Exit les rideaux de douche : la tendance 2025 qui envahit toutes les salles de bain
Un rideau qui colle à la peau, la barre qui grince, l’ourlet qui noircit… On connaît la scène. En 2025, les salles de bain françaises tirent un trait sur ce décor un peu daté. La vague du “walk-in”, des parois en verre et des douches ouvertes déferle, portée par l’envie de lumière, d’hygiène et de lignes nettes.
La salle de bain n’est plus une pièce utilitaire. Elle devient un mini-spa, une vitrine maison, un coin où l’on respire et où le regard file sans obstacle. Les rideaux de douche, symboles d’une époque pratique mais peu glamour, reculent face aux parois en verre clair, au verre cannelé, aux demi-cloisons minérales et aux receveurs extra-plats. L’hôtellerie a donné le ton, Instagram a amplifié, les enseignes ont suivi avec des modèles plus accessibles. Résultat: **Exit les rideaux de douche**, place aux douches à l’italienne, aux écrans pivotants sans cadre et aux drains linéaires qui disparaissent. Et si c’était irréversible ?
Pourquoi les rideaux disparaissent
On a tous déjà vécu ce moment où le rideau se colle à la jambe, façon méduse domestique. Cette sensation, plus les traces d’humidité et l’odeur de renfermé, ont fini par lasser. La paroi vitrée change tout: la lumière circule, l’espace semble plus grand, le sol reste net. *Le confort commence quand on n’a plus rien qui colle à la peau.*
Le déclic vient aussi des usages. Quand un couple remplace une baignoire + rideau par une **douche à l’italienne**, le geste quotidien devient plus rapide et plus sobre. Selon l’ADEME, une douche consomme en moyenne 60 à 80 litres d’eau, contre 150 à 200 litres pour un bain (source: ADEME). Sur un mois, le bénéfice est tangible, et l’expérience plus fluide. Dans un studio, une paroi fixe de 90 cm suffit souvent à couper les éclaboussures sans étouffer la pièce.
Derrière l’esthétique, il y a la logique. Les rideaux en textile retiennent l’humidité et demandent lavage + séchage réguliers. Le verre trempé avec traitement hydrophobe se racle en dix secondes, et ne garde pas d’odeur. Les nouvelles textures (verre dépoli, flûtes verticales) protègent l’intimité tout en laissant passer la lumière. Et les profils noirs fins, vus partout en hôtels-boutiques, apportent ce “twist” architectural qui manquait aux petites salles de bain.
Comment passer à la paroi sans galères
La méthode la plus simple: une paroi fixe de 80 à 100 cm, verre trempé 8 mm, profil en U au mur, silicone neutre sanitaire en joint final. Mesurer au millimètre, vérifier l’aplomb au niveau à bulle, et prévoir une légère pente du receveur vers le drain. Un joint de bas transparent limite les projections, un seuil invisible garde l’eau à l’intérieur. En deux heures, la pièce respire déjà autrement.
Les erreurs fréquentes? Poser la paroi trop courte, percer dans une zone à réseau, oublier le traitement anti-calcaire. Soyons honnêtes : personne ne fait vraiment ça tous les jours. Mieux vaut choisir un verre avec revêtement hydrophobe et garder une mini raclette accrochée au mur. Deux passages rapides après la douche et c’est réglé. Pour les murs à carreaux irréguliers, un profil compensateur rattrape quelques millimètres sans bricolage visible.
Pas propriétaire, micro-salle de bain ou budget serré: il existe des parois amovibles sans perçage, sur pieds autoportants ou avec cadre télescopique. Les modèles pliants 3 volets libèrent l’espace quand on n’utilise pas la douche. Un film dépoli posé au millimètre sur une vitre claire ajoute de l’intimité à peu de frais. Côté prix, on trouve des parois correctes dès 150–300 €, du frameless 8 mm avec traitement autour de 400–800 €, et du verre cannelé ou “smart glass” au-dessus de 1 000 € selon les marques.
La salle de bain 2025, entre clarté et confort
La tendance 2025 n’oppose pas praticité et style, elle les réconcilie. Une paroi fine, un receveur extra-plat, un drain discret et une robinetterie thermorégulée suffisent à changer la donne. Le verre cannelé rassure les timides, le clair agrandit les 4 m², le minéral microciment donne un effet spa sans froid visuel. Reste à adapter la solution au lieu et aux habitudes. Famille pressée, duo d’urbains, coloc étudiante: chaque salle de bain raconte une histoire. **Le bon choix, c’est celui qu’on oublie au quotidien**, tant il se fait naturel. La conversation est ouverte: paroi fixe ou pivotante, flûtes ou dépoli, noir ou chromé? On parie que les rideaux, eux, vont s’inviter ailleurs dans la maison. Et que les douches deviendront les vraies fenêtres du matin.