Voici comment cette mère économise 960 € sans allumer le chauffage: les gestes malins qui transforment l’hiver à la maison

Pas de radiateurs allumés, mais des pièces confortables. Son secret tient à une poignée de gestes précis et peu coûteux.

Entre factures sous tension et frimas qui s’installent, beaucoup de foyers en France scrutent le thermostat. L’hiver s’annonce, et la question revient: comment garder un intérieur chaleureux sans faire grimper la note énergétique ni sacrifier le confort? Une piste venue d’outre-Manche fait parler: bannir le chauffage, mais pas la chaleur ressentie.

Charlene Woracker, maman de quatre enfants, a mis au point une routine simple, inspirée du bon sens et d’un peu d’équipement. Son témoignage a fait le tour de la presse populaire et, surtout, séduit par son côté concret. Selon son expérience, elle dit économiser environ 960 € par hiver. De quoi donner des idées. Et vite.

Chauffage et facture d’énergie: ce que change la méthode de Charlene en 2025

Le déclic? Une addition d’énergie qui l’a sidérée à son arrivée dans une maison tout électrique. "J’ai dû réduire mes coûts en raison de l’augmentation massive de mes factures d’énergie", explique Charlene Woracker. Puis elle précise: "Quand j’ai emménagé dans ma maison, je n’avais pas réalisé à quel point cela coûterait cher et j’ai eu un choc lorsque j’ai reçu une facture d’énergie de 2 000 £." Depuis, elle a bâti une stratégie qui vise l’essentiel: stopper les fuites de chaleur et optimiser chaque pièce pour un ressenti plus chaud, même sans radiateurs.

Premier réflexe: traquer le courant d’air. Elle colle des joints adhésifs autour des fenêtres et des portes pour calfeutrer les interstices. C’est peu coûteux, simple à poser, et efficace dans un appartement en ville comme dans une maison plus ancienne. Elle pose aussi des films isolants sur les surfaces vitrées, y compris les portes-fenêtres. Objectif: limiter les déperditions et garder la chaleur produite par les corps, la cuisson, ou même le soleil de l’après-midi.

Et dans le salon? Elle installe des rideaux thermiques, lourds et couvrants, pour créer une barrière contre le froid dont les fenêtres sont responsables. Ce trio de base évite de surchauffer inutilement. Et franchement, on s’y habitue vite.

Les gestes anti-froid qui font baisser la facture, sans toucher au thermostat

Pour la nuit, Charlene mise sur la chaleur douce et durable. "C’est fantastique pour réchauffer le lit avant d’entrer. Je la mets 10 à 15 minutes avant d’aller au lit pour qu’il soit agréable et confortable – elle garde la chaleur pendant des heures", dit-elle à propos de la bouillotte. Ce rituel simple, combiné à une bonne literie, change la donne dès les premiers froids.

Côté textiles, elle a une préférence nette: "La literie en molleton ou en coton brossé est tellement plus chaude." Elle ajoute des housses en polaire et une couette d’hiver, puis peaufine l’ensemble avec des vêtements adaptés: "J’ai aussi investi dans des robes polaires, des pyjamas, des chaussettes." Résultat: une chaleur au contact de la peau qui se maintient naturellement. Elle a pu économisé sans avoir l’impression de se priver.

  • Sceller les fuites: joints adhésifs et films isolants sur les menuiseries pour couper le courant d’air.

En fin de journée, Charlene prépare les chambres tôt: rideaux tirés, portes fermées, bouillottes en place quelques minutes avant de se glisser sous la couette. De quoi stabiliser la température de la pièce sans recourir au chauffage. Et oui, cette routine tient dans la durée, car chaque geste se cumule.

Dormir au chaud et air plus sec: l’astuce méconnue qui surprend

Sa trouvaille préférée, c’est l’appareil que beaucoup laissent au placard: le déshumidificateur. "Placez-le à côté des fenêtres – cela empêchera l’humidité de pénétrer lorsque les températures baisseront dans votre maison et aidera à lutter contre la moisissure", conseille Charlene Woracker. En réduisant l’humidité, l’air parait plus tiède et les pièces se réchauffent plus vite. C’est logique: un air sec conduit moins le froid et améliore la sensation de chaleur.

Cette approche convient aux rythmes de vie français: journée à l’extérieur, soirée dans le séjour, nuit dans des chambres plus confinées. On ferme les pièces qu’on n’utilise pas, on isole les ouvertures les plus exposées, on superpose les couches sur le lit et sur soi. Pour un studio comme pour un T3, l’idée reste la même: protéger la chaleur gratuite, ne pas la laisser filer.

Évidemment, Charlene ne prétend pas à l’infaillibilité. Les vagues de froid existent, et certains logements exigent un appoint ponctuel. Elle le dit sans détour: il arrive que le chauffage s’impose quelques heures. Sauf que sa routine réduit ces moments au strict minimum. Et l’addition s’en ressent sur la facture d’énergie.

Au final, ce qui frappe, c’est l’effet cumulé de gestes simples. Un joint ici, un rideau là, une bouillotte au pied du lit, un déshumidificateur près d’une fenêtre. Rien de spectaculaire, beaucoup de cohérence. Et pour Charlene Woracker, des économies annoncées de l’ordre de 960 € par hiver, sans renoncer au confort familial. "La literie en molleton ou en coton brossé est tellement plus chaude", insiste-t-elle. Une phrase qui résume bien sa méthode: choisir des solutions basiques, mais qui font vraiment la différence.