Ce guide malin pour la cuisine: voici les 3 gestes naturels qui stérilisent une planche à découper et chassent les odeurs

Votre planche sent encore l’oignon malgré le lavage? Ce détail d’entretien simple change tout, sans produit industriel ni effort.

À l’entrée de l’automne-hiver 2025, les cuisines se remplissent de bouillons, rôtis et poissons rissolés. Et avec eux, une question revient sans cesse: pourquoi nos planches à découper gardent-elles des mauvaises odeurs malgré un nettoyage appliqué au liquide vaisselle? L’accessoire le plus sollicité du plan de travail concentre aussi les traces d’aliments, de jus et, parfois, des germes qui s’incrustent.

Dans bien des foyers, on pense avoir le bon geste: un coup d’éponge, parfois un passage au lave-vaisselle, et on range. Sauf que certaines habitudes entretiennent le problème. Tremper le bois fragilise la matière, et un simple rinçage ne suffit pas à neutraliser les odeurs tenaces. La solution se cache dans trois gestes très simples. Et étonnamment efficaces.

Ces faux gestes d’hygiène qui font empirer vos planches à découper

Le réflexe paraît logique: laver plus fort, plus longtemps. Et pourtant, une planche, surtout en bois, agit comme une éponge. Elle absorbe les graisses, les jus d’oignon ou de poisson et développe des micro-fissures où les germes se logent. Un bain prolongé la déforme, la fend et finit par fixer les odeurs au lieu de les chasser. Quant au lave-vaisselle, il nettoie visuellement mais ne garantit pas l’élimination des effluves persistantes.

Autre piège: croire qu’un coup de liquide vaisselle parfumé masque définitivement les relents. Le parfum ne fait que couvrir, sans s’attaquer à la source. Après une découpe de viande, de fromage ou de poisson, cette illusion d’odeur “propre” retarde le vrai nettoyage. Mauvaise idée quand on enchaîne avec des aliments crus.

Pour une cuisine sereine en 2025, mieux vaut adopter un rituel court, ciblé et sans chimie. La bonne nouvelle, c’est qu’il repose sur des ingrédients basiques déjà présents au placard.

Voici les 3 gestes naturels qui chassent odeurs et germes sur la planche

Le trio gagnant tient dans des produits bruts: gros sel, citron, bicarbonate de soude et vinaigre blanc. Ils agissent en complément, avec un ordre simple à mémoriser.

  • Gommage express: saupoudrez 1 cuillère à soupe de gros sel, frottez avec un demi-citron, laissez agir 2 à 3 minutes, puis rincez.
  • Nettoyage en profondeur: mélangez 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude avec un peu d’eau pour former une pâte, étalez, patientez 10 minutes, rincez soigneusement.
  • Finition désinfectante: appliquez 2 cuillères à soupe de vinaigre blanc pur sur la surface, répartissez avec un chiffon propre, laissez sécher à l’air.

Le duo sel-citron agit comme un gommage doux: effet abrasif, pouvoir neutralisant sur les odeurs, surface rafraîchie. La pâte au bicarbonate de soude décroche les résidus qui s’accrochent aux fibres et limite la pellicule grasse. Le vinaigre blanc apporte une touche finale pour stériliser en douceur avant le rangement.

À noter: ces gestes conviennent aux planches en bois comme en plastique, avec la même routine d’application. Après une découpe odorante, par exemple du maquereau ou de l’ail, le sel et le citron sont vos meilleurs alliés. Après une session charcuterie-fromage, la pâte au bicarbonate de soude fait merveille. Et en fin de nettoyage, le vinaigre blanc rassure quand on veut réutiliser rapidement.

Ce rituel d’entretien qui prolonge vos planches et rassure toute la famille

Le secret tient à la régularité et au séchage. Après chaque utilisation, essuyez la planche pour chasser l’humidité, puis alternez les trois gestes selon ce que vous avez préparé. Le sel et le citron juste après avoir couper du poisson, la pâte au bicarbonate de soude une fois par semaine, le vinaigre blanc en finition quand vous rangez. Ce rythme simple évite l’accumulation et garde l’ustensile net plus longtemps.

Ne laissez jamais tremper une planche en bois. Rincez, essuyez, puis laissez-la sécher complètement à l’air libre, verticalement si possible, loin d’une source de chaleur directe. Cette étape paraît anodine mais elle change tout pour la durabilité et l’hygiène. Côté plastique, le même principe s’applique: séchage parfait et retour dans le tiroir seulement quand la surface est bien sèche.

Ce rituel s’intègre facilement au quotidien, surtout en période de raclettes, veloutés et viandes mijotées. On cuisine plus, on nettoie mieux, sans alourdir la charge mentale. Résultat: des planches à découper qui ne sentent pas, une préparation sereine des aliments, et une cuisine familiale qui reste agréable à vivre, tout simplement.