Voici pourquoi des balles de tennis dans votre jardin, en hiver 2025, sauvent des animaux et maintiennent l’eau accessible
Mis à jour le 9 décembre 2025
Un objet du quotidien peut éviter des drames pour la faune quand le gel s’installe. Votre bassin va surprendre.
À mesure que les nuits se refroidissent, l’eau fige sur les terrasses, dans les bassins et au fond du jardin. On pense au givre sur les pare-brises, moins à ce que cela change pour les oiseaux, les insectes et les petits mammifères. Et pourtant, un geste tout simple, adapté aux jardins de l’Hexagone, peut faire la différence.
La solution tient dans la paume de la main: une balle de tennis placée sur l’eau. Elle bouge au gré du vent ou des passages, crée une ouverture dans la glace et sécurise l’accès vital à l’eau. C’est d’une simplicité désarmante.
Ce détail méconnu qui change tout pour l’eau gelée du jardin
En plein hiver, la plupart des plans d’eau gèlent rapidement. Une fine couche de glace se forme et barre l’accès à l’eau pour la faune qui en dépend. Boire, se baigner, parfois même respirer sous l’eau: ces besoins quotidiens ne s’arrêtent pas quand les températures chutent.
Glisser une ou deux balles de tennis dans un bassin, un abreuvoir ou une réserve d’eau empêche la surface de se figer entièrement. La balle bouge légèrement, empêche la prise complète de la glace et maintient une trouée, suffisante pour s’hydrater ou prendre l’air. L'objectif de ce petit geste : maintenir une ouverture d’eau quand tout gèle.
Sauf que ce n’est pas qu’une astuce pratique. C’est aussi une manière d’aider, sans bricolage compliqué, les espèces qui cohabitent déjà à deux pas de la maison.
Comment placer les balles de tennis pour garder l’eau accessible
Pour que l’astuce fonctionne, le mieux est de viser les points d’eau où les animaux viennent vraiment. On pense aux petits bassins, aux abreuvoirs et aux récupérateurs laissés ouverts. Une balle de tennis suffit souvent à empêcher le gel complet d’une petite surface. Il peut aussi etre utile de vérifier que la balle flotte librement et ne se coince pas contre une bordure.
Un dernier réflexe fait la différence: passer voir le matin et en fin de journée, replacer la balle si elle s’est bloquée et retirer la glace formée sur les bords quand c’est possible.
Les espèces du jardin qui en profitent vraiment en plein hiver
Les oiseaux ont besoin d’eau liquide pour s’abreuver mais aussi pour laver leur plumage. En gardant une petite surface dégagée, les balles de tennis aident à préserver des plumes propres, donc une meilleure isolation thermique. Une flaque ouverte suffit parfois pour que les mésanges et rouges-gorges s’en sortent mieux.
Côté mammifères, les hérissons et les écureuils profitent de ces trouées lors de leurs brefs réveils pour étancher leur soif. Et du côté des insectes aquatiques, voire de quelques petits poissons, la présence d’un accès à l’air reste cruciale pour respirer et tenir sous la glace. Et pourtant, on n’y pense pas toujours quand on ferme le jardin pour l’hiver.
Ce petit passage dans la couche gelée ne change pas tout, mais il offre une chance de plus. Et dans un coin de jardin, cette chance compte.
La protection de la faune locale qui nourrit la biodiversité au printemps
Protéger la faune en hiver, ce n’est pas seulement éviter la soif quand l’eau gelée s’installe. C’est participer au bon fonctionnement de l’écosystème du quartier. Les oiseaux régulent ensuite des insectes considérés comme nuisibles, tandis que les insectes aquatiques restent des maillons essentiels de la chaîne alimentaire. Tout se tient.
Fournir de l’eau non gelée dans le jardin aide ce cycle, renforce la biodiversité locale et soutient un environnement plus sain. D’autres gestes simples complètent l’idée: un tas de bois ou de feuilles dans un coin du jardin sert d’abri à de nombreux petits animaux, laisser une zone un peu sauvage protège des refuges naturels, installer une mangeoire aide les oiseaux à condition d’y proposer une nourriture adaptée.
Quand le mercure descend, cette routine coûte peu et s’intègre vite aux habitudes du matin. On pose la balle, on jette un œil, on laisse la nature faire. Le reste suivra au retour des beaux jours.