Depuis la loi biodéchets, ce petit équipement à moins de 40 € fait disparaître mes épluchures de la poubelle
Entre les soupes de saison, les gratins d’hiver et le café du matin, les épluchures et le marc finissent par remplir la poubelle bien plus vite que prévu. Depuis janvier 2024, la loi oblige en France à trier les déchets biodégradables, ce qui ajoute une pression supplémentaire à celles et ceux qui n’ont ni collecte dédiée ni solution simple à la maison.
Pour beaucoup de foyers avec un bout de jardin ou une terrasse, la réponse a pris la forme d’un composteur moins de 40 €, capable d’engloutir les déchets de cuisine tout en produisant un engrais naturel. Parmi ces modèles, le Compost’éco PVC 350 L de Belli, affiché à 44,99 € et descendu à 38,24 € pendant le Black Friday en ligne chez Jardiland avec une remise de 15 % selon les stocks, illustre bien cette nouvelle façon de gérer ses biodéchets. Le changement de routine, lui, est spectaculaire.
Comment un composteur moins de 40 € change la vie de la poubelle au potager
Une fois un bac de type Compost’éco 350 L en place, le réflexe s’installe vite : les pelures de légumes, les trognons de fruits, les coquilles d’œufs écrasées ou le marc de café ne partent plus avec les ordures ménagères, mais dans ce volume de 350 litres prévu pour une famille entière, même en hiver. À la clé, une poubelle de cuisine qui se remplit moins vite, moins de sacs à descendre et, quelques mois plus tard, un compost prêt à être utilisé pour le potager, les massifs ou même les plantes d’intérieur.
Ce modèle en PVC 100 % recyclé et recyclable est fabriqué en France et pensé pour éviter toute prise de tête. Il pèse seulement 1,5 kg, mesure environ 80 x 60 x 80 cm et s’installe dans un coin de jardin, près du potager ou contre une terrasse. Les parois s’emboîtent sans vis ni tournevis, pour un montage souvent réalisé en moins de dix minutes selon les utilisateurs. Le couvercle à ouverture totale facilite le dépôt des biodéchets, et deux grandes portes en bas servent à récupérer le compost mûr sans avoir à tout retourner.
Composteur Belli 350 L pas cher : quoi mettre dedans (et quoi éviter) pour réussir
Pour que ce type de bac à compost 350 L donne un compost homogène et sans mauvaises odeurs, le contenu compte autant que le contenant. On y met les épluchures de légumes et de fruits, les trognons, un peu de pain rassis émietté, les coquilles d’œufs écrasées pour l’apport en calcium, le marc de café en petite quantité, mais aussi les feuilles mortes et des morceaux de carton brun non imprimé. L’idée est d’alterner matières humides de cuisine et matières plus sèches, en mélangeant de temps en temps avec une pelle ou une fourche pour aérer et aider les micro-organismes à travailler.
Certains déchets, en revanche, posent vite problème. Les restes carnés ou très gras attirent chiens, chats et rongeurs, tandis que de grosses quantités d’agrumes ou d’oignons peuvent acidifier inutilement le mélange. Les apports massifs d’un seul coup, mal répartis, finissent aussi par fermenter et dégager des odeurs. Placer le composteur sur la terre nue, près de la cuisine ou du potager, permet aux vers de terre de monter et de participer à la décomposition, tout en facilitant les allers-retours avec le petit seau de cuisine, surtout en période de soupes et de plats mijotés où les épluchures s’accumulent vite.
Composteur moins de 40 €, déchets enterrés ou point collectif : toutes les options pour ne plus jeter
Pour celles et ceux qui disposent d’un potager, le bac de 350 litres n’est pas la seule manière de tirer parti des déchets de cuisine. En automne, des jardiniers enterrent directement leurs restes au pied des poireaux, en creusant de petites tranchées peu profondes avant de reboucher sans trop tasser. Les épluchures, trognons de pomme, petits morceaux de pain et coquilles d’œufs se décomposent alors sur place, nourrissent le sol en profondeur et stimulent l’activité des vers de terre, bactéries et champignons. Cette forme de compostage ciblé fonctionne aussi au pied des salades, des choux, des céleris-raves ou de certains pieds de tomates laissés en place.
En ville, là où installer un bac de type Belli n’est pas toujours possible, des composteurs collectifs de quartier ou de résidence offrent une autre réponse à l’obligation de trier les biodéchets depuis janvier 2024. Certaines collectivités distribuent ou subventionnent aussi des composteurs individuels, tandis que des enseignes de jardin comme Jardiland, E.Leclerc ou Truffaut multiplient les modèles autour de 40 € pour les particuliers. Entre le composteur de 350 L dans un coin de jardin, les déchets enterrés directement au potager et les points de compostage partagés, chaque foyer peut trouver une solution pour alléger ses ordures ménagères, nourrir un sol vivant et transformer des épluchures autrefois jetées en ressource utile pour les récoltes à venir.