Ce geste de 15 minutes et une vmc bien réglée : l’astuce méconnue pour réduire l’humidité et retarder le chauffage cet hiver

Vous avez froid chez vous dès l’automne, alors que le thermostat reste bas ? Le vrai coupable se cache souvent ailleurs.

Après un an de hausses et d’ajustements tarifaires, de nombreux foyers français abordent l’hiver 2025 avec une même idée en tête : tenir plus longtemps sans rallumer les radiateurs. Car le poste chauffage pèse lourd sur la facture d’électricité, et chaque degré compte quand on surveille ses dépenses.

Et si la sensation de froid n’était pas seulement une question de thermostat, mais d’air trop humide à la maison ? Oui, l’ennemi est parfois invisible. Et il s’invite dans nos gestes du quotidien.

Ce lien méconnu entre humidité intérieure et facture de chauffage

Quand l’humidité grimpe, on a la sensation qu’il fait plus frais entre ses murs. Résultat, on tourne les robinets des radiateurs, on pousse le thermostat. Vous avez peut-être déjà essayer d’augmenter le thermostat. Et la consommation suit, évidemment.

Le raisonnement est simple et très concret. Un air chargé en vapeur d’eau colle au corps, les textiles sèchent moins vite, les pièces paraissent lourdes. On se croit mieux en montant la température, sauf que le vrai problème est ailleurs. Selon le site Economie-News, la première étape consiste à identifier d’où vient cette humidité chez soi pour agir efficacement.

Identifier les sources d’humidité chez soi : ces détails qui coûtent cher

Derrière une buée persistante sur les vitres ou une odeur de renfermé, il y a souvent un cumul de petites causes. Certaines sautent aux yeux, d’autres non. Les plus fréquentes reviennent régulièrement dans les logements français, surtout à l’automne-hiver.

  • Plantes d’intérieur nombreuses qui augmentent l’humidité ambiante, infiltrations par les murs ou la toiture, VMC peu efficace, cuisson sans couvercle, linge séché à l’intérieur.

Le message est clair dans les retours d’expérience relayés par Economie-News : repérer le point d’entrée de l’humidité change tout. Un toit qui laisse passer l’eau ne se compense pas avec une fenêtre entrouverte. Une ventilation mécanique usée ne renouvelle plus correctement l’air des pièces humides. Et une cuisine sans couvercle vapote directement dans le salon.

Concrètement, on observe pièce par pièce. La salle de bains reste la plus sensible. La cuisine vient juste après, surtout dans les petits espaces où l’on prépare et mange au même endroit. Les chambres, elles, accumulent l’humidité de la nuit si l’air ne circule pas. C’est souvent là que l’on commence à se dire qu’il fait plus froid.

Aérer 15 minutes, miser sur la vmc, cuisiner couvert : les gestes qui font la différence

Bonne nouvelle, nul besoin de gros travaux pour reprendre la main. D’abord, on aère tous les jours. Une fenêtre grande ouverte pendant 15 minutes, en fin de matinée ou en début d’après-midi, suffit à chasser l’excès d’humidité de la nuit et des activités du matin. C’est court, c’est efficace, et on ne refroidit pas les murs.

Ensuite, on vérifie la ventilation. Dans une salle de bains sans fenêtre, une VMC en état de marche est indispensable pour éviter l’accumulation d’eau dans l’air. Si elle fait du bruit, aspire mal ou reste encrassée, l’air stagne. Et l’humidité aussi. On nettoie les bouches, on contrôle le débit, on s’assure qu’elle tourne au bon moment.

Côté cuisine, le couvercle devient votre meilleur allié. Une cuisson à découvert remplit l’air de vapeur, qui se dépose ensuite sur les surfaces froides. On couvre les casseroles, on lance la hotte quand elle est reliée à l’extraction, on laisse la fenêtre ouverte quelques minutes après le repas. Et on évite de faire sécher le linge dans le salon, à moins d’aérer juste après.

Enfin, on reste pragmatique. Des traces d’infiltration sur un mur ou près d’une fenêtre ne relèvent pas d’un simple courant d’air : elles signalent un apport d’eau à traiter. Mais pour le reste, ces petits gestes quotidiens suffisent souvent à réduire l’humidité ambiante, ressentir un meilleur confort et repousser le moment d’allumer le chauffage.

Le but n’est pas de vivre portes grandes ouvertes tout l’hiver, ni de bannir les plantes. L’idée est de rééquilibrer l’air du logement, au bon moment de la journée, avec les bons réflexes. Et là, on gagne vraiment, sur le confort comme sur la facture d’électricité.