Voici 4 objets déco que votre grand-mère cache peut-être à la maison: fin 2025, certains s'arrachent à plus de 1 500 euros
Mis à jour le 7 novembre 2025Des paniers d’osier aux tables vintage, ce que les brocantes révèlent en dit long sur nos intérieurs familiaux.
Portée par l’émission Affaire conclue et la saison des braderies d’automne, la chine reprend ses droits. Beaucoup redécouvrent chez leurs aînés des pièces oubliées qui plaisent aux collectionneurs, mais aussi aux amateurs d’objets bien faits. Résultat: des objets du quotidien remontent sur le devant de la scène et se négocient à prix sérieux.
Dans ce mouvement, quatre familles d’objets ressortent nettement des stands et des vitrines, selon ce qu’on voit en brocante et sur des plateformes comme Selency. Certains restent abordables, d’autres s’envolent dès que l’état et le modèle s’y prêtent. Et parfois, on tombe sur une petite pépite.
Corbeilles en osier: le tressage rétro qui peut doper la valeur
La corbeille en osier revient sur la table, au sens propre. Pour le pain, les fruits ou en vide-poches, elle fait un retour remarqué parce qu’elle coche toutes les cases du fait main et de l’art de la table chaleureux. Sur le marché de la seconde main, on croise des modèles qui montent jusqu’à 100 € quand le travail est beau et l’état impeccable.
Ce qui change tout? Le tressage. Dans les années 70, les artisans affectionnaient des motifs réguliers, parfois ajourés ou en spirale, qui laissent filtrer la lumière sans fragiliser la pièce. Plus le dessin apparaît fin, régulier et bien équilibré, plus la corbeille gagne en intérêt. Ça vaux plus qu’on ne croit.
Un œil exercé se penchera aussi sur la patine, la rigidité des brins et la symétrie du fond. Un petit défaut n’est pas gênant pour un usage déco, mais il pèse tout de suite sur le prix en brocante.
Assiettes vintage des années 30 à 50: le mix and match qui séduit les chineurs
Les assiettes vintage à motifs floraux ou graphiques des années 30 à 50 s’arrachent en lots dépareillés. Sur une table d’automne, elles installent instantanément une ambiance campagne chic qui plaît aux hôtes comme aux invités. L’idée consiste à mélanger diamètres, bordures et palettes, tout en gardant une cohérence de couleurs.
On comprend l’engouement: ces services racontent un geste artisanal et des styles aujourd’hui disparus. Le relief d’un marli, la profondeur d’un bleu ou d’un vert bouteille, un liseré doré un peu passé… tout cela compte à l’œil. Pour un usage quotidien, privilégiez les pièces sans éclat au bord et au décor peu usé.
Petite astuce de saison: détournez quelques assiettes creuses en coupes à fruits ou en bases pour bougies. Cela donne une table simple mais très aboutie, sans acheter neuf.
Dame-jeanne: ce grand flacon en verre qui change l’allure d’un salon
La dame-jeanne n’a rien perdu de son charme. Sa silhouette arrondie, ses teintes de verre vert ou ambré et ses volumes généreux en font un objet à forte présence visuelle. On la pose au sol près d’un canapé, sur un banc d’entrée, ou sur une enfilade, parfois revisitée en vase ou en pied de lampe.
La clé, c’est d’assumer la transparence. Un brin de pampa séchée, une seule branche fruitière en saison, et l’objet trouve son équilibre. Les verres aux bulles visibles et aux irrégularités discrètes racontent souvent une histoire plus ancienne, recherchée par les amateurs de charme vintage.
En appartement parisien comme en maison de campagne, la dame-jeanne s’intègre sans effort. Elle apporte une note douce et historique à des pièces modernes, sans alourdir l’espace.
- Pour une corbeille en osier, cherchez un tressage fin et régulier, des motifs ajourés ou en spirale bien tenus.
- Pour les assiettes, ciblez les années 30 à 50, des bordures peu écaillées et des décors encore lisibles.
- Pour une dame-jeanne, privilégiez un verre ambré ou vert avec une jolie patine et une surface sans fêles.
- Pour une table vintage, identifiez le détail en queue d’aronde typique des modèles recherchés.
Tables Lane Acclaim: ce détail en queue d’aronde qui peut valoir 1 500 euros
Dans une veine plus mid-century, les tables de la série Lane Acclaim ont tout d’un futur classique. Conçues pour le marché américain dans les années 1960, elles se reconnaissent à l’assemblage en queue d’aronde visible sur le plateau, un clin d’œil menuisé devenu signature. L’experte Megan Pflug recommande d’ailleurs de les collectionner, tant leurs proportions et leur qualité tiennent la route en intérieur contemporain.
On en croise parfois chez des grands-parents voyageurs ou dans des maisons meublées à l’époque. L’état compte énormément: plateau bien plan, angles nets, vernis respecté. Selon le vendeur et la conservation, ces pièces peuvent grimper jusqu’à environ 1 500 euros.
Le bon réflexe? Mesurer, inspecter à la lumière du jour, et vérifier l’authenticité de l’assemblage. Une Lane en bel état s’intègre dans un salon français actuel sans fausse note, entre tapis texturé et canapé épuré.