Voici le gâteau au kaki ultra fondant qui fait chavirer l’automne : 2 kakis, 30 minutes à 170°C et une douceur qui change tout

Un dessert d’apparence sage, un fruit solaire, et au final une texture qui surprend par sa finesse. Intriguant, non.

Dans bien des cuisines françaises, l’automne 2025 donne envie de recettes courtes, chaleureuses, faciles à partager. Le gâteau au kaki coche toutes les cases: ingrédients simples, parfum délicat, belle couleur ambrée et un moelleux qui réconforte dès la première bouchée. On s’éloigne du gâteau standard pour un plaisir fruité, souple et lumineux, parfait au goûter comme en fin de repas.

Car le kaki, souvent croqué cru, révèle en pâtisserie une rondeur inattendue. Sa chair devient velours, son sucre reste discret et sa tenue fond. Le résultat surprend sans en faire trop. Vous allez voir.

Ce fruit solaire qui transforme un gâteau au kaki en instant réconfort

Le secret commence au marché. Choisissez des kakis bien mûrs, à la chair souple, parfumée, presque confite au toucher. Sous la peau orange, la pulpe se mixe en une purée brillante, dense, qui apporte liaison et douceur sans noyer le goût. On parle d’un fruit qui fait le job du beurre et d’une partie du sucre, tout en laissant une note miellée très nette.

Une fois réduite en purée, la chair livre ce que l’on cherche en pâtisserie maison: une base onctueuse qui ne sèche pas. Résultat, la pâte prend du corps, la mie reste moelleuse longtemps, et la croûte dore joliment sans se durcir. Et pourtant… il suffit d’un geste simple pour basculer dans la gourmandise.

Ce geste tient dans la maturité du fruit. Plus la pulpe est soyeuse, plus le gâteau gagne en fondant. Pas besoin de techniques compliquées, juste de la patience pour sélectionner le bon panier, celui qui embaume déjà.

La méthode inratable: 2 kakis, 170°C et 30 minutes pour un moelleux qui tient ses promesses

La base se prépare en quelques minutes. Fouettez d’abord les œufs avec le sucre blond jusqu’à obtenir une mousse pâle. Incorporez la purée de kakis, puis l’huile végétale neutre pour lisser le tout. Ajoutez la farine tamisée avec la levure et une pincée de sel, éventuellement relevée d’un trait de vanille. Une pâte à peine mélanger suffit: on veut garder l’air incorporé au fouet.

Cette formule repose sur des repères précis, faciles à mémoriser, qui évitent les mauvaises surprises en semaine comme le week-end.

  • Environ 350 g de chair de kakis pour la purée
  • 170°C en chaleur tournante, four préchauffé
  • 30 à 35 minutes de cuisson, pas davantage

Versez la pâte dans un moule chemisé ou beurré. Surveillez: la surface doit prendre une teinte dorée avec une fine croûte brillante. La lame d’un couteau ressort avec quelques miettes humides, signe que la mie restera souple au centre, sans cœur liquide. Laissez reposer avant de démouler, le temps que la structure se fige et que le parfum envahisse la cuisine.

Côté ingrédients, la simplicité rassure. Deux gros kakis pour la purée, 100 g de sucre blond pour l’équilibre, 2 œufs, 90 g de farine, 40 g d’huile, un sachet de levure (11 g), une pincée de sel, et si l’envie vous prend, une pointe de vanille. Rien de plus. La texture parle d’elle-même.

Astuces et accords qui changent tout: noix, épices, yaourt pour un dessert d’automne

Envie d’une touche croquante au-dessus de la mie tendre? Parsemez la pâte avant cuisson d’éclats de noix torréfiées ou d’amandes effilées. Le contraste marche à tous les coups. Côté parfum, une pincée de cannelle ou une râpée de fève tonka rehaussent le caractère caramélisé du kaki. On reste dans la douceur épicée, jamais envahissante.

Pour enrichir la texture, ajoutez quelques dés de poire dans la pâte. Le fruit fond en cuisant, renforce la sensation moelleuse et laisse une touche juteuse au centre. C’est une variation simple, fidèle à l’esprit du gâteau, qui garde le kaki au premier plan.

Au service, visez le tiède. Une cuillerée de yaourt nature à la texture onctueuse glissée à côté, ou un nuage de crème fouettée, et vous tenez un équilibre net entre sucre, gras et fruit. Quelques dés d’orange confite apportent un relief acidulé, un voile de sucre glace dessine le décor. Avec un thé fumé, une infusion épicée ou un café du matin, l’accord fonctionne tout de suite.

Dernier repère pour la table: ce gâteau supporte très bien le repos. Il se tient au frais sous cloche, la mie garde sa souplesse, et les arômes de fruit gagnent en intensité après quelques heures. L’automne a rarement eu l’air aussi gourmand sans effort.