Voici 6 plantes anti-humidité pour la salle de bain en novembre 2025, avec un geste simple qui limite la buée et les odeurs
Mis à jour le 24 novembre 2025
Buée, joints marqués, odeurs tenaces: votre salle d’eau trinque quand le froid arrive. Un détail change la donne.
Quand la saison fraîche s’installe, l’humidité s’accumule plus vite dans la maison. Les douches chaudes embuent les miroirs, les joints noircissent, l’air paraît lourd. On a parfois le réflexe d’acheter un déshumidificateur, mais il existe une alternative décorative, accessible et durable: des plantes qui aiment la salle d’eau et qui assainissent l’atmosphère.
Dans le contexte actuel, où l’on aère moins pour garder la chaleur, ces plantes rendent de vrais services. Elles captent une partie des polluants libérés par les cosmétiques et l’entretien, limitent la condensation et rafraîchissent l’air. Elles s’adaptent même aux pièces sombres. La promesse intrigue.
Les super-pouvoirs qui freinent la buée et calment les moisissures
Une salle de bain affronte deux écueils, l’air chargé d’eau et les résidus chimiques. Quand la ventilation manque ou tourne au ralenti en hiver, la condensation s’installe. Résultat: de la buée partout, des joints qui marquent et des odeurs qui trainent.
Certains végétaux compensent cette dérive. Grâce à leurs racines et à la transpiration de leurs feuilles, ils absorbent l’excès d’eau présent dans l’air et piègent des composés comme le formaldéhyde ou le benzène issus des produits de beauté ou de nettoyage. Ils freinent aussi l’installation des moisissures. Et, bonus, ils supportent les écarts de température et la lumière tamisée typiques d’une salle d’eau.
Ces six plantes qui dégonflent la buée et filtrent l’air sans soleil direct
En automne, miser sur des plantes adaptées à la pièce d’eau permet d’améliorer l’air sans équipement énergivore. Six espèces ressortent, toutes capables d’agir dans un coin sombre et chaud, là où l’air se charge vite de vapeur.
- La fougère de Boston absorbe naturellement l’humidité et contribue à purifier l’air de la salle d’eau.
- Le spathiphyllum, appelé fleur de lune, s’avère efficace face aux substances chimiques et se plaît dans une pièce ombragée.
- L’aloe vera dépasse ses usages cosmétiques en captant des composés indésirables présents dans l’atmosphère.
- Le lierre limite les moisissures et les mauvaises odeurs tout en grimpant ou en retombant sans souci sur une étagère.
- Le chlorophytum, aussi nommé plante araignée, figure parmi les meilleurs absorbeurs de polluants et reste robuste même quand les conditions se compliquent.
- La sansevière, ou langue de belle-mère, filtre l’air et tolère les oublis d’arrosage comme la faible luminosité.
Ces six-là se contentent d’une lumière diffuse et d’un coin calme. Elles gardent un feuillage graphique, ce qui rehausse la déco sans faire effet serre. Et, surtout, elles agissent en continu pendant que vous vaquez à vos routines.
Où les placer dans une salle de bain sombre pour un effet rapide
Pas de fenêtre, exposition nord ou simple vasistas? Pas de problème. Ces plantes tolèrent la lumière indirecte et les pièces peu ventilées. Vous pouvez les poser sur une étagère au-dessus du lavabo, les regrouper sur un tabouret ou installer un lierre retombant en hauteur pour exploiter l’espace vertical.
Autre option, une suspension au coin de la douche pour créer un îlot vert qui capte la vapeur en sortie de bain. Évitez simplement le jet direct et les courants d’air froid. Et si la place manque, un petit spathiphyllum près du miroir suffit déjà à faire baisser la buée.
Dans une salle de bain aveugle, rapprochez-les des zones les plus lumineuses, même modestes, comme la porte vitrée ou la niche près de la baignoire. Vous pouvez aussi les suspendre pres de la douche pour libérer le plan de toilette.
L’entretien facile qui booste leurs effets entre octobre et mars
Pour qu’elles travaillent bien et longtemps, visez des gestes simples. Choisissez un pot percé, avec une soucoupe, afin de laisser s’évacuer l’excès d’eau. Un rempotage annuel et un apport d’engrais naturel en fin d’hiver relancent la croissance d’une année sur l’autre.
Quand le chauffage tourne et que l’air redevient sec, brumise léger sur les fougères et le chlorophytum. Nettoyez leurs feuilles avec un chiffon humide après l’utilisation de produits ménagers parfumés, l’efficacité s’en ressent. Écartez le soleil direct entre octobre et mars, surtout derrière une vitre froide.
Variez enfin les tailles et les hauteurs pour créer un petit écosystème: un lierre en cascade, un spathiphyllum compact, une sansevière élancée. Ce jeu de volumes améliore la circulation de l’air autour du feuillage et stimule l’effet dépolluant de l’ensemble. Vous verrez vite la différence dans la brume du matin.