Voici le secret pour une cuisson parfaite du riz, testé en cuisine pro, à adopter dès novembre 2025 pour ne plus rater l’accompagnement

Mis à jour le 14 décembre 2025
Un chef français livre une technique simple qui change tout dans la casserole, en un geste précis et très accessible. Star des assiettes du quotidien, le riz se montre souvent capricieux. Trop collant, pas assez cuit, trop sec… on a tous vécu l’assiette qui déçoit.
Voici le secret pour une cuisson parfaite du riz, testé en cuisine pro, à adopter dès novembre 2025 pour ne plus rater l’accompagnement

Un chef français livre une technique simple qui change tout dans la casserole, en un geste précis et très accessible.

Star des assiettes du quotidien, le riz se montre souvent capricieux. Trop collant, pas assez cuit, trop sec… on a tous vécu l’assiette qui déçoit. En cette fin d’année 2025, alors que les repas réconfort s’enchaînent, la question du bon geste se pose plus que jamais pour obtenir un accompagnement net et régulier.

Norbert Tarayre, cuisinier populaire auprès du grand public, rappelle une méthode sans chichi qui remet les compteurs à zéro. Elle ressemble à la cuisson des pâtes, ne réclame pas de calcul savant et tient ses promesses, y compris quand on manque de temps. Et là, on tend l’oreille.

Ce détail de cuisson du riz qui fait tout rater en semaine

Le problème vient souvent du dosage de l’eau et des variations de feu. Trop d’eau mesurée au jugé, ou pas assez, et c’est la porte ouverte au riz pâteux ou au cœur encore dur. Quand on additionne couvercle mal géré et temps de cuisson flou, l’erreur se répète. Beaucoup renoncent à une **cuisson parfaite du riz** parce qu’ils pensent que c’est une affaire de matériel ou de variété rare.

À l’inverse, l’idée défendue par Norbert Tarayre s’appuie sur une logique simple: on cuit dans beaucoup d’eau puis on **égoutte**. En supprimant la contrainte du ratio strict eau-riz, on évite l’approximation qui plombe les soirs pressés. Et surtout, on gagne une vraie régularité, plat après plat.

La méthode en grande eau du chef, étape par étape

Norbert Tarayre recommande d’utiliser une **grande quantité d'eau** pour que les grains bougent librement et cuisent de façon homogène. On procède comme pour des pâtes, sans couvercle, avec un volume d’eau généreux. Le temps de cuisson dépend du type de riz choisi: comptez en général 10 à 12 minutes pour un riz basmati, 15 à 18 minutes pour un **riz complet**. Une fois cuit, on égoutte soigneusement puis on laisse reposer quelques minutes pour que la vapeur finisse le travail.

  • Porter à frémissement une grande casserole d’eau, salée si vous le souhaitez
  • Verser le riz et respecter le temps indiqué pour la variété choisie
  • Égoutter, puis laisser reposer 3 à 5 minutes avant de servir

Ce repos, souvent oublié, donne des **grains bien séparés** et une texture plus légère. Et pourtant… c’est lui qui fait la différence à table. On limite les risques de surcuisson et on évite l’effet bouillie qui colle au fond.

Quel riz choisir pour un résultat léger et non collant

La technique fonctionne avec la plupart des variétés, mais le choix du riz oriente le rendu final. Le **riz basmati**, à grains longs et naturellement parfumé, se prête idéalement à cette cuisson en grande eau: il reste aérien, sans surplus d’**amidon**. Le riz thaï (ou jasmin), lui, offre un profil proche, un peu plus floral, très agréable avec des plats mijotés d’automne.

Le **riz complet** demande plus de patience, mais récompense celles et ceux qui aiment une mâche plus ferme. La cuisson en grande eau réduit l’excès d’amidon et donne un grain régulier, moelleux mais pas lourd. Pour les amateurs de bowls et de plats équilibrés, c’est un bon allié en semaine.

Vous cuisinez pour un grand dîner en novembre ou pour un batch cooking du dimanche? Cette méthode garde la main sur la texture, même quand on multiplie les portions. On peut rincer le riz avant cuisson si on le souhaite, mais la grande eau fait déjà une partie du travail.

Après cuisson, ces gestes simples changent le goût et la texture

Une fois le riz reposé, un filet d’huile d’olive ou un peu de beurre apporte de la souplesse et un côté gourmand, sans l’alourdir. Pour une assiette plus vive, parsemez de coriandre, de persil plat ou de ciboulette finement ciselée. Vous aimez les parfums colorés de saison? Essayez une pincée de curcuma, de paprika doux ou de cumin pour un riz délicatement épicé.

Cette approche en grande eau élimine mieux l’**amidon** responsable des collages intempestifs. Résultat, des **grains bien séparés** qui absorbent les jus de plat en sauce sans se déliter. Et si vous anticipez un plat sauté, type riz aux légumes, laissez votre riz refroidir à plat: il se tiendra encore mieux à la poêle le lendemain.

Faut-il abandonner la méthode dite traditionnelle, au ratio précis d’eau? Pas forcément. Elle convient quand on aime un riz plus attaché ou qu’on a déja la main. Sauf que pour le quotidien, la cuisson en grande eau ouvre une vraie marge de manœuvre, surtout quand on jongle avec l’horloge et que la table doit être prete à l’heure.