Voici les trois légumes d’automne approuvés par un gastro-entérologue en octobre 2025, et le détail qui change tout

Alors que l’automne s’installe, un spécialiste de l’intestin pointe trois alliés discrets mais décisifs pour nos assiettes. Pluie fine, soirées plus fraîches, retour des plats mijotés… La saison invite à revoir nos habitudes alimentaires. Selon le gastro-entérologue américain Will Bulsiewicz, auteur et chercheur en nutrition, trois légumes de saison méritent une place centrale pour soutenir la digestion et l’immunité: la betterave, la courge poivrée et le chou violet.

Alors que l’automne s’installe, un spécialiste de l’intestin pointe trois alliés discrets mais décisifs pour nos assiettes.

Pluie fine, soirées plus fraîches, retour des plats mijotés… La saison invite à revoir nos habitudes alimentaires. Selon le gastro-entérologue américain Will Bulsiewicz, auteur et chercheur en nutrition, trois légumes de saison méritent une place centrale pour soutenir la digestion et l’immunité: la betterave, la courge poivrée et le chou violet.

Leur point commun parle à tous les ventres: des fibres variées, des antioxydants puissants, et une compatibilité totale avec la cuisine du quotidien. Leur atout se vérifie sur les marchés d’octobre et de novembre, où ils s’achètent facilement, à prix raisonnables. Et la promesse est simple.

Ces trois légumes validés par un gastro-entérologue pour l’automne 2025

Will Bulsiewicz recommande ce trio pour traverser la saison sans lourdeurs digestives. Son idée est simple : remplir l’assiette de végétaux de saison. La betterave nourrit le microbiote et soutient la circulation. La courge poivrée aide à réguler le transit tout en protégeant les cellules contre le stress oxydatif. Le chou violet stimule naturellement l’activité intestinale et apporte des pigments protecteurs.

Ces indications rejoignent les repères de santé publique en France. L’Inserm rappelle qu’une consommation régulière de fibres prébiotiques améliore la diversité du microbiote intestinal. L’Anses souligne l’intérêt des courges d’automne comme source d’antioxydants. L’OMS met, elle, en lumière le rôle des anthocyanes dans la prévention des inflammations chroniques. Et pourtant… ces trois légumes restent parfois boudés au quotidien.

Betterave et microbiote intestinal, le duo qui fait la différence

Longtemps cantonnée aux salades de cantine, la betterave se révèle bien plus moderne qu’on ne le croit. Riche en fibres solubles, elle nourrit les bonnes bactéries et participe à une immunité efficace. Les repères scientifiques cités par l’Inserm vont dans ce sens, avec un effet favorable sur la diversité bactérienne.

Autre atout, sa teneur en nitrates d’origine naturelle accompagne une meilleure circulation sanguine. Un point particulièrement utile quand la fatigue s’installe à la rentrée. Des travaux publiés dans la revue Journal of Applied Physiology associent la consommation de betterave à une meilleure tolérance à l’effort.

À table, on la sert râpée crue avec une vinaigrette légère, rôtie en quartiers avec huile d’olive, ou mixée en tartinade. Sa saveur terreuse se marie avec le yaourt, le cumin, la feta, l’orange. Et côté digestion, c’est souvent gagnant.

Courge poivrée et transit, la douceur qui protège en octobre-novembre

Chair fondante, note sucrée, peau nervurée… La courge poivrée coche toutes les cases des plats réconfortants. Elle apporte des fibres solubles connues pour réguler le transit et limiter les ballonnements. Ses vitamines et ses antioxydants soutiennent les cellules tout au long de la saison froide, un bénéfice rappelé par l’Anses pour les courges d’automne.

Elle se prête aux soupes épaisses, aux gratins, aux purées onctueuses. Rôtie au four, elle caramélise légèrement et parfume la cuisine. Pratique, on la trouve partout en France, y compris chez les maraîchers qui vendent au quart ou à la demie, idéal pour un dîner rapide.

  • Astuce cuisson au four pour la courge poivrée avec romarin, un filet de miel et quelques graines torréfiées

On l’associe volontiers à la sauge, au chèvre frais, ou à des légumineuses pour une assiette plus complète. Résultat: un plat digeste, rassasiant, compatible avec des soirées chargées.

Chou violet, anthocyanes et fermentation, l’atout oublié des assiettes de saison

Moins acheté que son cousin blanc, le chou violet mérite mieux. Il apporte des fibres insolubles qui activent le transit et facilitent l’élimination. Sa couleur profonde signe la présence d’anthocyanes, ces pigments antioxydants étudiés pour leur rôle contre l’inflammation digestive. L’OMS les associe à une meilleure prévention de troubles chroniques.

On le sert finement émincé, cru, avec vinaigre de cidre et huile de colza pour préserver ses pigments. Version fermentée, type choucroute maison, il gagne en probiotiques naturels et s’intègre facilement dans un bol tiède de pommes de terre et carottes. Une idéé simple à adopter quand la météo fraîchit.

Dernier point pratique, son prix. Le chou se garde bien, se cuisine sur plusieurs jours, et complète un plat de saison sans alourdir le budget. Sauf que beaucoup l’oublient alors qu’il se marie très bien avec betterave et courge dans une même assiette.

Manger de saison, le réflexe qui fait du bien au ventre et au moral

Ce trio coche les besoins clés de la période froide: fibres pour le transit, antioxydants pour les cellules, minéraux utiles à l’immunité. D’après Will Bulsiewicz, une alimentation riche en végétaux de saison reste la stratégie la plus fiable pour préserver la santé digestive sur la durée.

Sur les étals d’octobre et de novembre, la betterave, la courge poivrée et le chou violet se trouvent facilement, souvent français, et sans excès de prix. Un panier coloré, des recettes simples, et un ventre plus serein pour accompagner les longues soirées d’automne.