Ce chauffage que l’on croit vert abîme l’air de nos maisons : particules fines, monoxyde de carbone et 19 °C à ne pas dépasser

On pense bien se chauffer en protégeant la planète. Et pourtant, certains appareils cachent des risques méconnus pour la santé.

Chaque automne, la même question revient dans les foyers français: quand rallumer le chauffage, et lequel privilégier pour passer l’hiver au chaud sans exploser la facture. En 2025, entre impératifs de sobriété et volonté de mieux respirer chez soi, le choix de l’équipement n’a jamais autant compté.

Sauf que quelques systèmes, souvent perçus comme écologiques ou économiques, posent un vrai problème pour l’air intérieur. Certains irritent, d’autres polluent. Et parfois, ils cumulent les deux. Intriguant, non ?

Chauffage au bois : ces particules fines qui envahissent l’air intérieur

Le chauffage au bois reste apprécié pour son côté naturel et son coût d’usage attractif. Mais sa combustion émet des particules fines en quantité, qui se dispersent dans l’air extérieur comme à l’intérieur des logements. Ces polluants, invisibles, nuisent à la qualité de l’air que l’on respire au quotidien.

Dans les pièces de vie, l’exposition répétée aux fumées de bois peut devenir problématique. Le texte d’origine rappelle que ce chauffage peut déclencher des maladies respiratoires comme l’asthme ou la bronchite, ou encore aggraver des troubles déjà présents. Ce n’est pas anodin, surtout chez les personnes sensibles.

Autre point à ne pas négliger: la combustion du bois libère du monoxyde de carbone ainsi que des composés organiques volatils. On connaît les effets délétères de ce gaz sur la santé. D’où une consigne simple quand on utilise un appareil à bois: aérer régulièrement le logement. Sans cela, l’air risque d’être vite assécher.

Vieux convecteurs électriques : ce détail qui assèche et fatigue votre respiration

Autre angle mort de nos intérieurs: les vieux convecteurs électriques encore présents dans de nombreux appartements. Abordables à l’achat, ils chauffent mal, créent des zones de froid et de surchauffe, et font grimper la consommation électrique du foyer. Résultat, le confort ressenti fluctue et la pièce ne se réchauffe pas de manière homogène.

Leur défaut majeur, c’est la surchauffe. Quand l’air grimpe trop vite en température, il s’assèche. Et un air sec devient irritant pour les voies respiratoires comme pour la peau, avec un retentissement sur les personnes asthmatiques ou allergiques. Vous l’avez sûrement déjà senti: nez qui picote, gorge qui gratte, tiraillements cutanés.

Ce n’est donc pas seulement une question d’économies d’énergie. C’est aussi un sujet de bien-être et de santé. Mieux vaut éviter de s’entêter avec ces équipements dépassés quand d’autres solutions existent.

Comment se chauffer sans se nuire : gaz, électrique récent, pompe à chaleur et températures

Face à ces écueils, que choisir pour cet hiver 2025-2026 ? Le texte source conseille de se tourner vers le chauffage au gaz, l’électrique récent, le thermique ou encore la pompe à chaleur. L’objectif: un système qui chauffe de manière régulière, efficace et sans excès de pollution dans le logement.

Au quotidien, la température compte autant que la technologie. Viser 19 °C dans les pièces à vivre, et 16 à 17 °C dans les chambres, reste la bonne référence. On dort mieux, on respire mieux, et la facture s’en ressent. Et puis c’est plus simple à vivre au long cours que des cycles de surchauffe suivi d’un refroidissement.

Côté gestes, l’essentiel se joue dans la durée: aération régulière, entretien des appareils et réglages précis. Rien de gadget, mais des habitudes qui, mises bout à bout, changent la donne dans un appartement ou une maison.

  • Si vous chauffez au bois, pensez à aérer, et pour plus de confort tournez-vous vers le gaz, l’électrique récent, le thermique ou une pompe à chaleur; gardez 19 °C dans le séjour et 16 à 17 °C dans les chambres.

On le voit, certains chauffages réputés écologiques ne tiennent pas toutes leurs promesses quand on parle d’air intérieur. Le bois, oui, reste séduisant, mais il émet des poussières fines et du monoxyde de carbone. Les convecteurs anciens, eux, assèchent l’air et plombe le confort. Et pourtant, il suffit souvent de peu pour redresser la barre: un équipement plus récent, des réglages sobres, et une aération régulière.

Le but n’est pas de culpabiliser, mais d’informer. Car respirer un air plus sain chez soi, ça commence par le choix du bon système et une température maîtrisée. Une fois ces bases posées, votre logement devient un vrai cocon. Sans étouffer votre santé.