Voici 3 gratins d’automne au comté, aux noisettes et au chèvre pour réchauffer le soir, à tester avant les premiers froids

Sous la brume et les étals dorés, ces trois gratins cachent une astuce simple qui change l’assiette et le moral.

Feuilles qui craquent sous les pas, marchés bien fournis et cuisine qui reprend ses droits: l’automne 2025 ramène les envies de four chaud et de recettes qui rassemblent. Dans les casseroles, les légumes de saison gagnent en relief, et la table s’illumine d’un gratin qui fait filer le fromage autant que les conversations.

Au menu, trois idées très ancrées dans nos habitudes françaises: courge musquée au comté, chou-fleur croquant aux noisettes et poireaux fondants au chèvre frais. Des associations simples, un coup de main précis, et un résultat généreux. La suite va vous donner faim.

Courge musquée au comté: cette douceur fondante qui fait mouche

Ce premier gratin joue la carte du réconfort absolu. La courge musquée, taillée en lamelles fines, s’imprègne d’ail frotté dans le plat, de quelques noix de beurre et d’une pluie de comté râpé. On sale, on poivre, on ajoute une pincée de muscade, on alterne les couches, puis on nappe de crème. Direction le four à 180°C pour 50 minutes, le temps que le cœur devienne fondant et la croûte bien dorée.

La clé, c’est l’équilibre: la note veloutée et légèrement sucrée de la courge répond au fruité du comté. Servez avec une salade de mâche juste relevée d’une vinaigrette aux noix. Ce contraste fraîcheur-croquant rend chaque bouchée plus vive, sans alourdir l’assiette.

Astuce à ne pas oublier: trancher la courge régulièrement. Des lamelles fines et homogènes cuisent mieux et donnent un gratin moelleux, sans zones dures. Un détail, mais il change tout.

Chou-fleur et noisettes: le croquant inattendu qui réveille la béchamel

Ici, on garde du relief. Détaillez le chou-fleur en bouquets et plongez-les 10 minutes dans une eau bouillante salée pour qu’ils restent fermes. Pendant ce temps, préparez une béchamel épaisse: 40 g de beurre, 40 g de farine, puis 50 cl de lait versé peu à peu en fouettant, jusqu’à texture nappante. Hors du feu, incorporez une cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne, assaisonnez en sel, poivre, muscade.

Enrobez les bouquets de cette sauce, versez dans le plat, ajoutez du fromage râpé (emmental ou gruyère) et des noisettes torréfiées concassées. Enfournez 25 minutes à 200°C: la surface prend une belle teinte dorée, les noisettes apportent ce croquant grillé que l’on n’attend pas forcément d’un gratin.

À table, une tranche de pain de campagne grillé fait le liant. Et pourtant, ce n’est pas qu’un accompagnement: le pain tiède absorbe la béchamel et met en avant la moutarde, sans écraser le légume.

Poireaux au chèvre: la touche fondante, et ces gestes d’automne qui changent tout

Place à la finesse. Émincez les poireaux et faites-les suer dans une poêle avec un filet d’huile d’olive jusqu’à légère caramélisation. Mélangez 150 g de chèvre frais, 20 cl de crème, 2 œufs battus, sel et poivre, puis incorporez les poireaux. Versez dans un plat huilé, chapeauter de fromage râpé (emmental ou comté) et enfournez à 190°C, environ 30 minutes, pour une surface joliment dorée et un cœur crémeux.

Pour une présentation soignée, cuisez en mini-cocottes ou ramequins, avec une pointe de thym frais ou quelques graines torréfiées au moment de servir. Sauf que l’effet ne tient pas qu’au décor: ce format individuel protège mieux le moelleux, surtout si vous réchauffez plus tard.

Côté fromages, jouez la complémentarité. Un fromage affiné donne du caractère, un fromage plus doux laisse parler le légume. Mixer comté et chèvre frais crée un bel équilibre entre gras, sel et aromatique. Côté organisation, ces gratins se conservent jusqu’à trois jours au réfrigérateur, puis se réchauffent au four ou à la poêle à feu doux pour garder leur souplesse et leur croûte.

  • Repères utiles: courge au comté 50 min à 180°C, chou-fleur aux noisettes 25 min à 200°C (après 10 min d’ébullition), poireaux au chèvre 30 min à 190°C; conservation 3 jours au frais, réchauffage doux.

Dernière idée pour dresser sans stress lors d’un dîner: sortez le plat à gratin du four au tout dernier moment et glissez une salade rapide à côté pour l’effet contraste, mâche ou jeunes pousses. Ce petit balancier chaud-froid donne du rythme à l’assiette et met en valeur la texture filante du fromage.

Ces gratins vont vite devenir vos recettes préférées à préparé le soir. La saison s’y prête, et la table le réclame déjà.