Voici le goûter parfumé de l’automne: ces biscuits croquants à la farine de châtaigne et pépites de chocolat, prêts en 15 minutes à 170 °C

Une odeur boisée, un four qui crépite, un croquant à peine doré. Le goûter se met au rythme des feuilles qui tombent.

Quand les journées raccourcissent, beaucoup cherchent un repère simple et chaleureux. Ces biscuits réunissent ce que la saison a de plus réconfortant: le caractère rustique de la farine de châtaigne et la douceur des pépites de chocolat. On les prépare en quelques gestes, pour un moment qui tient autant du rituel que de la gourmandise.

Leur intérêt tient à une promesse claire: un goûter parfumé, net et subtil à la fois, facile à partager. Le contraste entre le croquant des bords et le cœur tendre fait toute la différence. Et pourtant, la liste d’ingrédients reste courte. Intrigant, non.

Ce duo farine de châtaigne et chocolat qui réveille le goûter d’automne

Ces biscuits croquants racontent la saison à chaque bouchée: arômes boisés, souvenirs d’enfance, chaleur réconfortante. La châtaigne, emblème de nos forêts, imprime sa personnalité sans écraser le chocolat. Résultat: une bouchée franche, qui s’autorise un léger moelleux au centre et craque juste ce qu’il faut sur les bords.

Le secret tient dans l’équilibre entre matières sèches et humides. La châtaigne apporte une intensité grillée, la pâte reste souple, le chocolat fond sans inonder. On obtient des biscuits qui se tiennent, dorent vite, et restituent parfaitement le goût de saison. Sauf que le geste compte autant que la recette.

  • Farines: 100 g de farine de châtaigne et 80 g de farine de blé (ou tout-châtaigne, avec un trait de lait ou de compote pour assouplir)
  • Matière grasse et sucre: 80 g de beurre doux, 70 g de sucre roux
  • Liant et sel: 1 œuf, 1 pincée de sel
  • Gourmandise: 80 g de pépites de chocolat noir
  • Option: vanille liquide (1 c. à café) ou zeste d’orange non traitée

Pour personnaliser, on glisse quelques noisettes concassées, des raisins secs ou des éclats d’orange confite. Un soupçon de cannelle, de cardamome ou de fève tonka relève la châtaigne sans la masquer. Et on reste mesuré: ces ajouts doivent soutenir, pas dominer.

Les bons gestes et la cuisson à 170 °C: ce détail qui change tout sur le croquant

Tout commence par une base soignée. Travaillez beurre et sucre jusqu’à obtenir une pommade lisse. Ajoutez l’œuf, mélangez sans fouetter pour garder une texture souple. Incorporez la farine de châtaigne, la farine de blé et le sel. La pâte doit être moelleuse, non collante.

Terminez avec les pépites de chocolat et, si vous aimez, la vanille ou le zeste d’orange. Prélevez des boulettes de la taille d’une noix, aplatissez-les légèrement, et répartissez bien les pépites. Posez sur une plaque recouverte de papier cuisson, en espaçant.

Le détail qui change tout: un passage au réfrigérateur d’environ 20 minutes avant façonnage. La pâte gagne en tenue, les contours restent nets et le croquant s’affirme à la cuisson. Et si vous aimez le contraste, parsemez une pincée de fleur de sel sur la pâte crue: la châtaigne s’embrase, le chocolat se fait plus intense.

Cuisson: 170 °C, chaleur tournante, 13 à 15 minutes. Les bords doivent blondir, le centre rester souple. À la sortie du four, laissez tiédir: les biscuits gagnent en croquant tout en conservant ce cœur tendre que la châtaigne sait offrir. Ils ont tendances à disparaître avant d’atteindre la boîte en métal.

Ingrédients, variantes et accords: le petit plus qui sublimer le goûter d’automne

Envie d’un effet forêt après la balade? Quelques dés de poire fraîche dans la pâte apportent une note juteuse et légère. Une goutte de miel de châtaignier renforce la signature aromatique et enveloppe les arômes sans alourdir. On reste sur de petites touches pour garder l’équilibre.

Côté boissons, la saison appelle du réconfort. Un chocolat chaud onctueux, un café filtre corsé ou une tisane épicée jouent les alliés naturels. À côté, quelques carrés de chocolat noir et une poignée de fruits secs prolongent le plaisir sans voler la vedette.

Pour la présentation, jouez la carte retour de cueillette: une planche en bois, quelques feuilles séchées, les biscuits encore tièdes. Pour la conservation, une boîte en métal hermétique suffit, le croquant se garde plusieurs jours. Et si vous aimez les offrir, un sachet kraft et une ficelle, ça raconte déjà l’histoire de la fournée.

Dernier conseil pour un résultat net: surveillez la fin de cuisson. Dès que le bord roussit, sortez la plaque. La châtaigne brunit vite et son goût peut basculer. C’est ce petit timing, entre 13 et 15 minutes, qui signe un biscuit doré mais pas sec.

Au fond, ces biscuits tiennent leur promesse: peu d’ingrédients, un geste précis, et un goût d’automne qui remplit la cuisine. On les croque au goûter, on les partage au bureau, on les glisse dans un sac pour une sortie. La saison tient ses promesses dans une bouchée, et c’est tout ce qu’on attendait.