Voici la tarte au maroilles AOP qui réchauffe novembre 2025, simple et ultra fondante, avec ce détail croustillant que l’on ne vous dit jamais
Mis à jour le 7 décembre 2025
Entre les frimas et les tablées, ce grand classique du Nord revient avec une promesse de chaleur… et un secret.
Dans les cuisines françaises, l’automne installe ses envies de recettes généreuses, faciles à partager et à servir bien chaudes. Parmi elles, la tarte au maroilles s’impose, portée par le terroir du Nord et un goût qui ne laisse personne indifférent. On à tous un souvenir de pâte dorée et de fromage fondant qui embaume la maison, un dimanche soir de novembre.
Cette version simplifiée reste fidèle aux gestes des familles du Nord, avec peu d’ingrédients, un four bien préchauffé et une cuisson précise. Le résultat vise une pâte qui croustille, une garniture onctueuse, un fromage qui perle sans se sauver. La promesse tient en trois étapes.
Pourquoi la tarte au maroilles AOP s’impose en novembre et ce détail de pâte qui change tout
Quand les journées raccourcissent, la cuisine du Nord retrouve naturellement sa place au centre de la table. La tarte au maroilles coche toutes les cases de la saison: réconfort, simplicité et convivialité. La base choisie compte énormément. Une pâte brisée pur beurre apporte ce grain sablé si agréable sous la dent et soutient la générosité du fromage sans détremper.
Le maroilles, surtout en version maroilles AOP, apporte son caractère franc et sa texture crémeuse en cuisant. Tranché en lamelles épaisses et disposé sur une crème assaisonnée, il fond en un voile doré. Ce qui change tout se joue au bord du moule: laisser les morceaux effleurer la pâte pour une dorure nette et régulière.
Les ingrédients précis et ce geste simple qui garantit une garniture onctueuse
La force de cette tarte réside dans la précision des quantités et un appareil homogène. Fouetter les œufs avec la crème fraîche suffit, sans sel, le fromage s’en charge. Poivrer généreusement donne de la profondeur, surtout si l’on sert la tarte avec une salade bien relevée.
- 1 pâte brisée pur beurre
- 250 g de maroilles AOP
- 20 cl de crème fraîche épaisse
- 2 œufs
- Poivre du moulin
- Une noix de beurre pour le moule
Beurrer le moule, dérouler la pâte et lisser l’appareil à la spatule pour une répartition régulière. Ne pas retirer la croûte du fromage, la garder protège la texture en cuisson. Les lamelles bien serrées garantissent une fonte uniforme et un dessus joliment bullé.
La bonne cuisson à 200 °C pendant 25 minutes pour un coeur fondant
Préchauffer le four à 200 °C assure une saisie immédiate qui fige la base et favorise une pâte croustillante. Glisser la tarte sur grille plutôt qu’en plaque, tout en bas du four, renforce cette tenue. Au bout de 25 minutes, le fromage commence à perler, la pâte dore, la crème se fige juste ce qu’il faut, presque tremblotante au centre.
Couper tout de suite n’est pas une bonne idée. Laisser reposer quelques minutes sur le plan de travail, la chaleur diffuse et les saveurs se posent. L’idée est simple : garder la pâte croustillante tout en obtenant une garniture presque mousseuse.
Les astuces, accompagnements et variantes ch’tis à adopter tout l’automne
Pour un résultat plus intense, choisir un maroilles AOP bien affiné. Attendre dix minutes avant de trancher aide à obtenir des parts nettes et très moelleuses. Un filet de crème fraîche versé juste avant d’enfourner accentue le côté coulant, tandis qu’une pointe de muscade dans l’appareil relève le fromage sans le dominer.
Côté table, servir la tarte bien chaude avec une salade de jeunes pousses et une vinaigrette à l’échalote met joliment en valeur le fromage. Des pommes de terre vapeur, voire un écrasé rustique, complètent l’assiette pour un dîner à la ch’ti. Une bière ambrée locale trouve facilement sa place, tout comme une vaisselle colorée qui réchauffe l’ambiance d’automne.
Envie de varier sans trahir l’esprit de la recette? Quelques éclats de noix apportent du croquant, des lamelles de poires jouent la carte sucré-salé. Quand arrivent les premières gelées, des lardons fumés rissolés ou des endives effilées passées à la poêle réveillent la tarte avec un clin d’œil aux spécialités régionales. Même sur pâte feuilletée ou pâte à pain, la magie opère, tant que la cuisson reste à 200 °C et la durée maîtrisée autour de 25 minutes.