Voici le remède islandais contre le rhume, à base de mousse d'Islande et de miel brut, que les familles se transmettent encore en novembre 2025
Un remède hivernal circule en Islande, transmis en famille. Efficace contre la gorge qui pique, il reste introuvable en pharmacie.
En France, l’automne s’installe et les premiers rhumes gagnent les foyers. Nez bouché, voix voilée, toux sèche… on se tourne vers les rayons remplis de sprays et de pastilles. Au même moment, sur les terres froides d’Islande, un sirop maison refait surface dans les cuisines: un mélange de mousse d'Islande et de miel brut qui a accompagné des générations.
Pas de marketing ni d’étiquette brillante, mais une recette simple, transmise à voix basse. Elle s’appuie sur un lichen robuste, des gestes précis et un goût ambré que les enfants reconnaissent. Le secret tient à trois gestes.
Ce lichen d'Islande qui protège la gorge et calme la toux
La mousse d'Islande, lichen des plaines volcaniques, pousse dans un froid que peu de plantes supportent. Les Islandais la récoltent à la belle saison, la font sécher, puis l’utilisent quand le vent se lève et que les muqueuses tirent. Dans les foyers, on en fait des infusions, des décoctions et ce sirop qui circule lors des longues veillées.
Son intérêt tient à ses composés, cités par les herboristes locaux: les lichenines et les acides usniques forment une couche douce qui enveloppe la gorge irritée. Le résultat apaise la toux sèche et soulage la voix éraillée, fréquente quand l’air devient humide et froid. Rien d’ésotérique, juste un végétal accroché à la rocaille qui joue les boucliers.
Pour un lectorat français, ce lichen reste méconnu. Et pourtant… il figure déjà dans des sirops modernes pour la gorge, mais pas souvent marié au miel brut ni préparé comme les anciens, avec un temps d’infusion et une texture pensée pour tapisser la bouche.
Miel brut et sirop maison, l'accord qui apaise pendant le rhume
Le miel brut fait plus qu’adoucir la préparation. Sa richesse en sucres naturels donne un coup de pouce immédiat quand l’appétit baisse et que la fatigue s’installe. Sa texture onctueuse tapisse le fond de la gorge et atténue la sensation de picotement qui empêche de dormir.
Dans les foyers nordiques, on vante son côté antibactérien, apaisant, adoucissant. Le miel freine la prolifération des bactéries et calme l’irritation, deux atouts qui complètent la protection offerte par la mousse d'Islande. Sauf que l’intérêt de ce duo tient aussi au goût: l’amertume du lichen s’arrondit, la cuillerée devient plus facile à avaler.
On comprend alors pourquoi ce remède islandais contre le rhume est resté si populaire. Il réunit efficacité perçue, geste rassurant et saveur réconfortante quand le thermomètre chute en novembre.
La recette facile du sirop à la mousse d'Islande chez soi
Dans beaucoup de foyers islandais, le geste reste le même : une décoction de mousse d'Islande mêlée à du miel brut. Les proportions courantes sont simples et tenues en mémoire d’hiver en hiver.
- 25 g de mousse d'Islande séchée
- 500 ml d’eau
- 100 g de miel brut
On commence par rincer soigneusement la plante séchée pour ôter les poussières. L’eau frissonne, on plonge le lichen, on baisse le feu et on laisse infuser environ 30 minutes à couvert. Le liquide, légèrement réduit, se filtre finement avant de passer dans un bocal en verre résistant à la chaleur.
Il suffit ensuite d’ajouter le miel brut quand la décoction est encore tiède, puis de mélanger jusqu’à dissolution complète. Le sirop prend une teinte ambrée et une texture souple qui accroche bien à la cuillère. Les Islandais conseillent d’en prendre une petite cuillerée seule ou diluée dans une tisane dès les premiers signes de refroidissement.
Ce rituel ne prétend pas remplacer une consultation si les symptômes s’aggravent, mais il accompagne les débuts de l’hiver et les soirées où la lumière manque. On parle d’un savoir-faire domestique, pas d’un médicament standardisé.
Pourquoi ce remède n'apparaît pas en pharmacie en France
Le paradoxe intrigue: les ingrédients sont connus, leur usage aussi, pourtant impossible de trouver ce sirop tel quel en rayon. L’explication tient d’abord à la transmission familiale. La recette varie selon les maisons, les temps d’infusion, la quantité de lichen et la force du feu. Difficile de figer une formule sans trahir l’esprit d’origine.
Vient ensuite la question des normes, du contrôle et de la conservation. Un sirop vivant, enrichi de miel brut, ne se glisse pas si facilement dans les circuits industriels qui demandent stabilité et standardisation. L’Islande a préservé une logique du foyer et du geste, quand la France privilégie le produit prêt à l’emploi.
Reste un attachement affectif. Ce remède islandais se prépare à la maison, se sert avec une histoire, s’écoute autant qu’il se boit. Dans ce contexte, la confiance se joue entre la nature, la famille et l’expérience transmise, sans opposer pour autant l’avis du médecin. Et parcequ’on parle d’hiver, on parle aussi de réconfort.