Ce secret pour des chaussons aux pommes ultra dorés à 200°C : le duo feuilletage croustillant et compote fondante en 6 pièces

Mis à jour le 4 novembre 2025

Un parfum de pomme, un croustillant qui chante, une couleur miel. Ces chaussons maison cachent une astuce toute simple.

Quand l’automne s’installe en 2025, les fourneaux reprennent du service dans les cuisines françaises. Sur les étals comme à la maison, la pomme s’impose. Et il suffit d’un four bien chaud pour retrouver le souvenir d’un goûter d’enfance, le sucre qui caramélise aux bords et ce bruit si reconnaissable de la pâte qui craque.

Cette recette reprend les codes des artisans: pâte pur beurre bien froide, compote vanillée pas trop lisse, cuisson à 200°C. Le résultat donne des chaussons dodus, dorés, au cœur fondant, parfaits pour le brunch ou le quatre-heures. La promesse tient dans un détail.

Les ingrédients et l’astuce feuilletage pur beurre qui change tout

Pour obtenir des chaussons aux pommes généreux, tout joue sur l’équilibre: une pâte feuilletée pur beurre bien froide et une compote maison à la vanille, peu sucrée, avec encore quelques morceaux. La liste pour 6 pièces:

  • 2 rouleaux de pâte feuilletée pur beurre (environ 500 g)
  • 5 pommes acidulées (Boskoop, Reine des Reinettes ou Golden)
  • 40 g de sucre blond de canne
  • 1 gousse de vanille ou 1 sachet de sucre vanillé
  • 20 g de beurre doux
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 cuillère à soupe de lait
  • Le jus d’un demi-citron

L’astuce qui fait la différence en 2025 dans les cuisines françaises: travailler la pâte très froide, puis laisser reposer les chaussons formés au frais avant cuisson. Ce court passage au froid structure le feuilletage et donne ce gonflant tant recherché.

Ce pas-à-pas à 200°C pour des chaussons aux pommes dorés comme en boulangerie

Commencez par la compote. Épluchez et coupez les pommes en quartiers épais pour préserver la texture. Arrosez au jus de citron. Dans une sauteuse, faites fondre le beurre doux, puis ajoutez les fruits, le sucre et la vanille fendue et grattée. Laissez cuire tranquillement 20 à 25 minutes, jusqu’à évaporation du jus. Remuez souvent, écrasez partiellement: on veut une compote épaisse, encore un peu irrégulière.

Passez au façonnage. Étalez la pâte sur un plan fariné. Découpez 6 disques de 12 à 14 cm à l’emporte-pièce ou au bol. Déposez au centre une bonne cuillerée de compote refroidie, en laissant 1 à 1,5 cm de bord. Humidifiez le pourtour, pliez en demi-lune et soudez en appuyant avec le dos d’une fourchette. Placez sur plaque, papier cuisson à l’appui.

Dorez au pinceau avec un mélange jaune d’œuf et lait. Dessinez des rayures fines au couteau pour la signature. Réfrigérez 15 minutes: ce temps de repos stabilise le feuilletage, limite la fuite du jus et favorise un gonflé régulier.

Préchauffez le four à 200°C (chaleur tournante). Enfournez 20 à 25 minutes. N’ouvrez pas la porte pendant la cuisson, sinon le croustillant retombe. Attendez une surface franchement dorée, des bords laqués et un dessous sec. Transférez sur grille. Après les avoir laisser tiédir, croquez sans attendre.

Servir, conserver et varier: la touche vanille-cannelle qui fait la différence

Côté service, jouez le contraste chaud-froid. Une crème légèrement fouettée ou une glace vanille artisanale accompagne le cœur fondant comme un charme. Un filet de caramel à la fleur de sel ou une sauce chocolat noir souligne l’acidité de la pomme et la douceur de la vanille. Et pourtant, l’essentiel tient déjà dans la simplicité.

Envie d’une signature maison en 2025 sans s’éloigner des codes? Ajoutez une pointe de cannelle dans la compote, quelques dés de poire pour un duo fruité, ou des éclats de pâte d’amandes pour arrondir les saveurs. Autre idée qui plaît aux enfants: parsemer d’amandes effilées avant d’enfourner pour un croquant discret.

Pour garder le croustillant, dégustez les chaussons le jour même, tièdes ou à température ambiante. S’il en reste, glissez-les dans une boîte hermétique à température ambiante. Le lendemain, quelques minutes au four leur redonnent du nerf. Évitez le micro-ondes, qui ramollit la pâte. Sauf que parfois, on n’a même plus rien à réchauffer.