Voici l'astuce anti-squat à base de sauge et laurier qui refait surface en 2025, et pourquoi des foyers français s'y accrochent encore

Mis à jour le 20 novembre 2025
Sauge à la porte, laurier aux fenêtres, l'idée revient en France. Un geste rassurant face au risque de squat. Craindre de retrouver son logement occupé n’a plus rien d’anecdotique.

Sauge à la porte, laurier aux fenêtres, l'idée revient en France. Un geste rassurant face au risque de squat.

Craindre de retrouver son logement occupé n’a plus rien d’anecdotique. Chaque année, en France, des centaines de logements sont investis illégalement, souvent quand la maison reste vide pendant les vacances. Face à cette angoisse, les solutions high-tech se multiplient, des alarmes aux caméras connectées. Et, plus discrètement, une vieille habitude réapparait dans les entrées.

Cette pratique fait appel à des plantes du quotidien, rangées d’ordinaire dans le placard à aromates. Depuis quelques mois, elle circule à nouveau sur les réseaux, relayée comme un geste protecteur facile à adopter. Elle s’appuie sur des croyances anciennes et un symbolisme bien ancré. L’objectif de cette démarche : se rassurer autant que protéger sa porte.

Sauge, laurier et anti-squat, ce retour qui intrigue les propriétaires

Le parfum de la Méditerranée s’invite sur les seuils. En France, certains propriétaires accrochent un petit bouquet de sauge ou de laurier à leur porte, parfois près des fenêtres, pour tenir à distance d’éventuels intrus. L’idée peut sembler folklorique, et pourtant, elle regagne du terrain à mesure que la peur du squat s’installe. Les lois récentes promettent d’accélérer les procédures, mais l’angoisse, elle, ne disparaît pas. Alors oui, quelques-uns ressortent des gestes symboliques qu’ils jugent rassurants.

Rituels ancestraux, seuils et odeurs, d'où vient cette croyance

La sauge blanche bénéficie d’une longue histoire rituelle. Chez les druides, elle était tenue pour sacrée. Dans les traditions amérindiennes, elle s’utilise pour purifier un lieu et nettoyer les esprits négatifs. L’idée générale reste la même: on éloigne ce qui est perçu comme nuisible, on protège ce qui compte.

Le laurier, lui, porte une symbolique de chance et de protection depuis l’Antiquité romaine. Aujourd’hui, certains milieux ésotériques perpétuent ces usages. Sur les réseaux, des vidéos montrent des bouquets accrochés sur un battant ou posés près d’un vitrage, comme un petit rempart invisible. L’odeur caractéristique sert de marqueur, presque comme une barrière qu’on pose entre l’intérieur et l’extérieur. Et si cela parle à autant de gens, c’est que le seuil concentre toutes les peurs… et tous les espoirs.

Entre apaisement et limites, ce que cette astuce peut réellement

Il faut le rappeler clairement: ni la sauge ni le laurier ne remplacent une alarme. Aucune preuve ne valide l’efficacité de ces plantes contre une intrusion ou une occupation illicite. En revanche, ce petit rituel apaise. Il donne le sentiment d’avoir posé un acte de protection, de se tenir prêt, même modestement.

Et pourtant, cette corde symbolique n’est qu’un complément. Les personnes qui l’adoptent ne renoncent pas aux outils concrets, elles cherchent surtout à chasser l’impuissance. C’est aussi une façon de dire à voix basse qu’on veille.

Vacances et absences, les bons réflexes anti-squat à appliquer

À l’approche des départs de fin d’année, on a tous penser à mieux sécuriser la maison. Pour éviter les mauvaises surprises, les gestes pratiques restent la meilleure base, surtout si le logement demeure vide plusieurs jours. Une poignée d’habitudes peuvent faire la différence, en plus d’un éventuel bouquet attaché au battant.

  • Simuler une présence avec une lumière programmable, la relève régulière du courrier, des volets ouverts puis fermés par alternance
  • Signaler son absence aux forces de l’ordre via l’opération Tranquillité Vacances afin de bénéficier de passages près du domicile
  • Renforcer les accès en choisissant des portes sécurisées, en ajoutant des barres, des caméras connectées et des alarmes
  • Affirmer la dissuasion par un panneau mentionnant la vidéosurveillance bien visible depuis la rue

En résumé? Les bouquets de laurier et de sauge ne feront pas fuir un intrus déterminé, mais ils s’inscrivent dans une pratique intime qui parle à beaucoup. Sauf que la vraie sécurité se construit avec des mesures concrètes, pensées pour votre logement et votre rythme de vie. Et l’odeur d’un petit brin d’herbe ne fait pas de mal non plus, quand on rentre les clés à la main.