Ni Nutella ni Nocciolata : c'est la recette secrète de ma grand-mère pour une pâte à tartiner maison bien plus saine que l'industrielle

Mis à jour le 31 octobre 2025

Et si l'odeur des noisettes grillées remplaçait, cet automne, les pots du placard à l'heure du goûter familial, tout simplement ?

Partout en France, l’automne installe son rythme doux et les retours d’école appellent une tartine réconfortante. À l’approche des vacances de la Toussaint 2025, une recette maison de pâte à tartiner remet sur la table une question qui revient chaque année: et si l’on troquait le bocal industriel pour un pot fait maison, plus court en ingrédients et riche en parfum de noisettes grillées ?

La promesse est simple: une pâte chocolat-noisette soyeuse, facile à étaler et portée par des gestes précis, sans additif ni arôme artificiel. Les chiffres sont clairs, tout comme les étapes, et le plaisir suit dès la première cuillère. La suite donne envie de sortir le mixeur.

Les ingrédients précis qui font mouche: 200 g de noisettes, chocolat 64 % et une pointe de sel

La base repose sur une courte liste, travaillée au gramme près pour obtenir une texture lisse et parfumée. Rien d’inutile, tout a un rôle dans l’équilibre final. Et oui, le pourcentage de cacao compte.

  • 200 g de noisettes entières
  • 100 g de chocolat noir à pâtisser (minimum 64 % de cacao)
  • 70 g de sucre glace
  • 2 cuillères à soupe d’huile neutre (tournesol ou pépins de raisin)
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillère à soupe de cacao en poudre non sucré (facultatif, pour une note plus corsée)

Ce duo noisettes + chocolat noir fait tout: puissance aromatique, onctuosité naturelle grâce aux huiles du fruit sec, et rondeur du cacao. Le sucre glace lisse la texture sans cristaux. La pincée de sel, elle, relève les arômes sans basculer dans le salé. Et la touche de cacao reste optionnelle, pour ceux qui aiment un profil plus intense.

Ce geste au mixeur qui change tout pour une texture crémeuse et brillante

La différence se joue dès le départ, au four. Torréfiez les 200 g de noisettes 10 à 12 minutes à 180°C, jusqu’à ce qu’elles embaument et que la peau se craquelle. Frottez-les dans un torchon propre pour ôter la majorité de cette peau, trop amère. Ce premier geste concentre la saveur et prépare la magie au mixeur.

Placez les noisettes encore chaudes dans un robot puissant. Mixez longuement: vous obtenez d’abord une poudre, puis une pâte épaisse, et enfin une purée lisse. C’est normal, poursuivez jusqu’à ce que les huiles naturelles se libèrent vraiment. Ajoutez ensuite le sucre glace, le sel et, si vous le souhaitez, le cacao en poudre, puis mixez de nouveau. À ce stade, la matière devient souple et brillante; elles auront parfaitement libérer leur huile.

Pendant ce temps, faites fondre le chocolat noir au bain-marie ou au micro-ondes sur faible puissance. Incorporez-le avec l’huile neutre à la pâte de noisette. Remettez un coup de mixeur jusqu’à obtenir une texture homogène, lisse et très crémeuse. Goûtez, ajustez le sucre si besoin, puis coulez la pâte encore tiède dans un bocal stérilisé. Laissez refroidir à température ambiante: vous verrez, la texture se stabilise et se tartine sans effort.

Conservation, variantes et idées d’accompagnement: ce détail qui change le goûter

Bonne nouvelle pour les placards: le pot se garde à température ambiante, dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière. Bien fermé, il reste délicieux entre une et deux semaines. Un simple remuement avant chaque service redonne son côté onctueux. Parfait pour tenir jusqu’au prochain goûter du week-end.

Envie d’un virage douceur pour les enfants? Remplacez le chocolat de 64 % par un chocolat au lait: la pâte gagne en rondeur, sans devenir lourde. Autres pistes toutes simples: un filet de vanille, une pincée de cannelle, quelques éclats de fève de cacao pour le croquant, ou des morceaux de noisettes grillées ajoutés à la fin. Pour un contraste très marqué, une pointe de café soluble fonctionne à merveille avec la noisette et met en avant la profondeur du cacao. Et juste avant de servir, une micro-dose de fleur de sel fait chanter le pot.

Côté service, pas besoin d’en faire trop. Sur pain frais ou toasté, la pâte à tartiner révèle tout son potentiel. Elle nappe les brioches du dimanche, réveille crêpes et pancakes, et s’invite dans un roulé à la génoise. Vous aimez la touche chic? Mariez-la avec des poires pochées ou une cuillerée de confiture de fruits rouges: le duo chocolat-noisette gagne en relief. En finition, sur une chantilly au mascarpone, elle apporte la densité qui manquait sans alourdir le dessert.

Dernier conseil de pro: mixez patiemment. Prolongez d’une minute ou deux quand la pâte vous semble déjà lisse. La différence se voit à l’œil et se ressent à la cuillère. Et pourtant, sur la table, personne ne se doutera que tout est parti de quatre gestes simples et d’un four réglé à 180°C.