Voici comment j'ai fait chuter ma facture d'eau et d'électricité dans la salle de bain, avec 3 gestes et un réglage à 55 degrés
Mis à jour le 2 novembre 2025Ce n’est ni la cuisine ni le salon. Cette pièce grignote vos budgets sans bruit, surtout quand reviennent les matins froids.
On pense souvent aux plaques, au four ou au frigo pour expliquer une facture qui grimpe. Sauf que la pièce qui pèse le plus sur le duo énergie-eau se cache derrière une autre porte. En 2025, alors que les prix restent scrutés à l’euro près, la salle de bain s’impose comme le vrai point de bascule du foyer.
Pourquoi elle et pas la cuisine, longtemps accusée à tort de tous les maux ? L’explication tient en une poignée d’habitudes, un réglage discret et quelques équipements mal choisis. Et là, le changement est rapide.
Ce détail méconnu qui plombe la facture d'eau et d'électricité dans la salle de bain
La salle de bain concentre l’eau chaude, donc l’essentiel de l’énergie consommée au quotidien. Une douche traditionnelle engloutit entre 60 et 80 litres, quand un lavage express en mobilise moins de 10. Chaque litre chauffé se répercute sur la facture d'électricité ou de gaz et, à la fin du mois, le delta se voit. Quand l’automne arrive, on rallonge naturellement le temps sous le pommeau. Mauvaise idée.
Autre piège discret: les appareils de routine. Chauffe-eau, sèche-serviettes, sèche-cheveux… Tous ces usages rapprochés, souvent concentrés le matin, tirent sur le compteur. Et ce n’est pas tout. Flacons jetables, gels qui s’accumulent, emballages à usage unique: côté déchets, la salle de bain surpasse la cuisine. Passer aux produits solides, aux formats rechargeables et au vrac réduit les achats, donc l’addition, tout en allégeant la poubelle.
À l’inverse, la cuisine fait parfois mieux qu’on le croit: cuisson couvercle posé, lave-vaisselle moderne économe, préparation groupée… Ces automatismes limitent déjà l’impact. Dans la salle de bain, on à tendance à moins y penser.
Douches de 5 minutes et pommeau éco: l'effet concret sur la consommation
Le premier levier est chronométrique. Passer d’une douche de dix minutes à cinq minutes fait économiser jusqu’à 40 litres d’eau chaude à chaque passage. Un sablier dans le bac, une playlist calibrée ou une alarme discrète suffisent à ancrer le réflexe. On garde le confort, on coupe l’excès.
Deuxième levier: le pommeau de douche économique. Les modèles actuels réduisent le débit jusqu’à deux fois, tout en maintenant une pression agréable grâce à un mélange air-eau. Le ressenti reste enveloppant, et le volume d’eau chaude chute franchement. Résultat: moins de litres à chauffer, moins d’énergie mobilisée.
Dernier point de routine: éviter le ruissellement inutile entre deux gestes. Fermer l’eau pendant le shampoing ou le nettoyage du visage revient à supprimer de longues secondes de chauffe. Additionnées sur une semaine, ces micro-coupures font une vraie différence sur la facture d'eau.
Réglé à 55 degrés, le chauffe-eau change la donne cet hiver
Le réglage du chauffe-eau fait souvent toute la différence, sans qu’on y touche pendant des années. Abaisser le thermostat à 55 degrés (au lieu de 60, par défaut fréquent) évite la surchauffe inutile et limite la formation de calcaire. On ne perd ni en hygiène ni en confort, et on gagne en sobriété sur toute la saison froide 2025.
Ce réglage n’a d’effet que si l’appareil fonctionne bien. Un ballon entartré se met à consommer plus pour fournir la même quantité d’eau chaude. Un entretien régulier, c’est moins d’énergie gaspillée. Les fuites, même fines, posent un double problème: elles gonflent la consommation d’eau et exposent à des factures de fin de mois très salées. Un contrôle rapide avant l’hiver évite des sueurs froides.
Les produits et accessoires pèsent aussi, côté budget. Un savon solide tient souvent deux à trois fois plus longtemps qu’un gel douche. Lingettes et cotons lavables remplacent des dizaines d’achats jetables. De nombreux magasins proposent désormais des comptoirs en vrac pour shampoing, gel douche ou lessive: on recharge, on paye moins, on jette moins. Simple et efficace.
Envie d’aller plus loin sans sacrifier le confort? Rationaliser l’armoire de toilette calme à la fois le porte-monnaie et les volumes utilisés: un soin visage, un corps, un cheveux suffisent au quotidien. En espaçant les lessives de linge de toilette, on réduit aussi l’eau et l’énergie dédiées au séchage. Et l’on s’épargne du temps, ce qui compte tout autant.
Au bout du compte, les leviers qui pèsent le plus sont connus et concrets: une douche plus courte, un pommeau de douche économique, un chauffe-eau à 55 degrés, des produits solides et une vigilance sur les fuites. Mis bout à bout, ils reconfigurent la salle de bain, cette pièce qu’on sous-estime encore, et qui pilote pourtant une large part de la facture d'eau et d'électricité.