Voici le far breton aux pruneaux qui fait chavirer novembre 2025, moelleux et facile comme en Bretagne, avec une cuisson qui change tout
Mis à jour le 10 décembre 2025
Un dessert d'automne moelleux, aux pruneaux fondants, simple à préparer et fidèle à l'esprit breton, sans prise de tête.
Quand les soirées de novembre refroidissent, la cuisine reprend ses parfums d’antan. Le far breton s’y installe en invité star, doré sur les bords, tremblotant au centre, avec ces morceaux de pruneaux qui éclatent de douceur. Un classique familial qui ne demande ni technique rare ni ingrédients introuvables.
Cette version mise sur la simplicité et la générosité, avec du lait entier, une bonne dose d’œufs et une farine de blé soigneusement travaillée pour éviter les grumeaux. Le résultat vise une texture ultra-moelleuse, fidèle aux souvenirs de vacances en Bretagne. Et franchement, on s’y voit déjà.
Ce choix de pruneaux d'Agen qui rend chaque part fondante
Le succès de ce dessert tient d’abord à la qualité du fruit. Optez pour des pruneaux d'Agen bien charnus, naturellement sucrés et souples au doigt. Leur chair tendre infuse l’appareil pendant la cuisson et donne ce parfum rond, presque confituré, qu’on cherche en bouche.
Vos pruneaux paraissent un peu fermes à l’ouverture du sachet ? Laissez-les se détendre quelques minutes dans un thé tiède. Pas d’alcool obligatoire, mais un filet de rhum ambré rehausse la note fruitée sans couvrir le goût. Et surtout, répartissez-les généreusement au fond du moule pour en retrouver à chaque coup de couteau.
Les ingrédients justes qui font la différence au goûter d'automne
- 250 g de pruneaux dénoyautés moelleux
- 200 g de farine de blé
- 150 g de sucre en poudre
- 4 gros œufs
- 75 cl de lait entier
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 pincée de sel
- 20 g de beurre pour le moule
- Optionnel 2 cuillères à soupe de rhum ambré
Le tandem lait entier + œufs donne la tenue et la douceur. La farine de blé tamisée garantit une pâte lisse, sans lourdeur. Le sucre vanillé apporte la note réconfort, tandis que la pincée de sel relève les saveurs et évite l’effet plat. En novembre, on aime ce côté riche mais pas plombant, parfait pour un brunch ou un goûter au chaud à la maison.
Les gestes de l'appareil et du moule qui assurent le moelleux
Beurrez franchement un grand plat à gratin ou un moule rond d’environ 20 cm de diamètre. Fouettez les œufs avec le sucre, le sucre vanillé et le sel jusqu’à obtenir un mélange pâle. Versez la farine en pluie et mélangez pour former une base épaisse, uniforme, puis délayez progressivement avec le lait en filet pour une texture lisse. Si l’envie vous prend, ajoutez le rhum en dernier.
Vous craignez les grumeaux ? Tamisez la farine et fouettez sans pause pendant l’ajout du lait, c’est imparable. Parsemez aussitôt le fond du moule de pruneaux bien répartis. Certains aiment les poudrer d’un voile de farine pour limiter la descente au fond, d’autres préfèrent les laisser remonter librement pour créer des zones plus fondantes. L'objectif de cette démarche : obtenir une bouchée équilibrée, fruitée et douce.
La cuisson à 160°C et le repos qui transforment le far breton
Préchauffez le four à 160°C. Cette cuisson lente sur environ 1 heure donne une pâte prise mais encore souple, avec un centre à peine tremblotant. Le far dore, se bombe, puis se pose tranquillement en sortant du four. Et là, patience. Le repos jusqu’au tiédissement permet à la mie de se stabiliser et d’atteindre sa texture ideale.
Côté pratique, placez le plat à mi-hauteur. Chaleur tournante ou statique, les deux fonctionnent; avec la résistance classique, ajoutez quelques minutes si besoin. Pour le service, tiède ou à température ambiante, c’est parfait. Les Bretons le mangent nature, mais une cuillerée de crème fraîche épaisse ou une compotée de pommes chaudes s’accorde très bien avec la douceur des pruneaux. Un verre de cidre brut, ou une tasse de thé, et l’après-midi prend une autre allure.
Envie d’une touche perso sans dénaturer la base ? Un zeste d’orange finement râpé donne un relief discret. Une cuillerée de crème dans l’appareil accentue le moelleux sans alourdir. Et pour conserver ce joli fondant plusieurs jours, gardez le far dans son plat, couvert d’un film ou d’un torchon. À température ambiante quand la maison est fraîche, au réfrigérateur en cas de chauffage fort. Il reste au top jusqu’à trois jours, parfois même meilleur le lendemain, quand les arômes se fondent.
Qu’il arrive en grandes parts à l’assiette ou en cubes sur un buffet, ce far breton coche toutes les cases de la saison. Simple, généreux, et surtout, réconfortant quand les jours racourcissent.