Voici l’astuce du chauffage à la bougie qui intrigue l’hiver 2025 pour se chauffer sans radiateur et alléger la facture d’électricité

Mis à jour le 16 novembre 2025
Une technique maison attire des milliers d’internautes pour réchauffer une pièce sans rallumer le thermostat. Et ça fait parler. Avec la flambée des prix de l’énergie et des logements parfois difficiles à chauffer, beaucoup cherchent des solutions simples, rapides et peu chères.

Une technique maison attire des milliers d’internautes pour réchauffer une pièce sans rallumer le thermostat. Et ça fait parler.

Avec la flambée des prix de l’énergie et des logements parfois difficiles à chauffer, beaucoup cherchent des solutions simples, rapides et peu chères. Sur les réseaux, un montage à base de bougies et de pots en argile revient chaque hiver. On parle d’un bricolage minimal, réalisable avec ce qu’on a souvent déjà sous la main, pour une chaleur de proximité.

L’idée tient surtout à la physique: la chaleur d’une flamme se concentre dans une cloche en terre cuite, puis se diffuse lentement dans la pièce. L’intérêt ne réside pas dans une promesse miracle, mais dans un appoint local, utile quand on télétravaille, qu’on lit ou qu’on dîne dans une petite pièce. Et on a tous envie d’essayer, non.

Chauffage à la bougie et pots en terre cuite, le bricolage qui fait grimper quelques degrés

Le montage circule depuis plusieurs hivers, et il tient en quelques éléments de base. On place des bougies chauffe-plat sous deux pots en terre cuite inversés, l’un petit logé dans l’autre plus grand. L’argile absorbe la chaleur des flammes, puis la restitue doucement, créant un mouvement d’air tiède autour du dispositif. Le principe reste simple : concentrer la chaleur des bougies dans une cloche en argile.

Pour réussir ce chauffage à la bougie, l’important se joue dans la stabilité et l’aération autour des flammes. Une assiette ou une base en terre cuite répartit la chaleur, tandis qu’une petite grille surélève l’ensemble pour laisser l’air circuler. L’effet se perçoit mieux dans une pièce fermée, isolée du couloir et des courants d’air, où l’on cherche juste à gagner quelques degré à proximité.

  • Réunir deux pots en argile (un petit, un grand), quatre bougies chauffe-plat, une base en terre cuite, une grille et un dessous de plat.
  • Poser les bougies sur la base, les allumer, puis coiffer avec le petit pot retourné.
  • Recouvrir d’un second pot plus grand, toujours à l’envers, pour accumuler la chaleur.
  • Installer le tout sur un support stable, loin des textiles, avec de l’espace autour.
  • Patienter quelques minutes: l’argile se réchauffe et diffuse une chaleur douce en continu.

On l’utilise comme on garderait une bouillotte sur les genoux, à côté d’un bureau ou au coin du canapé. Le résultat reste modeste, mais confortable à courte distance, surtout en soirée quand la température baisse.

Un appoint utile, pas un radiateur pour tout l’appartement

Ce système ne remplace pas un chauffage central et n’a pas vocation à maintenir 19 °C partout. Il rend service dans une pièce compacte, porte fermée, quand on cherche un cocon de chaleur. Dans un studio bien calfeutré, on ressent vite la différence à portée de main.

D’après l’Agence de la transition écologique (ADEME), abaisser son thermostat d’un degré représente environ 7 % d’économie d’énergie. Ce bricolage en argile devient alors un complément malin pour réduire la chauffe globale tout en préservant le confort là où l’on se pose. L’idée n’est pas d’ignorer le chauffage, mais de l’ajuster plus finement pièce par pièce, selon l’usage.

On y gagne surtout en sensations: mains tièdes, air moins frais autour de soi, impression de cocon dans un bureau ou une petite chambre. Et si la pièce est bien isolée, cet appoint fait d’autant mieux son travail sur la durée du soir.

Des gestes gratuits qui pèsent sur la facture d’électricité en France

Le chauffage d’appoint fait son effet s’il s’inscrit dans une routine maline pendant l’hiver 2025. On profite au maximum des rayons du soleil la journée, puis on ferme volets et rideaux dès la nuit tombée. Les portes des pièces inoccupées restent closes pour concentrer la chaleur là où l’on vit.

On pense aussi aux sources de chaleur passives du quotidien: un four qui refroidit après une cuisson, le linge chaud qui sort du tambour, une douche qui vient de se terminer. Selon l’ADEME, une maison bien isolée peut conserver jusqu’à 80 % de la chaleur issue de ces apports passifs. Un tapis épais au sol coupe la sensation de froid, surtout dans les pièces carrelées, et on se sent mieux sans rien changer à l’installation électrique.

Soleil d’hiver et maisons passives, les idées à garder en tête

Le meilleur chauffage reste souvent la lumière du jour. On dégage les fenêtres au sud, on recadre les plantes qui font de l’ombre, on nettoie les vitrages pour laisser entrer un maximum de clarté. Des teintes plus foncées en extérieur, quand on rénove, absorbent davantage la chaleur et la restituent lentement aux murs.

Dans une perspective plus globale, l’orientation au sud et l’isolation des parois vitrées forment la base des habitations dites passives. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) indique que ces principes peuvent diviser par deux la consommation énergétique. On est dans une logique de capter ce que le soleil donne, puis de retenir cette chaleur par une enveloppe soignée.

Reste le quotidien. On ajuste le thermostat, on choisit la pièce où l’on passe sa soirée, on combine apports passifs et petit montage à base de pots en argile. L’ensemble crée un confort à taille humaine, sans faire bondir la facture d’électricité.