le cycle.
En prévention, renouveler les fruits toutes les 6 à 8 semaines reste la bonne cadence, surtout pendant l’hiver où l’on range plus de textiles épais. En novembre 2025, les parcs regorgent de fruits en parfait état: profitez-en pour constituer votre réserve saisonnière et couvrir l’ensemble des pièces.
Dernier rappel utile, qui évite bien des confusions: le marron d’Inde ne se mange jamais. On l’emploie comme sentinelle discrète contre les mites, en le gardant propre, sec et fréquemment remplacé. C’est simple, économique, et cela respecte l’intérieur autant que la planète, sans recourir aux diffuseurs électriques ni aux sprays.