Prix du bois de chauffage 2025 : voici la tendance dans votre département, entre 89 et 115 euros le stère selon la région

Entre facture qui grimpe et stocks variables, l’hiver approche. Votre département s’alignera-t-il sur la tendance, ou pas du tout ?

Le prix du bois de chauffage repart à la hausse à l’orée de l’hiver 2025-2026. Rien d’explosif, mais suffisamment pour pousser les foyers au bois à ajuster leur budget. En cause, des coûts d’exploitation et de transport en progression, sur fond de carburants plus chers et d’équipements forestiers renchéris. Résultat, le prix du stère se tend, sans s’envoler.

Sur le terrain, les tarifs varient beaucoup d’un territoire à l’autre. Les zones proches des massifs forestiers restent mieux loties que les grandes agglomérations. Et le choix du combustible, bois sec, bois humide ou bûches densifiées, pèse directement sur la facture finale. La question devient vite concrète.

Prix du stère en 2025 : cette fourchette qui change selon votre département

Pour l’hiver 2025-2026, comptez entre 89 à 115 euros le stère, selon la région et l’essence. Une hausse qualifiée de modérée, qui maintient le bois parmi les énergies de chauffage les plus accessibles. Et pourtant, l’écart se creuse d’un département à l’autre. Là où l’approvisionnement est proche, l’addition reste contenue. Là où il faut acheminer le combustible sur de longues distances, elle grimpe.

Les zones forestières comme le Massif central ou la Bretagne affichent en général des tarifs plus doux. Sauf que, côté grandes métropoles et départements densément peuplés, la demande plus soutenue et la logistique tirent les prix. En Île-de-France ou dans le Sud, le stère peut coûter sensiblement plus, surtout en plein pic hivernal.

Sur le marché de gros, certaines offres illustrent la dynamique des volumes. Comme le résume le compte TikTok Bois de chauffage (@boischauffage2) : "Voici nos tarifs en tant que grossistes : – 10 stères +1 Gratuit : 400 euros – 15 stères: 600 euros 25+5 stères. 1000 euros – 50+10 steres=1900 euros – 100+15 stères = 3600 euros #boisdechauffage". Des tarifs de professionnels qui ne reflètent pas la vente au détail, mais qui donnent un aperçu des remises obtenues à partir d’un certain tonnage.

Transport, carburants, équipements : ce détail qui fait grimper la note

Selon Frédéric Pechavy, de la Fédération Française des Combustibles, la hausse 2025 tient beaucoup aux coûts d’exploitation. Les prix des carburants renchérissent les trajets, la manutention et la livraison. Les équipements nécessaires en forêt et en scierie coûtent plus cher, ce qui pèse sur l’amont. Et quand les chaînes logistiques se tendent, les frais de transport a augmenté.

Le type de bois influe aussi sur la ligne finale. Les feuillus durs comme le chêne ou le hêtre, recherchés pour leur pouvoir calorifique, se paient plus cher que des résineux légers comme le sapin ou le peuplier. Et ce n’est pas qu’une question de prix d’achat : à l’usage, un feuillu dense brûle plus lentement, chauffe plus longtemps et limite le nombre de livraisons.

Dernier paramètre qui change tout par département: l’accès au stock local. Un foyer rural, proche d’un bassin forestier, réduit mécaniquement la facture de transport et le délai de livraison. En zone urbaine, entre contraintes de circulation et distances plus grandes, la même palette peut coûter plus cher, surtout si la demande flambe en plein mois de janvier.

Bois sec ou humide, bûches densifiées : le choix qui peut doubler la consommation

Côté performance, la différence entre bois sec et bois humide se voit tout de suite sur le tirage, et sur la facture. Le bois humide se vend souvent moins cher. Sauf que son rendement chute, la combustion encrasse l’installation et la consommation augmente. Il doit sécher longtemps avant de brûler correctement. Au final, l’économie affichée au départ fond comme neige.

À l’inverse, un bois sec, prêt à l’emploi, offre un meilleur pouvoir calorifique et un confort immédiat. Le léger surcoût à l’achat se rattrape par une consommation moindre et un feu plus stable. Les bûches densifiées, compressées et régulières, séduisent celles et ceux qui veulent un stockage propre et un allumage facile. Ce choix vaut surtout pour les petites surfaces ou en appoint.

  • Pour payer moins cher: anticiper l’achat en été, privilégier un fournisseur local, viser le vrac plutôt que la palette quand c’est possible, et vérifier le taux d’humidité avant livraison.

Concrètement, acheter tôt lisse le budget avant l’hiver 2025-2026, quand la demande fait monter les prix. S’approvisionner près de chez soi réduit les kilomètres et les délais. Et choisir une essence adaptée à son appareil évite de brûler plus pour chauffer pareil. Mieux vaut se tourner vers du bois sec, qui auront un meilleur rendement.

En résumé pratique: le prix du stère dépend de trois leviers que votre département ne vit pas au même rythme que le voisin. La proximité d’un gisement forestier, la logistique (carburant, distance, livraison) et la qualité du combustible. Quand ces trois voyants passent au vert, la facture reste sage.