Voici le maquillage d’Halloween sans chimie: trois ingrédients, un faux sang vegan et une routine zéro déchet pour toute la famille

Des déguisements qui font peur, oui. Mais pas pour la peau ni la planète. Et si on changeait nos gestes ?

Dernière ligne droite avant la nuit du 31 octobre: les idées fusent, les pinceaux aussi. Sauf que beaucoup de produits vendus pour le maquillage d’Halloween contiennent des surprises dont on se passerait bien. Les familles françaises, très attentives en 2025 à ce qu’elles appliquent sur la peau des enfants, cherchent des solutions rapides, ludiques et plus propres.

Bonne nouvelle, elles existent. Les palettes du commerce affichent des couleurs intenses, mais elles embarquent parfois métaux lourds, parabènes, plastiques et colorants issus de la pétrochimie. On peut garder le frisson sans les ingrédients qui fâchent. La solution tient en trois ingrédients.

Maquillages du commerce: ces substances qui s’invitent sur la peau des enfants

Le soir venu, on attrape un tube de faux sang et une palette flashy. Et pourtant… ces formules industrielles renferment souvent des composants aussi indésirables qu’invisibles: conservateurs puissants, colorants synthétiques, plastiques qui se glissent en micro-particules. La présence de métaux lourds comme le plomb, le nickel ou le chrome, mais aussi de parabènes et de certains perturbateurs endocriniens, inquiète autant les parents que les pros de la santé.

Le risque immédiat n’a rien d’anecdotique. Même pour une utilisation ponctuelle, ces fards peuvent déclencher rougeurs, irritations ou démangeaisons, avec des résidus qui stagnent dans les pores. Le faux sang trop chargé en chimie tache parfois, dessèche, et laisse une odeur âcre qui gâche un peu la fête. Bref, un maquillage qui marque trop… et pas au bon endroit.

Trois ingrédients naturels pour un maquillage d’Halloween maison qui fait peur sans polluer

Ici, pas besoin d’un labo. En 2025, on trouve partout les essentiels: magasins bio, pharmacies, parfois même la cuisine. Ce trio permet de composer des fards sur mesure, confortables et faciles à retirer.

  • Argile: verte, rouge, blanche, rose ou jaune, elle offre une palette naturelle pour peaux de zombies, teints cadavériques ou pommettes fantomatiques.

Pour compléter, le charbon végétal activé apporte un noir profond pour les ombres, les sourcils dramatiques, les cicatrices dessinées au pinceau. Et l’huile de coco sert de liant doux, onctueux, nourrissant, qui facilite l’application et protège l’épiderme.

La recette des fards visage et paupières tient en quelques gestes. On mélange les poudres choisies (argile seule pour les teintes claires, argile plus un peu de charbon pour foncer), puis on ajoute un filet d’huile de coco jusqu’à obtenir une pâte souple. On ajuste la nuance sur le dos de la main, on applique au doigt ou au pinceau. Pour moduler la texture, une goutte d’eau florale suffit; pour fixer, un voile de fécule de maïs imite les pros, sans additif. Chez nous, ça à tenu toute la soirée.

Côté confort d’usage, on applique sur peau propre, légèrement hydratée. Le soir, un coton imbibé d’huile de coco efface tout en deux passages, sans tiraillement. L’argile se rince facilement à l’eau tiède et ne laisse pas de film collant.

Faux sang vegan et gestes après la fête: ce détail qui change la soirée

Indispensable pour un costume qui fait son effet, le faux sang se prépare avec ce qu’on a déjà: un peu de sirop d’agave ou de sucre liquide, du cacao en poudre non sucré, un morceau de betterave cuite mixée et quelques gouttes d’eau. On mélange jusqu’à une texture fluide mais épaisse, pour un rouge profond rendu plus sombre par le cacao. Résultat: une teinte crédible, vegan, qui se nettoie à l’eau sans accrocher aux tissus.

Vous voulez des blessures plus réalistes? Ajoutez une pincée de fécule pour obtenir un aspect caillé. Rôle de vampire assoiffé? Une touche de betterave en plus intensifie le rouge. Zombie lessivé? Un peu plus de cacao amène cette nuance brunie, presque sale. On joue, on ajuste, on s’amuse. Et on garde le contrôle sur ce qu’on met sur la peau.

Après la fête, cap sur le zéro déchet. Les fards maison se conservent dans de petits bocaux hermétiques, à l’abri de la lumière, jusqu’à l’année suivante. Le faux sang non utilisé part au compost, sans regret. Pour le démaquillage, l’huile de coco fait office de nettoyant: massage doux, lingette réutilisable, rincage à l’eau tiède. Pas d’irritation, pas de résidus qui filent dans l’évier. Halloween s’efface, la douceur reste.