Ce rituel de grand-mère réduit l'humidité de 70% dans la salle de bain avec 2 ingrédients naturels et fait baisser la facture d'électricité

Dans bien des logements, l’air moite s’installe après la douche et laisse des traces. La solution ne vient pas d’un spray, mais d’un geste oublié.

Humidité persistante, peintures qui cloquent, joints qui noircissent… Les salles d’eau mal ventilées coûtent cher à entretenir et pèsent sur la qualité de l’air intérieur. En 2025, où l’on surveille autant la santé du foyer que la facture d’énergie, l’entretien du ventilateur de salle de bain redevient un réflexe simple et malin.

Une méthode transmise de génération en génération refait surface. Elle s’appuie sur deux produits banals, déjà dans le placard, et promet de réduire l’humidité de 70 % et de faire baisser jusqu’à 25 % la consommation d’électricité d’un appareil bien entretenu. Une promesse qui intrigue, et un pas-à-pas facile à suivre.

Ces deux ingrédients du placard qui assèchent la salle de bain

Le duo star n’a rien d’exotique. D’un côté, le vinaigre blanc, utilisé à 250 ml dilués dans 500 ml d’eau tiède. De l’autre, le bicarbonate de soude, dosé à 30 g. Ensemble, ils délogent le film gras et la poussière qui freinent l’extraction de l’air humide. Pas besoin d’arsenal chimique, ni d’odeurs agressives.

Préparez une petite brosse à dents usagée pour les recoins et au moins trois chiffons microfibres pour essuyer sans pelucher. Si le placard est vide de vinaigre, une alternative existe: 125 ml de jus de citron frais, moins concentré mais efficace pour dissoudre les dépôts calcaires légers.

L’idée n’est pas de masquer l’odeur d’humidité, mais de remettre le système d’aération en état, afin qu’il renouvelle mieux l’air et limite la formation de moisissures. Autrement dit, on traite la cause, pas seulement les effets.

Le pas-à-pas pour un ventilateur plus efficace et moins gourmand

Étape 1. Coupez l’alimentation au disjoncteur. Sécurité d’abord. Déclipsez puis retirez doucement la grille du ventilateur. Comptez environ cinq minutes pour tout démonter sans forcer.

Étape 2. Dans un bol, mélangez 250 ml de vinaigre et 500 ml d’eau tiède. Plongez la grille 15 minutes, pas davantage pour éviter toute corrosion. Ce bain dissout les dépôts qui obstruent les mailles et ralentissent le flux d’air.

Étape 3. Sur les pales, saupoudrez 30 g de bicarbonate. La réaction mécanique au frottement aide à décoller poussières et film gras. Frottez en douceur à la brosse à dents pendant dix minutes, pale par pale, en insistant sur le moyeu.

Étape 4. Rincez à l’eau claire. Séchez immédiatement au chiffon microfibre, y compris les vis et la bordure du carter. Laisser de l’eau stagner recrée les conditions propices à la condensation. Mieux vaut passer deux chiffons qu’un seul pour évité les traces.

Étape 5. Replacez la grille seulement quand toutes les pièces sont sèches. Rétablissez le courant. Au passage, profitez-en pour vérifier que le flux d’air sort correctement vers l’extérieur et que rien n’obstrue la bouche de sortie.

Deux habitudes finissent le travail. Après chaque douche, laissez tourner le ventilateur 20 minutes, minuteur de cuisine à l’appui si besoin. Et programmez un nettoyage au moins tous les deux mois: un premier dimanche de mois pair, par exemple, pour ne pas l’oublier. Pour les odeurs tenaces, des sachets de riz légèrement parfumés, posés hors du flux d’air, aident à stabiliser l’ambiance sans saturer la pièce.

  • Les bons réflexes: couper le courant avant toute manipulation, tremper la grille 15 minutes maximum, sécher immédiatement, faire tourner 20 minutes après la douche, planifier un nettoyage bimestriel.

Ce que cette méthode promet sur l'humidité et la facture en 2025

Selon cette méthode traditionnelle, un ventilateur propre réduit l’humidité mesurée jusqu’à 70 % et peut faire économiser jusqu’à 25 % d’électricité en améliorant le fonctionnement de l’appareil. Des résultats cohérents avec un principe simple: moins de poussière, moins de résistance à l’air, donc un renouvellement plus rapide et un moteur moins sollicité.

À l’usage, la différence se ressent souvent dès la première application: odeur moins stagnante, miroir qui s’embue moins longtemps, joints qui gardent leur teinte plus claire. Dans un appartement sans fenêtre dans la salle d’eau, où la ventilation mécanique est l’unique issue, ce petit entretien change réellement la donne au quotidien.

Reste la régularité. Une seule session ne suffit pas si l’on aère peu, si l’on prend des douches très chaudes ou si la pièce accumule textiles et panier à linge. D’où l’intérêt d’un rituel simple, calé sur le calendrier. Et quand le climat devient plus humide, en automne comme en plein hiver, ce suivi évite l’effet boule de neige des micro-dépôts qui brident le débit d’air.

Dernier détail souvent ignoré: ne surchargez pas le ventilateur avec des parfums ou sprays directement sur la grille. Ils encrassent le moteur et ralentissent les pales. Misez sur l’entretien avec vinaigre blanc et bicarbonate de soude, puis sur une aération régulière. Le tout sans matériel sophistiqué ni produits coûteux.

Pour les foyers qui envisagent des économies d’énergie en 2025, commencer par l’existant reste le plus logique. Un extracteur propre consomme moins pour un même résultat. Et quand on additionne l’entretien du ventilateur, l’aspiration des bouches d’extraction dans le logement et quelques réflexes anti-humidité après la douche, on stabilise l’air intérieur tout en protégeant les finitions. Un geste simple, récurrent, et pensé pour durer.